29 décembre 2011

L'automne a frappé

Cet automne aura été pour le moins pluvieux, venteux, avec des températures ressenties soit douces soit glaciales. sur le terrain, cela s'est traduit par quelques désagréments qu'il a fallu combattre en permanence.

D'abord les feuilles des arbres qui ont mis assez longtemps à tomber malgré les rafales de vent, le ramassage s'est donc prolongé, avec son cortège de voyages jusqu'à la plateforme de compostage. Lors des fortes pluies, des brindilles se sont ajoutées aux feuilles et se sont accumulées dans les rues bordées d'arbres, rendant la chaussée glissante par endroits.

Route de Lesches

Les feuilles vont partout ! le nettoyage des gouttières de la mairie (celles qui nous sont accessibles) ont produit pas moins d'une centaine de litres de débris végétaux.


 Dans le parc du château, la photo ci-dessous ne laisse deviner qu'un sixième de ce qui a été effectivement ramassé.
 

La pluie a aussi laissé des traces de son passage. Une fois de plus, le collecteur de l'ancienne station d'épuration à la Marne n'a pas été capable d'absorber le débit et le trop-plein est passé par dessus, se répendant sur le chemin de Meaux en charriant des matériaux arrachés au sol.
Par forte pluie, l'eau peut atteindre la grille du premier plan !

Le résultat est un amas de boue et de gravier qui envahit le chemin dans les deux directions. Ci-dessous en retournant vers le stade. La photo ne rend pas le relief, mais pour donner une idée, le tas fait environ 60cm de large, 40 cm de haut, et 3mètres de long !

En différents endroits en ville, mais plus particulièrement au chemin de Meaux, l'eau a tendance à s'accumuler sur la voie. Lorsque cela est possible, nous creusons une rigole d'évacuation. C'est une solution fragile dont l'efficacité ne peut se vérifier que lorsque les flaques d'eau se forment. Automobilistes: évitez autant que possible de rouler sur les accotements car cela bouche les rigoles d'évacuation.

 Le vent aussi a ses effets, cette fois surtout sur la signalisation. Rue Charles Vaillant, un panneau très exposé a vu son mât plié par suite de la fatigue du métal, sous les efforts répétés du courant d'air. A l'intersection des rues Pasteur et Braille, le panneau stop, déjà fragilisé par des collisions avec des véhicules, a tout simplement été cisaillé à ras du sol pour les mêmes raisons quelques jours plus tard.

Le remplacement du mât a nécessité un nouveau forage en raison de la présence de béton très dur à cet endroit  (bordure du trottoir, radier du caisson de lignes téléphoniques). La pose du nouveau panneau a eu lieu le lendemain, après la prise du scellement. Un panneau provisoire a été mis en place pendant la durée des travaux.
Quelques heures après la réparation, le stop opposé était plié par un engin agricole en transit...

Autres victimes du vent, mais à un niveau bien moindre, l'enseigne de la salle Claude Perryer et le miroir de sortie de la rue Saint Jacques, qu'il a fallu repositionner.

10 décembre 2011

Déchets verts: bilan 2011

Cette année est la première où nous avons ramassé les déchets verts chaque semaine au lieu d'un lundi sur deux. On aurait pu penser que le volume habituel serait réparti et que chaque tournée serait plus légère, il n'en a rien été...

