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22 septembre 2023

Nouveau tracteur

 Il y a quelques années, nous disposions de deux tracteurs pour agir un peu partout dans le village. Usés au delà du raisonnable, ils ont fini par être retirés du service, un autre tracteur plus gros ayant pris le relai.

Mais ce n'est pas de ce gros tracteur qu'il s'agit ici mais bien d'un autre, du même gabarit que les anciens. Plus précisément, le successeur dans la gamme, une version modernisée.

Chez le concessionnaire

 Le gros tracteur a l'inconvénient de ne pas passer partout et il est surtout amené à remplir d'autres missions. Il porte la lame à neige en hiver, et depuis l'année dernière une épareuse pour faucher les accotements, talus et fossés.
Le petit tracteur nous ramène la maniabilité et la disponibilité quand le gros est affecté à d'autres tâches. De plus, il permettra d'utiliser à nouveau les remorques que nous avions conservées.

Version modernisée, mais si proche... l'usage ne change pas vraiment, juste quelques détails.
Des sécurités ajoutées ici et là au gré des nouvelles normes, rien de bien révolutionnaire. Par contre, un ajout fort appréciable: un système d'attache rapide du plateau de tonte.
L'ancien système demandait beaucoup de manipulations et ne pouvait se manipuler qu'à deux personnes. Cette nouvelle version du plateau est équipée de rampes pliables et d'un système d'accouplement automatique du cardan de prise de force. On roule par dessus et ça se branche tout seul, il n'y a plus qu'à replier les rampes et verrouiller le système d'attache.
Voilà qui facilite énormément la maintenance !

 Les rues de Chalifert verront donc à nouveau le petit tracteur remplir des missions en tous genre: tonte, ramassage de déchets, transport d'équipements ou matériaux.

 

16 juillet 2022

Débroussaillage: les grands moyens

 En lisant les articles de ce blog, vous comprenez que notre domaine d'action est très étendu. Si cela nous permet d'être réactifs et plutôt autonomes, cela nous accapare également et il nous est souvent difficile de suivre la croissance des végétaux.

En effet, nous sommes fréquemment en retard sur l'entretien des espaces verts malgré une présence quasi-permanente sur le terrain.
Pour nous faciliter le travail, la municipalité a accepté de nous équiper d'une épareuse. Ce nom barbare désigne un appareil que vous avez certainement déjà vu à l'œuvre au bord des routes quand les tracteurs du Département ou des sociétés d'autoroutes entretiennent les accotements.

Photo: J. Capomassi

L'accessoire se monte à l'arrière du tracteur et dispose d'un bras articulé qui porte une tête de coupe à fléaux. C'est bien sûr un engin de taille réduite, adapté à notre modeste tracteur, mais il présente des avantages certains par rapport aux simples débroussailleuses.
- Il est beaucoup plus puissant et traite une bande de 60cm de large en une seule passe. 
- Le bras permet d'agir aussi bien à plat que sur les talus et dans les fossés.
- Il permet d'épargner beaucoup de temps et de fatigue en réduisant le temps de débroussaillage classique.
- Il ne fait pas usage de fil en plastique pour la coupe et ne libère donc pas de polluants dans les sols.
- Il coupe des végétaux jusqu'à 2,5 cm de diamètre, ce qu'une débroussailleuse ne peut faire, même avec des accessoires spéciaux.
- Le bras articulé permet également de travailler en hauteur et ainsi de recalibrer la végétation en bord de route qui interfère avec le gabarit des véhicules. Cette fois, c'est le taille-haie qui est remplacé pour ce travail éprouvant. 

Nous devons en toute honnêteté reconnaître aussi des inconvénients:
- Son installation sur le tracteur est difficile et réduit la disponibilité de celui-ci pour tracter la tonne à eau. 
- L'usage de l'accessoire consomme plus de carburant que le plateau de tonte. C'est heureusement compensé par le fait qu'on n'utilise pas les débroussailleuses pour le même travail, ou beaucoup moins.
- Le travail est assez lent et ne peut se faire que sur le côté droit, ce qui nous empêche de traiter le côté gauche des voies en sens unique.
- C'est une machine assez difficile à maîtriser et nos accotements très irréguliers ne nous aident vraiment pas. Il nous faudra probablement "un certain temps" avant d'obtenir une coupe "présentable". 

