18 septembre 2014

Danger dans les poubelles

Le Sietrem, organisme qui gère le traitement des déchets pour Chalifert et de nombreuses autres communes, signale un accident de collecte d'ordures ménagères qui n'aurait jamais dû arriver.

Le 5 septembre 2014, lors d'une tournée dont la localisation n'a pas été précisée, deux "rippeurs" de la société Derichebourg ont reçu au visage des projections d'un produit dangereux lorsque une bouteille de déboucheur de canalisations a été écrasée par le compacteur de la benne. Gravement brûlés, ils ont évidemment été hospitalisés et ils risquent des séquelles permanentes aux yeux.

Une enquête de police a été lancée pour déterminer les responsabilités dans cette affaire et celui ou celle qui a jeté cette bouteille de produit dangereux va avoir de sérieux ennuis...
Les projection de produit n'ont ici touché que les agents de collecte mais ils auraient aussi pu atteindre des passants, vous, vos enfants.

Le Sietrem précise que ce genre d'accident n'est malheureusement pas rare et rappelle régulièrement les consignes de tri des déchets. Il existe une filière pour chaque type de déchets, toutes financées par la fiscalité donc avantageuses pour chacun, et rien ne peut justifier les mélanges.
Les mélanges, justement, ça peut aussi être différents produits chimiques qui se combinent une fois libérés dans un conteneur et génèrent un produit extrêmement dangereux dont les émanations ne laissent aucune chance à celui qui les respire. Certains gaz ainsi libérés étaient utilisés pendant la première guerre mondiale comme gaz de combat envoyés sur les tranchées adverses !

Pensez donc aux hommes qui débarrassent vos déchets pour gagner leur vie et ne rajoutez pas le danger à la pénibilité de leur travail. Merci pour eux.

Ci-dessous des exemples de produits qui ne doivent jamais être mis à la poubelle mais plutôt déposés en déchetterie. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.


Vous pouvez trouver en mairie, sur la table basse à l'accueil, des documentations utiles sur l'élimination des déchets par le Sietrem (les déchets acceptés/refusés), les déchetteries et leurs horaires d'ouverture, etc.

A noter qu'il y a tout de même une anomalie dans le fait d'acheter des produits pour en jeter la majeure partie ensuite. Il y aurait des pratiques alternatives qui consisteraient d'abord à acheter des quantités moindres, à choisir des produits moins nocifs ou des méthodes permettant de s'en passer. Ensuite, lorsqu'il y a des restes, pourquoi ne pas proposer des échanges avec ses voisins ? Le marché du bricolage est tel qu'il y a forcément près de vous quelqu'un qui pourrait faire usage d'un reste de peinture, de décapant, de plâtre...

17 septembre 2014

On pousse les murs !

Avec la nouvelle configuration du groupe scolaire, il y avait deux dortoirs au même niveau, celui du château a donc été supprimé et le centre de loisirs s'est donc agrandi.

Quand la maternelle était dans le bâtiment de l'actuelle bibliothèque, il fallait un dortoir pour la maternelle et un autre pour le centre de loisirs pour ne pas avoir à "convoyer" les enfants par l'extérieur. A cet effet, la grande salle du rez-de-chaussée du château avait été divisée par une cloison pour créer un dortoir pour le centre de loisirs.
Avec l'arrivée de la maternelle dans ses locaux actuels au même niveau, il y avait double emploi.Le dortoir de la maternelle étant mieux conçu, celui du centre de loisirs a pu être supprimé au profit d'un gain de place conséquent.

Début du démontage de la cloison
 La cloison ayant été ajoutée après la rénovation initiale, il a été assez facile de reconstituer le faux plafond. Un peu de boiserie pour cacher le raccord, une retouche de peinture et c'est comme si la cloison n'avait jamais existé.
La salle est désormais beaucoup plus grande et lumineuse. Les dispositifs de réduction du bruit ont été redisposés pour maintenir leur action. Depuis cette photo, le sol a été recouvert d'un revêtement plastifié par une entreprise spécialisée.