En effet, si le tonnage enlevé l'année dernière était de 10,250 tonnes, cette année, il s'élève à 22,580 tonnes !
Si en 2010 la moyenne de poids des tournées s'est établi à 531 kg, en 2011, cette moyenne est montée à 645 kg. Cette moyenne n'est pas représentative de ce qu'est une tournée de ramassage car il n'y a pas de tournée type. A titre d'exemple, la première de la saison a demandé 4 tours (ramassage/déchargement) pour 1,48 tonne et 5 heures de travail alors que la dernière n'a demandé que 45 minutes pour 100 kg...
Nous avons constaté que plus d'habitants utilisaient le service, certains ponctuellement sur d'assez gros volumes, d'autres plus régulièrement sur des quantités moindres. C'est autant de matière qui sera rendue à la terre, pour les jardins ou pour usage agricole.
Ce qui amène à une constatation regrettable: il y a trop souvent des déchets indésirables mélangés aux déchets verts, et ce parfois volontairement. Nous retrouvons pratiquement chaque semaine des gravats, des ordures ménagères ou autres bien cachés au fond des contenants.
Certains auront peut-être constaté un certain durcissement de nos exigences de tri, conséquence d'un relèvement des exigences de la plateforme de compostage. Les déchets y sont désormais triés systématiquement par des hommes qui y trouvent des choses incroyables. Nous avons pu y voir des déchets plastiques en quantités incroyables, mais aussi des rouleaux de grillage et même des bordures de trottoir en pierre !
Nous attirons donc votre attention sur la nécessité de trier très soigneusement vos déchets verts et d'en retirer tout ce qui n'est pas strictement végétal au sens de coupes de plantes. Les canisses en roseau et planches de meubles n'ont rien à faire ici et doivent être déposés en déchetterie ou aux encombrants.
Même les liens synthétiques utilisés pour le tuteurage des pieds de tomate doivent être retirés. Pour tout vous dire, le déchargement des camions est surveillé et s'il y a trop de déchets indésirables de visibles, le tout est refusé et rechargé dans le camion retourné à son expéditeur...
Pourquoi le tri devient-il aussi sévère ? Premièrement parce que la filière déchets verts n'a pas vocation a traiter les déchets en tous genres des indélicats. Mais surtout pour une question de qualité du produit obtenu. Car si le compost est utilisé par de nombreux paysagistes, l'immense majorité est répandue dans les champs, lesquels produisent des aliments qui finissent dans votre assiette ! Le tri est donc dans votre intérêt.
 
Halte au n'importe quoi !

Certains auront peut-être trouvé un petit papier dans leur boîte aux lettres pour motiver un refus de collecte. C'est un moyen simple de passer le message en expliquant ce qui ne va pas. Il n'y a rien de bien compliqué dans les règles de présentation des déchets verts, c'est pourquoi les refus de collecte sont enregistrés en mairie pour éviter tout malentendu.
Nos exigences diffèrent un peu de celles du Sietrem: nous sommes plus tolérants sur la longueur des branchages car nous n'avons pas à les passer dans le compacteur d'une benne mais il y a une limite raisonnable comme pour tout. Cela concerne surtout le poids et le volume de certains contenants ou fagots; notre camion est plus haut que les bennes à ordures et dans certains cas, même à deux, le chargment est trop difficile.

Merci à ceux qui jouent le jeu, peut mieux faire aux autres. Mention spéciale à ceux qui se sont procuré un composteur individuel et tout notre mépris à ceux qui préfèrent encore jeter leurs déchets dans le fossé en face de chez eux.

Retour de l'éclairage du passage piéton rue Vaillant

L'éclairage du passge piéton situé rue Charles Vaillant, juste avant l'intersection avec la route de Lesches avait été accidenté il y a plusieurs mois, certainement par un camion. Le boîtier était tellement abîmé qu'on ne pouvait même plus l'ouvrir. L'accès y est trop compliqué avec une simple échelle.
Nous avons donc profité de la nacelle louée pour le remplacement des ampoules et l'élagage pour forcer l'ouverture et procéder à la dépose du luminaire.

Tout le côté gauche est tordu

Et les vitres ne sont même pas cassées !
Les dégâts concernent principalement la tôlerie mais aussi le chassis interne, de 4 millimètres d'épaisseur, tordu également. Même si la collision s'est produite très lentement, on a du mal à imaginer comment l'ensemble n'a pas été complètement arraché.
Après un démontage total, tous les éléments tordus ont été redressés avec les moyens du bord. Le résultat n'est pas optimal mais permet au moins de refermer le boîtier. Le circuit électrique n'a demandé qu'une réparation mineure et après remontage et essai, nous avons pu procéder à la repose.


Pour la repose, c'est avec un échafaudage léger que l'intervention à eu lieu


L'éclairage est de nouveau opérationnel et nous avons pu éviter l'achat d'un nouveau luminaire là où beaucoup de communes auraient choisi un remplacement pur et simple. A l'heure du développement durable, on essaye de faire durer les choses...