Le rapport avantages/inconvénients reste cependant favorable tant qu'on garde la disponibilité suffisante pour s'en servir régulièrement.
Le travail peut sembler laborieux mais il faut considérer que l'on entreprend aussi grâce à cela des travaux qui ne sont pas envisageables avec une simple débroussailleuse.
Par exemple les glissières de sécurité de la route de Lesches n'étaient plus visibles et la végétation commençait à réduire la largeur de la route. Les photos ci-dessous montrent avant/après en moins d'une demi-journée. Ce n'est pas terminé mais le progrès est remarquable en si peu de temps et d'efforts !

Avant (le sol est déjà dégagé).

Après, la glissière de sécurité réapparait.

La reprise des zones nous ayant peu à peu échappé ne se fera que par passes successives et il n'y aura probablement pas de changement spectaculaire mais au moins une amélioration générale. Ce n'est pas une solution miracle mais déjà un coup de main très appréciable.

Il pourra vous arriver de vous retrouver ralentis sur certaines routes de Chalifert les jours où l'épareuse sera en action. Nous essayons de limiter la gêne au maximum, merci pour votre compréhension et votre patience. Ce n'est pas juste pour faire joli mais aussi pour dégager la vue, donc pour la sécurité !

11 juin 2022

Des poules et des abeilles

 

Il y a maintenant quelques années que la commune dispose d'un rucher. L'endroit est en constante évolution.

Il a tout d'abord été implanté près de la tour Taratte mais l'endroit était trop exposé aux vents froids et la mortalité y était élevée. Déménagé à son emplacement actuel chemin de Meaux, il consistait en un alignement de ruches simplement posées au sol. Il s'est avéré que cette disposition ne donnait pas entière satisfaction.

En cas d'inondation, le terrain se retrouve assez vite envahi et les ruches étaient menacées. Elles ont donc été placées sur la terrasse, puis sur les jardinières qui l'entourent. Cela n'est cependant pas satisfaisant non plus car si les ruches sont hors d'atteinte de l'eau, les jardinières destinées à accueillir des fleurs mellifères ne sont plus accessibles.

Il a donc été décidé de créer un ponton pour y poser les ruches. La structure et le plancher sont en bois, et le dessous est rempli de panneaux de mousse isolante. 

Pour que le ponton ne dérive pas, il est entravé latéralement par des pieux métalliques qui forment un guidage vertical; il peut monter et redescendre mais pas quitter sa place.
Tant qu'à faire, les pieux sont utilisés pour installer un toit qui protège les ruches.

Les abeilles ne vont cependant pas rester seules bien longtemps, des poules les rejoignent sur le terrain. D'abord en liberté, la menace d'attaque par des animaux sauvages fait qu'un poulailler est rapidement construit pour les abriter, ne serait-ce que la nuit.

Mais voilà que les attaques se font aussi de jour puisque la nuit ce n'est plus possible. Un enclos grillagé est donc rajouté pour que les poules puissent se promener au plein air en toute sécurité. Des fondations en béton sont prévues pour empêcher les agresseurs de creuser sous le grillage.
Une allée bétonnée est ajoutée pour faciliter l'accès et l'entretien par tous temps.

Dans un prochain article, nous verrons la suite du développement de ce rucher. D'ici là, rappelons que vous trouverez le miel produit à Chalifert à la mairie.




08 août 2021

Un don très apprécié

Non, il ne s'agit pas d'autosatisfaction quant à nos capacités mais bel et bien un don en nature d'un habitant de Chalifert au service technique de la mairie: un impressionnant lot d'équipements pour le travail du bois.

