22 septembre 2010

Salle polyvalente rajeunie

La salle polyvalente située sous l'école primaire a subi cet été une cure de rajeunissement. C'est d'abord la peinture murale qui a été entièrement refaite dans la grande salle. Plusieurs années d'usage l'avaient considérablement ternie.
La nouvelle teinte ( pêche ) a été appliquée par une entreprise, les photos qui illustrent cet article, prises avec un téléphone portable, ne restituent pas la couleur réelle;

Notre action a porté sur la réfection du faux-plafond. En commençant par la dépose des dalles d'origine, quelle surprise, des confettis !

La structure porteuse ainsi dégagée, nous avons réorganisé des blocs lumineux pour en ajouter 10 que nous avions en stock. Il sont été répartis sur toute la surface, deux dans le fond illuminent une zone qui a toujours été sombre.

Des dalles neuves ont ensuite été posées, qui participent à éclaircir la pièce et lui donner un air de propreté.
Une chute de plaque neuve sur une ancienne plaque, il y en avait bien besoin. Remarquez les bords de la vieille plaque, elle était bien blanche à l'origine.


Les portes-fenêtres ont ensuite été équipées de stores enrouleurs occultants. Leur usage sera décrit dans un autre article concernant l'usage de la salle polyvalente.
Les trois baien vitrées sont équipées de ces stores. Leur caisson en aluminium blanc se veut discret et solide, le tissu est de qualité "M1" auto-extinguible, c'est-à-dire qu'il cesse de brûler si la source d'ignition est écartée. Les cordons de commande sont depuis accrochés en hauteur pour éviter que les enfants qui fréquentent la salle ne s'empêtrent dedans.


Pour finir, du moins dans un premier temps, le chauffage électrique a été entièrement remplacé. A l'origine, des convecteurs étaient utilisés, mais recouverts par des coffrets en bois. Ces derniers retenaient la chaleur avec pour résultat une dégradation importante des éléments en plastique de la partie électronique qui était tombée en miette et donnait accès à des circuit sous tension ! Certains coffres en bois avaient également souffert de la chaleur et présentaient des déformations importantes et même quelques noircissements... Cerise sur le gâteau, une grille métallique devait laisser sortir la chaleur des coffres, mais celle-ci devenait du coup très chaude au point de pouvoir causer des brûlures ( les radiateurs devaient tourner à fond pour compenser la perte d'efficacité dûe aux coffrets ).
Ce sont huit panneaux rayonnants qui ont remplacé les convecteurs. Au lieu de ne chauffer l'air que par le dessus, les panneaux rayonnants agissent sur toute leur surface. Leur action se fait ressentir à plusieurs mètres de distance. A puissance égale, le confort est supérieur grâce à une chaleur mieux diffusée. Pas de risque de brûlure au contact et une agréable sensation à distance. Il n'y a plus de coffrets en bois et on peut espérer une meilleure durabilité de ces nouveaux radiateurs.

Dans un prochain article, nous reviendrons sur la suite des travaux effectués dans la salle principale et ses dépendances.

21 septembre 2010

Les sangliers contre-attaquent !

Début septembre, les terrains de foot ont de nouveau été ravagés par des sangliers. On ne peut pas dire cette fois que c'est le froid qui les empêchait de se nourrir sur leur territoire habituel.


Une battue aura lieu jeudi 23 pour retirer cettez population dévastatrice et récidiviste. Les terrains seront ensuite remis en état.
Cette fois encore, c'est le terrain principal qui a subi le plus de dégâts, le terrain d'échauffement n'est que peu touché et reste pratiquable.

Pas de chance pour les amateurs de foot cette année !

05 septembre 2010

Entretien au cimetière

Non, ce n'est pas le titre d'une émission sur le paranormal, mais bien une de nos missions.
Le cimetière comprend une partie de terrain engazonné, des allées gravillonnées et des espaces entre les sépultures où se développe la végétation. S'il est relativement facile d'entretenir le gazon, les allées et les tombes sont une affaire plus compliquée.


En haut, les herbes sauvages, en bas après arrachage manuel ( 10 août ).


Il est vrai que nous avons un peu tardé à arracher ces herbes, notre charge de travail ayant été particulièrement élevée cet été, avec un effectif réduit par les congés.

A noter que nous avonc également arraché les herbes sauvages sur les tombes anciennes qui ne sont plus entretenues. Les sépultures récentes, couvertes par une dalle, n'ont pas de problème de pousse d'herbe en pleine terre. Toutefois, on note la présence de nombreux rejets liés à des racines d'arbres, qu'il convient de ne pas laisser se développer pour éviter des désordre graves aux monuments funéraires, tant dans leurs parties visibles que celles enfouies.
Dans votre intérêt, entre nos passages, n'hésitez pas à éliminer les herbes et rejets à proximité de votre monument familial.