04 décembre 2011

Un effort de présentation

Quelques plates-bandes de la rue Charles Vaillant ont reçu un traitement paysager dans le but de rendre plus agréable le passage dans cette rue très fréquentée.

C'est mieux bêché et désherbé !

Alors que certains emplacement étaient entretenus par les riverains, et on les en remercie, d'autres étaient tout simplement en friche ou étaient dévastés par le passage de véhicules. Trois plates-bandes ont été bêchées, à la main pour les plus grandes, la dernière ayant requis l'intervention d'un engin mécanique tant la terre était compacte. Et encore, même l'engin a eu du mal !

Une belle longueur...


Ces plates-bandes sont maintenant disponibles pour les riverain qui souhaitent les fleurir à leur convenance, certains ont déjà commencé leurs plantations. Un lit d'écorce de pin maritime a été déposé pour freiner la pousse d'herbes indésitrables, conserver l'humidité et protéger du froid.

Mise en place du paillage à l'écorce de pin.

Une de ces "planches" a été plantée de jeunes pieds d'arbustes variés, sélectionnés pour la diversité de leurs coloris et floraison ainsi que pour la persistance de leur feuillage. Il faudra attendre le retour des beaux jours pour qu'ils s'étoffent et occupent l'espace qui leur a été donné.
En cours de plantation.

Une pierre a été placée à l'angle de cette parcelle qui a été "roulée" par deux fois pendant notre travail, dont l'une lors d'une absence de moins d'un quart d'heure. Le coupable identifié, la pierre se chargera de lui arracher une roue s'il lui prenait l'envie de recommencer à saccager cet espace vert communal. Jusqu'à présent, la dissuasion est efficace...
Reste a espérer que les passants respecteront aussi ces plantations d'agrément en ne laissant pas les enfants les piétiner ou les arracher et en le laissant pas leurs chiens gratter le sol. Ne pas y jeter de détritus, ce serait bien aussi...
Pour finir, nous avons pris en charge l'entretien des plantations de la rue des Coulommières, mises en place et entretenues jusqu'alors par la commune de Chessy suite à un accord passé lors de l'aménagement de la rue. Cet accord étant venu à son terme, vous aurez peut-être vu Jean-Pierre et Jean-Claude effectuer la taille des arbustes.


 Note: Le paillage à l'écorde de pin acidifie le sol. Si cela aide à limiter les mauvaises herbes, cela présente aussi l'inconvénient de dégrader certaines plantes d'ornement. A défaut d'utiliser de l'écorce de coco, neutre, sur toute la surface, on peut en limiter l'usage au pied des plantes utiles et laisser le reste en écorce de pin. On peut également appliquer un amendement calcaire sur le sol pour neutraliser l'acidité. L'acide n'est libéré qu'en très faible quantité et son action se traduit par une décoloration du feuillage des plantes les plus sensibles, rien de bien grave ni d'irréversible.


27 novembre 2011

Des corbeilles à papier un peu partout

Un nouvel arrivant à Chalifert, professionnel du mobilier urbain, nous a offert un lot de corbeilles d'occasion dont notre village était assez dépourvu. C'est une démarche assez rare pour être signalée et saluée.

Une des nouvelles corbeilles en place
Ce sont des conteneurs fixes, fermés à clé, et vraiment conçus pour être vidés facilement, ce qui n'est pas le cas des anciens modèles. Il ssont scellés dans de petites dalles de béton, ancrées par des piquets métalliques ou par des bordures du support.

Les anciens modèles faisaient peine à voir !

Ces corbeilles sont à votre disposition aux implantations suivantes:
- 1 place de la Mairie.
- 1 à l'entrée du parking de la place du Colombier.
- 3 sur la place du Colombier, entre les bancs et à l'entrée de l'école.
- 1 à l'entrée du chemin de halage.
- 1 à l'entrée du city-stade.
- 1 à l'abribus rue Charles Vaillant.
- 2 route de Jablines, au dégagement-parking et près de la pompe à eau.
- 1 allée saint Jacques sur l'accès aux terrains de tennis.
  