C'est suite à la dissolution d'une association pour le moins polyvalente que ces équipements plutôt volumineux ont dû être dispersés. Notre donateur a préféré en faire don à d'autres associations ou à des mairies plutôt que de jeter et détruire, un geste qui se fait malheureusement rare; la facilité et l'urgence font souvent disparaître irrémédiablement des équipements parfaitement valables !

Quelques mots sur l'association en question. Portant le nom de Lez'art vert, ce groupement pratiquait des activités très diverses, comme la peinture, la céramique, la photographie, la sérigraphie, et le travail du bois. Pendant de nombreuses années, des passionnés se sont livrés à ces activités dans le village de Pouilly Le Fort, dans un lieu hautement symbolique puisque dans le bâtiment même où Louis Pasteur menait ses études sur le vaccin contre la rage.

Un site historique !

Malheureusement, comme beaucoup d'association, celle-ci a eu à souffrir du vieillissement de ses membres et a fini par cesser son activité. Les membres restants, un noyau familial dont une personne réside à Chalifert, se sont résignés à devoir disperser l'impressionnant stock de matériel et fournitures de l'association.
La diversité des activités pratiquées faisait qu'il y avait une quantité d'équipement bien trop importante pour être rapatriée à leur domicile et ils ont choisi de faire don de ces matériels à d'autres structures qui en feraient bon usage.
C'est ainsi qu'ils ont contacté la mairie de Chalifert, pour savoir si on serait intéressés par une machine à bois et ses accessoires. Nous étions alors en plein travaux de rénovation de l'escalier de secours de l'école maternelle, cette offre providentielle a été immédiatement acceptée !

Nous nous sommes donc organisés et avons procédé au rapatriement de la machine (démontée) vers notre atelier. C'est beau morceau: une machine dite "combinée" qui permet 6 type d'opérations: dégauchissage, rabotage, sciage, mortaisage, toupillage, tenonnage. Elle est accompagnée de quelques accessoires et outillages permettant de l'utiliser rapidement après son remontage.
Dans le lot de matériels figurent également une scie radiale, un rabot électrique, une défonceuse, un aspirateur à copeaux, une ponceuse à bande, une petite perceuse à colonne, etc.


La machine arrivée à Chalifert, elle est remontée et réglée, quelques ajustement ont été nécessaires, puis mise en service. Il nous faudra quelques temps pour la maîtriser au mieux mais les premiers essais laissent penser que ça viendra assez vite.
D'ailleurs, les premières pièces ne tardent pas à sortir: des éléments de rampe et de garde corps pour l'escalier nous servent de pièces d'exercice, et l'essai est plutôt concluant.


Nous ne pouvons que remercier chaleureusement nos donateurs pour cet équipement qui nous rend de fiers services. On ne s'y attendait pas mais la combinée est utilisée pratiquement une fois par semaine, et on n'a pas encore utilisé toutes ses fonctionnalités.

L'arrivée de cette machine va faire germer l'idée d'un projet ambitieux à notre niveau mais qui rendra honneur à ses anciens propriétaires...





Cet article aurait dû paraître il y a bien longtemps mais les circonstances n'y étaient pas favorables. Les publications peuvent maintenant reprendre mais 2020 restera une année sans articles pour souligner qu'un événement majeur a perturbé la vie du monde entier.

03 janvier 2019

Eclairage public: un entretien difficile

L'éclairage public est depuis quelques temps un sujet de préoccupation. La majorité du parc de luminaires est d'une génération qui a largement fait son temps, certains datent des années 40 (!), et ils sont de plus en plus nombreux à tomber en panne.

