08 juillet 2012

Marathon de Marne et Gondoire 2012

Comme chaque année, la communauté de communes de Marne et gondoire a organisé son marathon. Devenu un événement important de la région, il bénéficie d'une forte réputation grâce à son parcours atypique.

Se devant de traverser toutes les communes membres, il a cette année traversé Jablines pour la première fois, amenant une modification du parcours sur Chalifert. Cependant, le principal point d'attrait sur notre territoire a été conservé: le passage sur le pont et le tunnel ferroviaires désaffectés. Comme d'habitude, nous avons préparé l'endroit pour le passage des coureurs.

L'année dernière, l'éclairage aux flambeaux, ces derniers étant usagés, avait atteint ses limites et ne pouvait plus être utilisé une fois de plus. nous avons proposé un éclairage au sol par des guirlandes lumineuses similaires à celles qui illuminent l'église lors des fêtes de fin d'année.
Marne et Gondoire a fourni les guirlandes, mais à LED et... bleues !


L'effet est étonnant et donne à la voûte un aspect surréaliste. Le parcours est parfaitement matérialisé, il n'y a plus de fumée ni d'odeur d'huile brûlée, ce qui est un énorme gain en confort pour tous. De nombreux coureurs, habitués aux éditions précédentes, ont apprécié positivement.

 Un peu moins appréciée, est la faible puissance d'éclairage et sa dispersion en tous sens. Certes, c'est joli, mais ce n'est pas le premier but recherché: il faut éclairer le sol irrégulier pour éviter les chutes. De ce côté là, les guirlandes à LED sont aussi économes en énergie qu'en efficacité.
Quand on reste dans le tunnel un certain temps, l'oeil s'habitue à l'obscurité et on profite pleinement de l'ambiance. Mais pour une personne qui vient de l'extérieur ensoleilé et qui entre en courant, l'accommodation est plus difficile. L'expérience des années précédentes (témoignages à la sortie du tunnel), nous a fait poser un phare halogène à l'entrée, dirigée vers le sol des premiers mètres le temps que la vision s'adapte.

D'après certains témoignages, les guirlandes auraient pour effet d'éblouir plutôt que d'éclairer le chemin. La remarque a été entendue mais l'expérience des flambeaux sur leurs piquets (donc plus près des yeux et "aveuglant" plus) puis posés directement au sol a montré que l'éclairage bas était plus efficace. Rien ne vaudrait un éclairage par le haut mais les contraintes seraient insurmontables pour un événement ponctuel.

On ne peut malheureusement rien non plus contre les flaques d'eau dûes aux infiltrations ni contre les irrégularités du sol. L'endroit appartient à RFF et nous ne pouvons pas y toucher. Il est bon d'ailleurs de rappeler que pour cette raison, l'accès au pont et au tunnel sont en principe interdits...

 Un effet secondaire inattendu de l'éclairage LED est l'apparition de marquages fluorescents sur les murs du tunnel, quasi invisibles avec l'éclairage électrique traditionnel ou avec les flambeaux. Certains coureurs portant des vêtements ou chaussures fluos prenaient un aspect fantômatique ou d'homme invisible dont seuls les vêtements dansent dans le noir !

Il est tout de même regrettable que l'endroit soit désert lors de cette manifestation. Défaut de communication ? Manque d'intérêt ? Toujours est-il que le tunnel et le pont sont propices à toutes sortes de thèmes d'animation à l'occasion du marathon et que l'occasion pourrait être mise à profit pour faire remarquer Chalifert par une ambiance festive et la mise en avant d'un patrimoine remarquable. Le potentiel est énorme et il y a de quoi bien s'amuser...

Travaux divers

Voici quelques activités qui ne justifient pas un message à elles seules, rassemblées pour illustrer la diversité de l'action d'un service technique communal. Certaines sont visibles, d'autres sont tellement discrètes qu'elles passent totalement inaperçu. Et pourtant...

Il y a par exemple l'entretien du matériel dont l'usage intensif amène parfois à des incidents. Un tracteur glisse pendant une opération de tonte de l'herbe mouillée sur un terrain en pente et heurte des branches qui cassent le carénage. L'épisode pluvieux de la fin du printemps aura été pénible pour tout le monde.
Sur le camion, le faisceau électrique passant sous le chassis était mal fixé et s'est décroché. Les fils électriques frottant au sol se sont usé et ont déclenché diverses pannes. Il a fallu trouver une fosse pour intervenir sous le véhicule et réparer de sorte à ce que le problème ne se reproduise pas.

Dans la cour de l'école primaire, le vent a arraché une partie du revêtement de toiture de l'abri en bois. L'étanchéité a été restaurée et la fixation améliorée sur les parties déplacées.