Nous effectuons toujours des tournées de ramassage des déchets divers plusieurs fois par semaine et on trouve toujours autant de saletés. La photo ci-dessous montre dans quel état on trouve le préau de l'école chaque semaine, malheureusement l'extérieur est souvent pareil. On voit même, depuis que les nouvelles corbeilles sont posées, des tas de détritus déposés volontairement à côté ! Peut-on oser espérer que les jardinières de la place du Colombier ne servent plus de dépotoir ?

Petite précision: les corbeilles sont là pour vous débarasser de déchets banals comme les mouchoirs jetables, les enballages de bombons, pour vider le cendrier de la voiture... Essayez dans la mesure du possible de déposer les emballages type bouteilles en verre, plastique ou métal dans des conteneurs de tri sélectif. Il serait dommage que l'apparition de corbeilles à papier nuise au tri des déchets...

20 novembre 2011

Travaux de nacelle

Deux ou trois fois par an, nous utilisons une nacelle de location pour diverses interventions en hauteur infaisables à l'échelle. C'est notamment le cas du remplacement des ampoules d'éclairage public. Cette fréquence de remplacement permet de relever la fiabnilité de l'éclairage avec des ampoules récentes, certaines portant une marque disparue depuis près de dix ans ! Cela n'empêche malheureusement pas des défaillances quelques jours seulement après la tournée de remplacement...

L'entretien du réseau d'éclairage ne se limite pas au remplacement des lampes, les câbles d'alimentation sont par endroits pris par la végétation, ce qui nécessite une taille sévère des arbres et herbes grimpantes.

Taille des brachages pris dans les fils électriques.
Ci-dessus, rue Jean de la Fontaine, en dessous, chemin de Meaux. Une fois les opérations prioritaires effectuées, le temps restant y est passé à tailler les nombreux arbres se prenant dans les fils.
Débarrassé de cet amas végétal,  le fil est remonté de près d'un métre !

 Il n'y a pas que l'éclairage public qui soit envahi par la végétation. Ici, un bâtiment appartenant à la commune recouvert de lierre. Les pousses avaient pris des volets, des tuiles, la cheminée et l'antenne TV.
 La configuration des lieux ne permettant pas d'approcher le véhicule porteur plus près, la photo ci-dessous illustre le résultat: il n'a pas été possible de tout retirer. Le retrait du reste est désormais à la discrétion du  voisin.
                                          

Il y a encore de nombreux endroits où la végétation encombre les réseaux aériens. Nous ne pouvons intervenir que sur celui de l'éclairage public, ceux de l'électricité domestique et du téléphone, appartenant à leurs exploitants, ne sont pas de notre compétence. Concernant le réseau d'éclairage public, la quantité à traiter est tellemnt importante que nous n'avons pas d'autre choix que de fractionner nos interventions. Les nacelles sont des engins difficiles à louer car très demandés. La disponibilité n'est pas le seul problème; le coût en est assez élevé et le budget correspondant forcément limité. Nous nous efforçons de rentabiliser au mieux chaque utilisation de nacelle et à défaut de pouvoir tout traiter rapidement, nous faisons en sorte que ce soit fait pour un bout de temps. Progressivement, nous parviendrons à un équilibre entre locations d'engins et besoins en taille.

A noter:
Nos interventions ne concernent que les arbres et végétaux du domaine public. Tout ce qui est sur propriété privée incombe aux propriétaires et relève de la responsabilité civile.

06 novembre 2011

Les élections se préparent longtemps à l'avance

Il n'y a pas si longtemps que cela, les panneaux d'affichage électoral étaient en bois, une planche d'aggloméré clouée sur deux piquets. Efficace mais rustique, c'est le moins qu'on puisse dire. C'était moche, lourd, encombrant et difficile à faire tenir debout.