On peut distinguer plusieurs types de défaillance de l'éclairage public:
  • L'ampoule grillée.
    Panne banale qu'un simple échange règle rapidement.
  • Le déclenchement de disjoncteur.
    Un défaut d'isolation peut déclencher un arc électrique par frottement d'une branche d'arbre ou par présence d'eau ou de neige.
  • L'intoxication au plomb*, on y reviendra plus loin.
  • Le vieillissement des matériaux.
    C'est le cas qui nous intéresse actuellement. En fait, les luminaires sont totalement exposés aux agents atmosphériques (chaleur, froid, rayons ultraviolets, etc), bien peu de matériaux peuvent y résister durablement.
Si le réflecteur en aluminium s'en sort plutôt bien malgré une certaine perte de capacité réfléchissante, le boîtier en plastique abritant le circuit électrique souffre beaucoup plus du vieillissement. Le plastique se dégrade, perd peu à peu son épaisseur puis se désagrège, exposant ce qu'il est sensé protéger.
La photo ci-dessus est assez explicite: transformateur oxydé, condensateur éventré; on peut changer l'ampoule tant qu'on veut, ça n'éclairera plus. La solution évidente est de remplacer purement et simplement le luminaire.
La politique municipale est de remplacer systématiquement les luminaires défaillants par un modèle à technologie LED qui combine une meilleure efficacité, une consommation moindre, et pour le coup un boîtier métallique plus durable.

Jusqu'à il y a peu, une dotation annuelle d'une douzaine de luminaires suffisait à compenser les défaillances et même plus. Vous avez d'ailleurs pu voir apparaître ces luminaires dans différentes rues de Chalifert.
Nous avons récemment découvert que ce modèle de luminaire était abandonné par le fabricant, ce qui nous oblige à trouver un autre modèle. C'est désormais chose faite avec une référence sélectionnée par le SDESM (Syndicat Des Energies de Seine et Marne) dans le cadre d'un programme de subvention nommé "Opération 3000 lampes", pour remplacer les luminaires les plus énergivores, partout dans le département. Pour notre commande directe, l'approvisionnement a cependant été très long, le fabricant ayant du délai à cause d'une forte demande.
Une difficulté inattendue est que beaucoup de luminaires lâchent en même temps, plus vite que nous ne pouvons les remplacer. Afin de répondre aux besoins urgents, nous essayons de prioriser les luminaires aux points stratégiques (carrefours, passages piétons, cheminements les plus fréquentés). Pour rester dans l'enveloppe budgétaire, nous continuons le remplacement des ampoules pour réserver le remplacement de luminaires aux cas où l'on a plus d'autre choix.

Toutefois, un obstacle majeur s'est révélé depuis l'acquisition de notre nacelle et la formation suivie pour s'en servir en toute sécurité. En effet, cette formation nous a appris les risques à l'approche des lignes électriques non protégés, les conséquences d'un accident électrique sont parfaitement dissuasives ! Et malheureusement, plusieurs secteurs de Chalifert sont justement desservis par des lignes électriques à fils nus, notamment rue Charles Vaillant, route de Jablines et allée Renoir. Considérant les risques encourus en ces lieux, même le simple remplacement d'une ampoule nous est interdit, a fortiori le remplacement d'un luminaire complet.
Nous avons donc interrogé plusieurs entreprises de services en électricité qui ont toutes décliné notre demande, les luminaires étant trop près des lignes pour une intervention sous tension. A voir la réticence des professionnels, on est confortés dans notre choix de ne pas intervenir nous-mêmes sans formation, habilitation ni équipements spéciaux appropriés. L'hiver dernier, l'observation d'amorçages (arcs électriques) alors que de la neige accumulée sur les fils tombait de l'un à l'autre, nous a clairement donné la mesure de la puissance qui circule dans ces fils, ce n'est définitivement pas pour nous !