14 septembre 2014

Un tracteur plus gros

Vous avez peut-être remarqué que nous avions depuis quelques mois un nouveau tracteur, plus gros que les deux autres. Les troubles climatiques ont fait que nous avons peu eu l'occasion de nous en servir et de vous le présenter.

Il a en effet été acheté pour l'hiver 2013/2014, avec une lame à neige pour dégager les routes. Mais il n'a pas neigé cet hiver et l'équipement n'a pas servi. Étonnante coïncidence, le même phénomène s'était produit avec notre première lame de déneigement...
Pour cet été, une tonne à eau a été achetée pour remplacer notre système d'arrosage à base de cuve dans le camion. Cela nous obligeait à énormément de manutention et la configuration actuelle, même avec les problèmes techniques qu'elle présente, est nettement meilleure. Encore une fois, le climat nous a joué des tours et la pluie fréquente a fortement diminué le besoin en arrosage.

Le tracteur en lui-même:
D'un gabarit supérieur aux deux autres, il permet des opération nécessitant plus de puissance. La tonne à eau est par exemple d'une capacité de 1200 litres, soit 1,4 tonnes à remonter dans les côtes !
Très heureux progrès, il est équipé d'une cabine climatisée. La conduite des petits tracteurs sous la pluie est très désagréable, elle devient extrêmement pénible en période hivernale. Avec cet engin, les opérations de déneigement devraient être bien plus faciles grâce à la protection qu'offre cette cabine.
La conduite n'est est pourtant pas spécialement plus facile et le gabarit et la puissance imposent d'être titulaire du permis de conduire. S'il manœuvre très bien, il est aussi très sensible aux défauts de la route et il faut vraiment bien le tenir, d'autant plus qu'on est très secoué dedans car il n'y a pas de suspensions !

Autre événement ayant influé sur l'utilisation, le tarissement de la source alimentant le lavoir de la ruelle Canet. Ce lavoir ne se remplit plus que par les précipitations qui s'écoulent par les toitures, ce qui ne suffit plus pour assurer notre consommation. Nous sommes obligés d'aller pomper dans le canal de Chalifert, à la sortie du tunnel entre les deux écluses, côté Ermitage. Espérons que la source retrouvera son cours: l'arrosage, ce n'est pas seulement irriguer les plantations des jardinières et suspensions, c'est aussi remplir les cuves des jardins partagés, soit plusieurs mètres cubes les jours les plus chauds. Aller chercher l'eau au canal plutôt qu'au lavoir prend beaucoup plus de temps.
Pour beaucoup, les conséquences du réchauffement climatique sont floues et lointaines, les signes concrets sont pourtant bien là...


12 septembre 2014

Attention aux potelets

Plusieurs potelets ont été remplacés rue Pasteur. Absents depuis longtemps, il sont sans doute oubliés des automobilistes qui pourraient être surpris s'ils venaient à monter sur le trottoir.
 En effet, nous utilisons désormais des potelets pleins pour augmenter leur résistance aux véhicules des conducteurs indélicats ou distraits. Soyez donc prudents, ces potelets peuvent faire beaucoup plus de dégâts que les anciens qui pliaient et la tentation de rouler dessus pour s'en débarrasser n'est vraiment pas une bonne idée.

 Il nous arrive plusieurs fois par an de voir des véhicules heurter les bornes en béton le long de l'église ou la bordure de la terrasse du café nature, généralement avec une destruction de roue(s) à la clé. Tous ces dispositifs ont pour but de participer à la limitation de la vitesse des véhicules. Malgré cela, il y a toujours des conducteurs pour chercher à passer les obstacles en force et qui évaluent mal la situation. Tant qu'ils ne heurtent que des bornes ou potelets, ils s'en sortent à bon compte. Mais le jour où un piéton sera touché...