Puis vinrent les panneaux métalliques, en acier galvanisé. Ils ont été livrés avec des fourreaux à sceller pour un montage et un démontage facile mais nous n'avions pas eu le temps nécessaire pour une pose correcte et la précipitation ne donne jamais rien de bon et les panneaux n'étaient pas droits ni faciles à poser/déposer. Fort heureusement, le remaniement a tôt fait disparaître l'horrible barre de béton au pied de la haie du terrain de boule.
L'agrandissement du parking terminé, il fallait mettre en place un nouveau dispositif de support des panneaux pendant que le temps s'y prêtait. Ne disposant plus de tous les fourreaux d'origine, il a été choisi d'en réaliser d'autres par nous-mêmes.
Débit, assemblage et soudure en série
Un travail de serrurerie sans grande difficulté a permis de créer un jeu complet de fourreaux parfaitement adaptés en dimension et permettant de compenser la pente de la rue Braille.

En cours de pose des fouureaux, des panneaux en place proUvent l'efficacité du système
Les fourreaux sont jumelés pour faciliter l'alignement, surtout au moment de les sceller dans le béton. Pour cela, un traçage préalable a été réalisé au sol avant le forage des trous et un gabarit spécial a été réalisé pour placer les fourreaux à la verticale avec le bon entraxe. Les panneaux sont ainsi alignés et bien droits.

Un gabarit sur mesure pour régler l'entraxe et la verticalité sur deux plans.


Les panneaux ont vu leur broche d'alignement allongée pour compenser la pente du sol alors qu'ils sont prévus pour un sol horizontal. Une peinture de galvanisation à froid protège le rajout.

Les fourreaux sont obturés par des bouchons en plastique empêchant les débris divers de les remplir.

Si les panneaux métalliques sont plus grands et aussi lourds que ceux en bois, ils sont plus faciles d'entretien (décollage des affiches au nettoyeur haute pression au lieu de grattage à la spatule puis peinture). Le système des fourreaux a été prévu pour pouvoir être étendu si le nombre de panneaux devait être augmenté.





28 octobre 2011

Réparation du pilier Place du Colombier

Les piliers du portique d'entrée du parking place du Colombier ne sont pas tout jeunes. Pourtant, ils sont les témoins du passé de cet endroit et ont été conservés lors de l'aménagement de la place comme éléments de décor.
Si les deux montrent des signes évidents de dégradation dûe au climat, l'un a également souffert du passage de véhicules mal maîtrisés. Ainsi, 3 moellons ont-ils été arrachés à la base, laissant un spectacle désolant.



Les moellons ont été récupérés et stockés près de deux ans avant que l'on puisse s'occuper de ce problème.


3 pierres manquantes et celle de base déscellée !
  Au moment de remettre la première pierre en place, celle du dessous se révèle être déscellée. Après son démontage, on s'aperçoit que le mortier d'origine est totalement dégradé, imposant donc son remplacement total.


Remontage en cours avec les pierres d'origine, soigneusement conservées.
 Le remontage a été effectué au mortier à la chaux, matériau traditionnel des constructions anciennes qui a la propriété de durcir dans le temps grâce à une réaction chimique interne. La réparation se veut donc durable.


Le résultat, l'ednuit du haut n'est pas encore sec.
 La partie supérieure a reçu une reprise d'enduit de façade ton pierre, dont la teinte a été légèrement modifiée pour s'approcher de celle de l'ancien revêtement. 


Vue depuis le carrefour.
 Le reste de l'enduit a été utilisé pour recharger le côté du pilier, là où se trouvait l'ancien muer d'enceinte des dépendances de la ferme. L'autre pilier a également reçu quelques retouches de mortier et d'enduit, ce dernier incomplètement car il n'était pas prévu au départ du chantier.
Certes, ce n'est pas une restauration dans les règles de l'art et le résultat n'est pas à la hauteur des bâtisseurs d'autrefois, mais c'est une démarche de préservation dans la mesure de nos moyens et que le temps et la pollution se chargeront de patiner jusqu'au jour où tout cela passera totalement inaperçu.

16 octobre 2011

Coup de jeune au lavoir Canet

Notre peintre Nathalie a reçu pour mission de rafraîchir les boiseries du lavoir de la Ruelle Canet, lequel n'avait pas reçu de soins depuis sa restauration. Les planches des sous-pentes n'avaient jamais été traitées, les structures se sont fendues (travail normal du bois) et le vernis s'est écaillé au point de disparaître par endroits.