 Après consultation d'Enedis sur les options possibles, contact a été repris avec le SDESM pour obtenir l'intervention d'une entreprise chargée de faire les démarches nécessaires pour la coupure de courant lors des travaux. Nous avons même accompagné un représentant d'Enedis sur le terrain, mais comme l'intervention ne concerne pas directement le réseau de distribution électrique, il est très peu probable d'obtenir une coupure. C'est finalement le prestataire sous contrat avec le SDESM qui est consulté et retenu pour intervenir après la tranche de remplacements subventionnés. Au moment d'écrire ces lignes, la prochaine opération est en cours de planification.
Cliquez pour zoomer.
Un autre véhicule nacelle est à l'arrière-plan.
Pour ce qui est des pannes, il ne nous est pas toujours possible de les voir. Les longues journées de l'été font par exemple que l'éclairage public ne se déclenche pas en notre présence, alors qu'en hiver c'est nettement plus facile à observer. Même en utilisant la marche forcée des coffret d'alimentation, il est très difficile de pouvoir observer une ampoule qui s'éteint par intermittence. Si vous constatez ce genre d'anomalie, vous pouvez la signaler en mairie. Nous essaierons alors de dépanner dès que possible.



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Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'intoxication au plomb ?
- Tout simplement la constatation que plusieurs luminaires de Chalifert ont été la cible de tirs par armes à feu.
Pas du petit pistolet à air comprimé mais principalement du calibre .22 et parfois nettement plus gros. Dans tous les cas, certains de ces projectiles parviennent à traverser les luminaires de part en part, détruisant au passage ampoule et circuit électrique. Quand on voit que certains boîtiers présentent une vingtaines d'impacts, et vue la hauteur de ceux-ci, on se dit qu'un bon tireur aurait arrêté après avoir fait mouche, et que pour un moins bon il y a eu probablement des loupés et qu'il a fallu plus de tirs. Comment cela peut-il échapper au voisinage ?

Ce petit jeu malsain a un coût de plusieurs centaines d'euros par luminaire, ce qui lui donne un impact financier non négligeable. Compte tenu des risques inhérents au remplacement des luminaires, c'est une activité dont on se passerait volontiers !

05 décembre 2018

Nouvelles illuminations de Noël

Cette année, les illuminations de Noël entament un changement: les décors ne sont plus loués mais achetés et mis en oeuvre par nos soins.

La décoration du préau de l'école, qui était déjà à nous, reste la même avec guirlandes et suspensions, le sapin de la place du Colombier ayant lui aussi sa guirlande.

La guirlande de l'église était en mauvais état à cause du vieillissement du plastique suite à une installation permanente. Elle avait été retirée et est maintenant remplacée par une guirlande à leds qui sera déposée après les fêtes pour être stockée à l'abri.
Pour la mairie, des guirlandes de même type sont également installées de manière temporaire. Deux sections clignotantes animent l'ensemble. Le raccordement électrique a été remis en état et amélioré pour faciliter la mise en oeuvre. Le coffret de protection a été remplacé et des prises supplémentaires ajoutées pour des connexions propres et fiables.

Au château, un câble porteur en acier a été tendu entre les deux luminaires de part et d'autre du cheminement pour recevoir une guirlande à leds, entièrement clignotante, mais toujours du même motif pour l'homogénéité du décor. L'éclairage de façade et la guirlande restent en fonction toute la nuit, l'allumage et l'extinction sont assurés par une commande crépusculaire.


Pour les rues, l'investissement en décors sera étalé sur plusieurs années. Le projet initial d'équiper les entrées de ville par des traversées de rues n'a pu être déployé cette année, par manque de temps pour installer des poteaux de manière sûre. Les décors ont donc été dissociés pour être montés en drapeau sur les poteaux portant déjà des luminaires.

Les poteaux sont pour l'occasion équipés d'un système d'attaches rapides, en partie confectionné par nos soins. L'installation initiale est relativement longue en raison du nombre de cerclages métalliques à poser, mais le gain de temps par la suite sera considérable.


 De petits coffrets de raccordement complètent le dispositif. Il offrent une prise standard pour un branchement facile des décors et également une protection par fusible. Cette protection est utilisée pour raccorder le luminaire d'éclairage public associé, la plupart en étant dépourvus. La pose de ces boîtiers est également l'occasion de rénover le câblage des luminaires concernés, les isolants étant altérés par les éléments atmosphériques. Toutes les occasions sont bonnes pour fiabiliser le système et les nouveaux câbles sont d'emblée munis de protection.
Les isolants internes des câbles électriques
ne résistent pas aux rayons ultraviolets.