La circulation à Chalifert est parsemée de chicanes qui, outre la réduction de vitesse, permettent de disposer de quelques places de stationnement. Le franchissement de ces chicanes dans de bonnes conditions suppose une bonne entente entre automobilistes. Si chacun anticipe suffisamment, s'arrête pour laisser passer les véhicules déjà engagés et leur laisse assez de place, tout devrait bien se passer. Ça se complique dès qu'un bus ou un camion est impliqué, mais quand les règles simples sont appliquées, ça passe.
S'arrêter, laisser passer fait perdre moins de temps que forcer le passage et se retrouver bloqué... à méditer.

07 septembre 2014

On joue les maçons

On nous confie parfois des missions quelque peu en dehors de nos attributions habituelles, telles la pose de fourreaux et chambres de tirage pour lignes téléphoniques, décrite dans un message précédent. Cette fois, c'est le montage de piliers de portail, là aussi sur une propriété privée.

L'origine de cette intervention est un accord gagnant-gagnant entre le propriétaire et la Mairie, pour faciliter le passage du camion de collecte des ordures ménagères qui heurtait soit le pilier existant, soit la borne incendie en face. L'accord consistait donc à "mordre" sur le terrain privé moyennant la reconstruction de piliers en remplacement de ceux rendus inutilisables par le déplacement de l'accès à la propriété.

La modification de la voirie a été opérée lors de la réfection de l'allée St Éloi et cette phase terminée, la Mairie devait honorer sa part de l'accord. Ce fut chose faite avec la construction de deux piliers en béton armé coulés dans des boisseaux décoratifs et sur massifs coulés également.
Après avoir franchi l'obstacle du bord des fondations des anciens piliers, les trous ont pu être avancés grâce à la tarière hydraulique de notre Bobcat. Deux blocs de 60 cm de côté pour 80 cm de profondeur assurent l'assise des piliers.
Dès le début, mauvaise surprise: de la grosse ferraille et du béton juste là où on veut creuser !

 
 Les grandes lignes du chantier avaient été préparées à l'avance, mais la partie réalisation était une première pour nous qui ne sommes pas maçons. Réglage du niveau, de l'aplomb, compensation de la pente du terrain, alignement, etc, autant de paramètres que nous ne sommes pas habitués à gérer et qu'il a fallu surveiller de très près.
 Les boisseaux sont montés au mastic-colle polyuréthane et sont ensuite remplis de béton.
 Le chantier s'est terminé au bout de quelques jours, entrecoupés d'autres activités, et les piliers sont désormais prêts à recevoir un portail. Les deux parties prenantes de l'accord ont tenu leurs engagements.
A cet endroit, la voirie est refaite et le passage y est plus facile, la borne incendie a beaucoup moins de risque d'être arrachée par un camion et le riverain a de nouveau des piliers pour son portail. Pour reprendre une célèbre expression de Jacques Martin: "tout le monde a gagné" !

De notre côté, il est à noter une anecdote dont on rigole malgré le fond détestable: nous voyant travailler depuis plusieurs jours, en tenue de travail, avec le matériel de la mairie, pendant les heures de service, une personne a téléphoné en mairie pour demander "s'il était normal que les employés municipaux travaillent au noir chez un particulier ?" !!!
C'est malheureusement un exemple affligeant de ce que certaines personnes pensent de nous. Sommes-nous vraiment stupides au point de prendre un risque pareil d'après vous ?
Au lieu de nous prêter des intention malhonnêtes sans savoir, nous adresser la parole est une manière très simple d'éviter tout malentendu.
Ce blog essaye de vous informer sur ce qu'est notre travail. Certes, ce n'est pas en temps réel et il peut se passer un certain temps entre l'action et le récit, mais c'est tout de même une preuve que l'on n'a rien à cacher, au contraire, on vous montre ce que vous n'auriez probablement jamais su autrement...