Le lavoir Canet en cours de peinture
Nathalie n'aura pas eu la tâche facile. Entre les travaux d'assainissement barrant la route et le sol en pavés rendant les échelles instables, le froid, le risque de tomber à l'eau, le bruit  du groupe électrogène et la proximité des pelleteuses...

La photo ci-dessus montre la différence avant/après, l'avant-plan montrant le résultat de l'application de la lasure, l'arrière-plan montre le bois à nu.
Il aura fallu au préalable poncer les structures pour effacer des tags montrant la stupidité de leurs auteurs envers un des rares témoins historiques du patrimoine de Chalifert.


Cette action permettra au lavoir de mieux résister aux attaques du temps. D'autres interventions seraient nécessaires pour poursuivre sa conservation mais représentent un travail significatif, malheureusement non prioritaire. Ce n'est pas pour autant un renoncement définitif, on aura bien l'occasion d'y revenir.

Vous avez dit polyvalence ?

Dans une petite commune ou le service technique n'est pas divisé par corps de métiers, les agents se doivent de maîtriser le plus possible de techniques différentes. C'est ce qui permet d'être réactif selon les besoins immédiats ou planifiés, dans la mesure des moyens disponibles bien sûr.

Certaines de nos interventions sont demandées par des habitants, d'autres par les élus, et dans certains cas par la fatalité (chutes d'arbres, accidents...). Si une partie du travail est récurrente, comme l'entretien des esaces verts ou la propreté du village, la routine est absente des autres situations qui se présentent.
On peut donc faire de la manutention de cartons un jour, faire le vitrier le matin, le plombier l'après-midi, une autre journée commençant par de la serrurerie et finissant par de l'électricité, entrecoupée de maçonnerie. De quoi se changer les idées !



Remplacement d'une vitre sur la porte d'un logement communal.

Remplacement d'un robinet d'un logement communal.

Réparation du loquet du grand portail de la cour d'école.
Les enfants sont un bon test de résistance aux efforts!

Câblage d'une ligne électrique à la bibliothèque pour
ajouter un radiateur dans les toilettes.

Si nous ne sommes spécialistes dans aucun de ces métiers, il nous est nécessaire de les pratiquer pour les nécessités du service. bien sûr, nous avons conscience de nos limites et faisons intervenir des entreprises dès que les travaux demandés sortent des "affaires courantes". La sécurité prévaut en toutes circonstances et dans le cas récent d'une fuite de gaz à l'école, notre intervention s'est limitée à la coupure générale du gaz et à la ventilation des locaux en attendant l'intervention d'un spécialiste.

Ce blog vise à vous montrer ce que vous ne voyez peut-être pas, et surtout à balayer certaines idées reçues. On fait de notre mieux; on n'arrive pas à contenter tout le monde. Certains sont très gentil savec nous, d'autres nous prennent pour des moins que rien. Tant pis pour eux, nous on continue à travailler pour le bien de la collectivité, selon les instructions hierarchiques.

"L'intérêt du plus grand nombre l'emporte sur celui du petit nombre, ou d'un seul" Spock, Star Trek.

Cela n'empêche personne de demander un service ponctuel, c'est à négocier directement auprès du Maire, mais c'est comme tout, il faut savoir rester raisonnable et surtout rester courtois. Nous sommes des citoyens à part entière et avons le même droit au respect que tout le monde, ni plus, ni moins. C'est tellement plus agréable quand on se parle avec le sourire...

08 octobre 2011

Peinture de mobilier urbain

L'escalier d'entrée de la mairie s'est vu équiper de rampes, en remplacement de celles qui équipaient le mur jadis et disparues depuis longtemps. Cette réalisation de Stéfano Tulisso se veut autant fonctionnelle que décorative, le style étant celui que l'artiste a utilisé pour les portiques d'entrée de ville et les panneaux indicateurs.

Les potelets de la rue Charles Vaillant ont vu leur couleur uniformisée, les anciens couleur marron devenant verts comme les nouveaux. Leur nouvelle livrée sèche, ils ont reçu de nouvelles bandes rétroréfléchissantes pour la visibilité de nuit.

Un potelet cassé à ras du sol a dû être remplacé dans le même temps.