Ces 6 premiers décors sont répartis en ville, ils seront plus nombreux l'année prochaine. D'ici là, joyeuses fêtes !


09 juillet 2018

Nouveaux sanitaires au plateau sportif - partie 2

Cet article, prêt depuis longtemps, a été reporté en attendant que les travaux soient complétés. D'autres chantiers ayant été entamés depuis, les priorités ont changé. Le travail principal est donc terminé depuis plusieurs mois alors autant publier l'article maintenant, les finitions feront l'objet d'une publication ultérieure.

Les travaux préparatoires étant terminés, la livraison du bloc sanitaire a pu avoir lieu.

Il s'agit d'un module préfabriqué tout équipé, comportant deux WC et une douche. La mise en place a été assurée par un camion-grue qui l'a posé à l'emplacement prévu pour permettre le raccordement des évacuations. Quelques ajustements à la barre à mine ont quand-même été nécessaires pour un positionnement précis.

Ce raccordement n'est pas des plus simples car toutes les sorties ne sont pas à la même hauteur. Heureusement que les fournitures modernes proposent des raccordements souples !
Pour cacher ces tubes et raccords, un petit caisson technique est maçonné autour, il fait également office de protection contre le gel.


L'installation électrique d'origine ayant disparu avec l'ancien bâtiment, un nouveau tableau a été installé dans un coffret sur le poteau déplacé précédemment. Le gros câble aérien laissé en attente sur un autre poteau y est raccordé. Ce coffret protège donc le bloc sanitaire, le club-house du tennis et l'éclairage extérieur.

De nouvelles marches sont créées pour accéder à la plateforme en béton dont la périphérie a déjà été partiellement enduite.

Il reste donc quelques touches à apporter pour bien finir l'ensemble qui est cependant parfaitement opérationnel, après correction de quelques défauts détectés à la mise en service. En attendant, le module remplit parfaitement sa fonction pour le club de tennis et est mis à disposition du public lors d'événements tels que le forum des associations.



29 décembre 2016

Un nouveau rucher 4e partie

Ce projet sympathique suit son cours et beaucoup de choses ont bien avancé depuis l'article précédent.

D'abord, la couverture du chalet a été terminée, l'édifice est "hors d'eau". L'arrivée de Ioan, avec sa grande expérience dans la construction-rénovation, a permis de réaliser des choses que l'on aurait certainement pas fait aussi bien, ou pas du tout sans lui.

Par exemple, la dalle en béton existante a été équipée de grandes jardinières maçonnées et d'un bac à poissons. Cette installation doit permettre un fleurissement à proximité des ruches et faciliter l'observation des abeilles butineuses. Le bac, lui, sert tout simplement d'abreuvoir pour les abeilles !


 Le chalet  a reçu un traitement de protection contre les insectes xylophages et les champignons, avant d'être recouvert de lasure identique à celle du club-house du tennis.

Pendant la construction des jardinières, les installations d'eau et d'électricité du chalet ont été mises en place, ainsi que le plancher.

Le raccordement a nécessité des tranchées pour passer les câbles et conduites. L'eau potable est destinée au lavage des mains et du matériel, l'évacuation se fait par un puisard.

Pour les besoins de l'arrosage des fleurs, le chalet sera équipé d'un récupérateur d'eaux pluviales, un forage déjà présent sur le terrain permettra d'obtenir des volumes plus importants si besoin.

La partie surélevée où repose le chalet a été ceinturée par des barrières métalliques qui n'avaient pas pu servir pour la place du Colombier.