Allée Saint Jacques, intersection avec la rue Braille: le panneau stop a été arraché par un véhicule. Le poteau a dû être coupé à ras du sol. Quelques mètres avant, un panneau annonçait un passage piéton...inexistant ! Le panneau stop a donc été posé à sa place, le marquage au sol matérialisant la ligne d'effet du signal. Le panneau est désormais visible de plus loin puisqu'il n'est plus caché par le poteau électrique en béton.

L'obstacle est supprimé: le nouveau panneau remplace l'ancien
  Cour de l'école primaire, et arrière de la bibliothèque: en prévision des travaux de construction du futur préau deux arbres ont été abattus. Celui de la cour était pourri à coeur, l'autre n'avait plus de coeur du tout !

 Bâtiment communal rue Vaillant: reprise d'étanchéité de toiture. Parfait exemple de ce que personne ne voit...


On ne compte plus les séances de manutention de tables, chaises et tatamis, lesquelles ont lieu plusieurs fois par semaine. On ne compte pas non plus les innombrables réunions de chantier ou de visites techniques auxquelles le responsable du service doit assister pour la planification et le suivi des gros chantiers, ainsi que pour la surveillance des installations de sécurité.
Une telle visite peut se solder, par exemple, par le remplacement de plusieurs prises électriques dans les zones techniques de la salle polyvalente ainsi que des blocs automomes d'éclairage de secours. Ce genre de défaut doit obligatoirement être corrigé rapidement et encore une fois, ce n'est pas parce qu'on n'est pas visibles qu'on ne fait rien...

Côté espaces verts, il est vrai que nous avons du mal à suivre. L'alternance exceptionnellement longue de pluie et de soleil favorise une croissance très forte des herbes qui dépasse nos capacités de traitement. Habituellement, en cette période de l'année, la pluie est bien moindre et les herbes sont sous contrôle, avant de jaunir au mois d'août qui est alors beaucoup plus calme...
Bon, la nature manque d'eau, on nous le répète assez souvent, alors il faut accepter les choses, du moins les prendre comme elles viennent.

05 juillet 2012

Réparation des routes: une expérience

L'usure des routes de Chalifert est un problème permanent contre lequel il est difficile de lutter. Les raisons ont déjà été évoquées dans ce blog. Habituellement, nous utilisons de l'enrobé à froid pour les réparations et quelques essais de traitement sur des surfaces plus grandes ont donné des signes encourageants.

Si les réparations tiennent le plus souvent, c'est généralement la bordure qui finit par céder et le trou continue à se propager. La succession de rebouchages crée des suites de bosses tout aussi désagréables que les trous. A certains endroits où le revêtement était très usé, nous avions tenté une application assez étendue et le temps a montré que la tenue était meilleure qu'un simple rebouchage.

Pour cette campagne de réparation, nous sommes allés plus loin et avons pour la première fois utilisé de l'enrobé chaud et un compacteur à rouleaux !
L'enrobé chaud a des exigences de mise en oeuvre que nous ne pouvons pas toutres respecter mais offre quand même l'énorme avantage de se solidifier en quelques dizaines de minutes au lieu de plusieurs semaines et ne refond pas dès que le soleil tape un peu...
Le compacteur à rouleaux est également un outil précieux dans le sens où son efficacité est très supérieur, avec ses 675kg et ses vibrations, comparé aux 600kg sans vibration d'une roue de notre camion ou des 75 kg d'une plaque vibrante.

En plusieurs endroits, nous avons eu l'occasion de réaliser d'assez grandes plaques, principalement pour corriger le profil de voies déformées, le reste étant des trous traités individuellement.
Rechargement allée St Eloi
Certes, cela ne résout pas le problème structurel qui cause la dégradation mais il est permis d'espérer une durée de vie des surfaces reprises nettement supérieures. Du fait de la dureté acquise très rapidement, les véhicules passant peu après l'application font moins de dégâts.
Cette campagne a été menée sur l'allée Saint Eloi, le chemin du Mur au Prieur, une partie du chemin de la Haillette et du chemin de Meaux. Bien que partielles, ces réparations représentent 10 tonnes  d'enrobé, entièrement déposé à la pelle et ratissé avant compactage. C'est un travail exténuant, en fait la plus éprouvante de toutes nos missions, et on espère être récompensés de tous ces efforts par une résistance et une durabilité fortement augmentées des zones traitées.
Presque 10cm de creux de chaque côté !

Maxime a les bras en compote :-)

Une autre expérience a eu lieu quelques semaines plus tôt: une entreprise a présenté une machine embarquée sur un camion qui nettoie les trous, y pulvérise une émulsion de bitume et ajoute du gravillon. L'engin, diablement moderne, semble efficace mais les routes chaliféroises ne sont pas un terrain favorable, toujours à cause de l'absence des sous-couches normalement requises, de la présence de sources...