Les potelets de la sortie de la rue Saint Jacques, face au cimetière, ont également reçu des bandes réfléchissantes, tout comme les deux nouvellement implantés sur le parking de la mairie pour protéger un coffret électrique.

Dernier élément en date, l'enseigne de la salle polyvalente désormais baptisée Claude Perryer et réalisée également par Stéfano Tulisso.
Un chantier sous haute surveillance !


22 septembre 2011

Rentrée active

Cette rentrée scolaire 2011 aura été spéciale.
Pendant les travaux de peinture de la maternelle, celle-ci a été cambriolée. Les petites frappes qui ont monté ce coup faramineux ont cassé une vitre pour s'emparer de matériel informatique obsolète, objet d'un don de particulier, qui servait à l'éducation des enfants. Un panneau provisoire a été posé en attendant le nouveau vitrage, qui a été posé avant la rentrée. Si aucun dégât n'est plus visible, les enfants manquent désormais d'un moyen pédagogique qui était apprécié...
Quant aux branques braqueurs, on leur souhaite un bon apprentissage de l'alphabet avec leur nouveau matériel ! Cet acte est non seulement révoltant mais il est aussi extraordinaire de stupidité. Ca fera beau dans leur casier judiciaire: "casse de la maternelle de Chalifert", belles rigolades en perspectives dans les maisons d'arrêt !


Moins grave, mais tout aussi gênant, est le blocage de la serrure du portail d'entrée à la maternelle le matin de la rentrée. Le mécanisme usé s'est coinçé et il a fallu découper le métal pour ouvrir les portes. Une serrure neuve est désormais en place.

D'autres interventions au groupe scolaire ont déjà été nécessaires depuis: déblocage d'un mécanisme de chasse d'eau, refixation d'un luminaire du préau, retouches de peinture à la salle claude Perryer, remplacement d'ampoules et tubes au centre de loisirs...

Le groupe scolaire de Chalifert est l'équipement majeur de la commune. Il se trouve d'ailleurs être d'une dimension assez importante pour un village de cette taille. Il est donc l'objet d'une attention constante et évolue en permanence.

03 septembre 2011

Travaux divers été 2011

Les vacances scolaires d'été sont l'occasion de différentes interventions autour du groupe scolaire.
Ainsi, une serrure défaillante sur une porte de toilettes a dûe être détruite pour permettre son remplacement. On ne s'attend pas, en signant pour ce boulot, à devoir entrer par effraction à cet endroit...




Si le nombre d'élèves augmente dans certaines classes, il faut le matériel pour les accueillir. Ici, le montage des tables.


La maternelle a reçu une nouvelle couche de peinture sur ses fermetures, l'ancienne présentant des écailles.

Début des travaux de peinture (côté droit)


Côté salle polyvalente Claude Perryer, une des anciennes cuisines a été équipée d'étagères pour le rangement du matériel de sport de l'école.
Version cuisine en cours de démontage


Version rangement d'équipents en cours de montage

Pour le centre de loisirs, les cabanes en bois ont été améliorées par la pose d'une couverture en bardeaux bitumineux.

Retour à la maternelle où des prises électriques ont été ajoutées pour fciliter l'usage des équipements électriques éducatifs.


Dans la cour de l'école primaire, une plaque a été scellée au mastic pour la rendre étanche. Suite à plusieurs inondations du sous-sol du château et des ex-cuisines de la salle polyvalente, nous avons déterminé que l'eau s'accumulait dans une cuvette de la cour de récréation, où se trouve cette plaque, et que l'eau parcourait des gaines de câbles en quantités importantes. Des pluies intervenues après la pose ont confirmé le succès de l'opération. 

Voici ce qui se passe quand un intervenant extérieur monte sur une rampe d'escalier de secours pour monter sur le toit du château. Des plaques intermédiaires ont été utilisées pour refixer la rampe et il n'y paraît plus.

Ce ne sont là que des exemples, certaines interventions ne demandent que quelques minutes comme le recollage d'une plinthe en bas d'un mur du centre de loisirs, le remplacement de tubes d'éclairage fluorescent, le déblocage d'une porte de machine à laver, le clouage d'une baguette en bois...