Le froid ralentit bien sûr les travaux: basses températures et humidité empêchent par exemple de coller efficacement les gouttières que la forme hexagonale du toit ne permet pas de raccorder par les accessoires du commerce. Une rampe en béton a été aménagée pour l'accès à la plateforme dont la desserte est prévue par une allée stabilisée en grave de béton concassé. Le terrain est décaissé manuellement et la terre déblayée a été utilisée en partie pour remplir les jardinières (au dessus d'un lit de gravier pour le drainage), le reste pour former autour des jardinières des talus qui seront fleuris également. La zone d'implantation et de travail autour des ruches est également préparée pour que le terrain ne soit pas envahi par la végétation. Un peu plus de 100 m²seront ainsi déblayés à la pelle et à la brouette...


 Ioan a simulé un peu de verdure avec des roseaux dans des seaux, l'effet est plutôt réussi.

 A suivre...

21 août 2016

C'est la brousse !

Vous aurez remarqué, et certains s'en sont plaints, que la végétation avait tendance à envahir le village depuis quelques temps. En voici les raisons.

Le phénomène ne touche pas que Chalifert, il résulte de la pression qui a été faite sur les services municipaux pour ne plus utiliser de produits chimiques désherbants. Nous avons testé différents matériels et techniques de substitution, et la Nature étant la plus forte, ces essais n'ont pas été très concluants. En fait, aucun ne cumule les avantages des produits chimiques et il faut donc rechercher le meilleur compromis.

Nous avons essayé:
  • Le désherbage thermique à la flamme.
    Très long à mettre en œuvre de par notre matériel, efficace sur les jeunes pousses et les graines, son inconvénient principal est de ne pas traiter les racines, les plantes déjà installées reviennent sans difficulté.
  • Le désherbage "bio" au sel/vinaigre.
    C'est l'expérimentation en cours, dont les résultats sont encourageants. Le sel a l'inconvénient d'abîmer le sol, le vinaigre seul est probablement préférable. L'efficacité sur plantes adultes ne nous est pas encore connue.
  • Le désherbage mécanisé à la brosse métallique.
    C'est un accessoire monté en lieu et place de la tête dévidoir de fil sur une débroussailleuse. efficace sur les trottoirs en enrobé mais inutilisable sur gravillons. Ne retire que la partie aérienne des plantes qui reviennent donc assez vite.
  • Le désherbage mécanisé à la lame contra-rotative.
    C'est une débroussailleuse spécialisée qui permet de travailler à ras des murs sans les dégrader et qui ne génère pas de projections sur graviers mais ne coupe pas à ras du sol. Là encore, seule la partie aérienne de la plante est supprimé, temporairement.

Il existe d'autres techniques et surtout d'autres matériels qui ne nous sont malheureusement pas accessibles pour diverses raisons, mais l'essentiel est déjà connu. Quant au sarclage manuel, il est tout simplement inenvisageable au regard des surfaces à traiter.

Il y a aussi des complications de saison qui expliquent cet envahissement:
- L'alternance de pluies abondantes et d'ensoleillement qui favorise la croissance des végétaux.
- La variété des sols à traiter: pieds de murs irréguliers et fragiles, trottoirs en gravillons, anfractuosités dans les caniveaux, talus et fossés, espaces difficiles d'accès entre les tombes du cimetière, pieds de haies non protégés, pieds de poteaux, etc.
- La réduction des effectifs, trois personnes en moins depuis quelques mois.
- Les congés d'été qui réduisent encore notre disponibilité.
- La concomitance de nos autres missions.
- Panne du dernier tracteur équipé pour la tonte et délai avant intervention d'un technicien.

Les herbes folles ne sont donc aucunement une négligence ou un renoncement à l'entretien du village, on est juste dépassés, tout simplement, tout comme doivent l'être bon nombre de services municipaux un peu partout ailleurs en cette période. La situation ne devrait être que temporaire, le désherbage a maintenant repris.

05 novembre 2015

Mobilier sur-mesure à l'école

L'école, en général, est en perpétuelle évolution, l'usage des bâtiments évolue donc aussi et requiert donc une adaptation permanente aux besoins. En matière de mobilier, trouver quelque chose qui correspond à la configuration des lieux est souvent impossible et la solution passe par la fabrication sur-mesure.