La pluie, décidément !

Il n'y a pas que le château qui a subi les effets de la pluie abondante cet été. Les routes ont également eu leur lot d'excès.

Par exemple, au niveau de la zone surélevée rue charles Vaillant, il s'était formé une rétention d'eau qui pouvait provoquer de l'aquaplanage pour les véhicules. Nous avons creusé une rigole d'écoulement pour évacuer cette eau.
Sur la photo, une bonne partie de l'eau est déjà évacuée. avant l'intervention, elle traversait la route !


Le même genre de phénomène se produit à différents endroits du chemin de Meaux. Nous avons là aussi creusé des rigoles d'évacuation, quand c'était possible. Malheureusement, la configuration de la route, parfois inclinée dans le mauvais sens, parfois en cuvette, ne nous permet pas de traiter toute la route. La prudence reste donc de mise, par temps de pluie ou non.

Quand le château prend l'eau...

Cet été nous a réservé une météo plutôt chaotique. Entre fortes pluies et périodes caniculaires, nous avons subi courant août des précipitations en continu pendant plus de deux jours. Renseignements pris, il est tombé en un week-end l'équivalent de la moyenne mensuelle.

Au château, qui héberge la garderie périscolaire, le centre de loisirs et la cantine, les pluies orageuses assez violentes ont eu pour effet d'apporter une quantité d'eau si importante qu'elle a drainé dans les gouttières de nombreux petits débris d'ardoise et de végétaux. Ces débris se sont accumulés autout de la grille censée empêcher les bouchons de la descente et l'ont bouché !
Il y avait donc eu des infiltrations dès le mois de juillet, mais la brièveté du phénomène et son apparition de nuit ne nous avaient pas permis d'en trouver l'origine.

Les pluies du mois d'août ont révélé le problème, mais celui-ci s'est montré multiple et difficile à traiter.

Lundi matin, on nous appelle pour une fuite. C'est la même chose qu'en juillet, mais cette fois, la pluie continue et va nous permettre de comprendre d'où ça vient. La quantité d'eau sur le sol du grenier est quand même impressionnante et les efforts pour la retirer, ici comme aux étages inférieurs, sont sans effet.
Une minutieuse observation sous la toiture permet de trouver une entrée d'eau à côté d'une cheminée. On y voit un jour entre les ardoises et le zinc mais une tentative de redressement du zinc ne fait que déplacer la fuite. Un autre essai, consistant à placer un bout d'ardoise entre les ardoises en place et le zinc ne résoud pas la fuite mais en révèle la nature: en la retirant, elle est trempée des deux côtés sur plusieurs centimètres, la gouttière est bouchée ?
Pourtant, elle est hors de portée des feuilles des arbres environnants.

Malheureusement, cette gouttière n'est pas visible de l'extérieur et la toiture ne comporte pas d'ouverture de ce côté. Seul la présence d'eau en excès côté façade permet de confirmer le diagnostic. Sans possibilité d'accès par le grenier et faute d'échelle assez grande, il nous a fallu demander l'aide d'un engin de la Ferme qui nous a été apportée en milieu d'après-midi ( en cette période de congés, aucun couvreur n'était disponible ).
Pas de photo de l'intervention malheureusement, il n'est pas prudent de sortir un téléphone portable sous la pluie quand on est perché à 10 mètres de haut sur un chargeur agricole !
Le bouchon n'était en fait qu'un colmatage étonnant du "champignon" en fil de fer qui doit justement éviter les bouchons. Il a suffi de le sortir de son orifice pour que l'écoulement reprenne normalement.

Malgré cela, il persiste une autre fuite, en pleine toiture et totalement inaccessible. située au-dessus d'une étagère, elle a ruisselé sur les plateaux et mouillé les fournitures d'entretien. Ceux qui avaient échappé à la première fuite ont pris l'eau de la seconde.
Au moment d'écrire ces lignes, cette fuite est en attente d'expertise et de réparation.

Au final, assez peu de fournitures ont été abîmées. Seuls quelques emballages ont souffert.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là !
Car l'eau a donc ruisselé à travers les planchers, les plafonds, les murs. Et cette fois, jusqu'au rez de chaussée.
Le phénomène s'est manifesté par l'imprégnation des doublage en plaque de plâtre, des dalles de faux-plafond qui se sont effondrées, le gonflement des tablettes de fenêtre en médium, des traces de rouille le long des murs et fenêtres...


Les toilettes des enfants au premier étage.


 Les apparences sont trompeuses: ce qui est le plus impressionnant n'est pas le plus grave. Les dalles de plafond se changent facilement et il n'y paraîtra plus rien, mais au niveau des murs et des doublages, l"humidité sera beaucoup plus longue à s'évacuer et les dégradations risquent d'apparaître bien plus tard...