Nous disposons fort heureusement de la compétence de notre menuisier Alain, qui en liaison avec les institutrices, détermine les caractéristiques souhaitées et conçoit les meubles en conséquence. Tous les étés sont l'occasion de petites interventions, cette année a vu un volume de travaux nettement plus important.
Deux voyages ont été nécessaires pour apporter tous les panneaux !

Un premier meuble a été monté sur le palier d'entrée, il est destiné au rangement des casques de vélo.




Dans le dortoir de la maternelle, c'est une grande armoire qui offre désormais une capacité de rangement très supérieure au petit bloc tiroir qui se trouve maintenant à l'intérieur de cette armoire !


Un troisième meuble a été assemble sous un escalier pour y ranger des fournitures qui étaient entreposées là un peu en vrac.

Dans l'entrée de la maternelle, une niche a reçu des étagères et un encadrement, là aussi pour y ranger les casques.


28 août 2015

On prend de la hauteur

Les travaux en hauteur ont déjà été abordés à plusieurs reprises, cette fois ce ne sont pas les travaux qui sont en question mais le moyen de les faire.

Il n'y a pas une infinité de moyens pour accéder à des endroits haut perchés: l'échelle ou un engin élévateur. L'échelle dont nous disposons est difficile à manier et ne convient pas à toutes les situations. L'autre option est la location d'une nacelle élévatrice. Son rayon d'action est beaucoup plus étendu mais le coût de location relativement élevé freine le recours à cet engin. Néanmoins, on ne peut pas en faire l'économie lorsqu'il s'agit d'élaguer des grands arbres ou remplacer les ampoules d'éclairage public.
Lors de la dernière location de nacelle, nous avons appris que le loueur partait en retraite et vendait tout son matériel. Le marché de l'occasion sur ce type de matériel est extrêmement réduit, surtout dans la configuration pantographe+télescopique.
La discussion avec la hiérarchie a été relativement simple car les avantages de disposer d'un tel équipement sont indéniables.
Le budget ? Nous avons en fait "troqué" le remplacement prévu d'un de nos petits tracteurs en faisant le pari raisonnable que nous pourrions le faire durer un an de plus. Étant donné que nous en assurons nous-mêmes la maintenance, ainsi que celle de plusieurs autres équipements, nous ne nous sommes pas lancés au hasard !

Alors que peut-on faire avec une nacelle qui justifie cette opération ? Le remplacement des éclairages public et l'élagage sont les plus évidents. 
L'élagage à lui seul représente un potentiel de travail considérable si l'on veut sécuriser certains endroits. Certains travaux d'abattage intégral d'arbres nécessitent également d'intervenir en hauteur.
Photo: Bruno Monin
 Mais on peut y ajouter le nettoyage de gouttières, le lavage de vitres (certaines fenêtres condamnées du château ou de l'école), la pose et dépose des illuminations de fin d'année, la pose et dépose de banderoles, interventions sur façades et toitures, etc.
Selon les cas, la nacelle nous apporte facilité ou rapidité et bien plus de sécurité que l'échelle, et encore, quand celle-ci est utilisable. En effet, la nacelle que nous avons maintenant à notre disposition est plus grande que celles que nous avons pu louer, avec une capacité en montée à 19m20 et un déport latéral de 8m90, sur 360°. La configuration pantographe+télescopique donne accès à des endroits que ne peuvent atteindre les nacelles classiques, très pratique quand il faut éviter des lignes téléphoniques ou contourner un obstacle.
Toutes les nacelles ne savent pas faire ça !

Tout cela pour démontrer que cet achat n'est pas compulsif et qu'il répond à un réel besoin. Pour ceux qui croiraient à une folie financière, qu'ils se rassurent en sachant qu'environ 80 jours d'équivalent-location suffisent à compenser la valeur d'achat, c'est dire si l'occasion était bonne car l'engin a évidemment un potentiel d'usage bien supérieur !

Nous devons recevoir prochainement une formation pour utiliser l'engin en toute sécurité, ce qui nous amènera à la période d'élagage...