Affichage des articles dont le libellé est Travaux. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Travaux. Afficher tous les articles

03 mai 2023

Ouverture d'une classe maternelle

 L'arrivée de nouvelles familles à Chalifert a rendu nécessaire l'ouverture d'une nouvelle classe de maternelle au château.*

Cette fois, c'est la salle du rez de chaussée qui est réaffectée. Autrefois accueil de la garderie et du centre de loisirs, cette grande salle a déjà récupéré son dortoir.

Peinture des plinthes, teinte maison
Il y avait déjà un dortoir à cet emplacement il y a quelques années, supprimé pour agrandir l'accueil de loisir. Nous avions enlevé la cloison mais conservé le circuit électrique dans le faux-plafond. Ainsi, il n'y a eu qu'à remonter une cloison au même endroit et y reposer le circuit en attente. La cloison a deux épaisseurs de plaques phoniques de chaque côté et est remplie de laine de roche acoustique.
Les fenêtre ont été équipées de volets roulants motorisés pour l'occultation, l'autre dortoir en a été équipé aussi, son store étant passablement usé.

 C'est maintenant la classe qui doit être aménagée.
L'opération commence par le déplacement du bloc sanitaire vers l'entrée du bâtiment. La cuvette PMR et son lave-mains sont déposés pour préparer la pièce à recevoir les deux cuvettes enfants auxquels on accédait depuis la grande salle. La conformité du bâtiment pour l'accueil de personnes à mobilité réduite reste acquise car le niveau est équipé d'un autre bloc sanitaire adapté.


C'est un gros travail de modification des canalisations qui est requis. Dans le nouveau bloc sanitaire, la pose des petites cuvettes nécessite le prolongement de l'alimentation et de l'évacuation. Il faut se reprendre sur l'existant qui ne prévoyait pas cette option, créer des caissons pour installer les réservoirs de chasse d'eau et cacher les évacuations, habiller tout ça et peindre
Même chose pour les petits lave-mains qu'il faut ajouter et mettre à la hauteur des enfants. Des cloisons décoratives sont ajoutées pour apporter un minimum d'intimité... et de couleur.

La grande salle voit son éclairage à tubes fluorescents remplacé par des dalles de LED plus efficaces et économiques. Leur disposition a été modifiée pour en ajouter deux et obtenir un éclairage plus régulier.

Dépose des anciens luminaires

L'emplacement libéré par le démontage des toilettes côté grande salle est à son tour rééquipé pour devenir une tisanerie.
Eau, évacuations et électricité sont modifiés pour raccorder tous les équipements encastrés dans les meubles. L'agencement a été simulé sur le site d'un célèbre fournisseur et configuré pour exploiter au mieux le petit local. Par chance, il a été possible d'avoir le même aspect que les autres classes déjà équipées il y a plusieurs années déjà.

Quelques mois plus tard,
nettoyage pendant les vacances.



La classe elle-même ne voit que peu de modifications et à part la pose d'un tableau mural, c'est surtout le mobilier qui va la rendre opérationnelle.

A chaque période de vacances, le gros nettoyage

 

 *Cet article est publié longtemps après coup. Certaines opérations ont été complétées lors des congés scolaires et il n'est pas toujours possible de coller à l'actualité...


11 juin 2022

Des poules et des abeilles

 

Il y a maintenant quelques années que la commune dispose d'un rucher. L'endroit est en constante évolution.

Il a tout d'abord été implanté près de la tour Taratte mais l'endroit était trop exposé aux vents froids et la mortalité y était élevée. Déménagé à son emplacement actuel chemin de Meaux, il consistait en un alignement de ruches simplement posées au sol. Il s'est avéré que cette disposition ne donnait pas entière satisfaction.

En cas d'inondation, le terrain se retrouve assez vite envahi et les ruches étaient menacées. Elles ont donc été placées sur la terrasse, puis sur les jardinières qui l'entourent. Cela n'est cependant pas satisfaisant non plus car si les ruches sont hors d'atteinte de l'eau, les jardinières destinées à accueillir des fleurs mellifères ne sont plus accessibles.

Il a donc été décidé de créer un ponton pour y poser les ruches. La structure et le plancher sont en bois, et le dessous est rempli de panneaux de mousse isolante. 

Pour que le ponton ne dérive pas, il est entravé latéralement par des pieux métalliques qui forment un guidage vertical; il peut monter et redescendre mais pas quitter sa place.
Tant qu'à faire, les pieux sont utilisés pour installer un toit qui protège les ruches.

Les abeilles ne vont cependant pas rester seules bien longtemps, des poules les rejoignent sur le terrain. D'abord en liberté, la menace d'attaque par des animaux sauvages fait qu'un poulailler est rapidement construit pour les abriter, ne serait-ce que la nuit.

Mais voilà que les attaques se font aussi de jour puisque la nuit ce n'est plus possible. Un enclos grillagé est donc rajouté pour que les poules puissent se promener au plein air en toute sécurité. Des fondations en béton sont prévues pour empêcher les agresseurs de creuser sous le grillage.
Une allée bétonnée est ajoutée pour faciliter l'accès et l'entretien par tous temps.

Dans un prochain article, nous verrons la suite du développement de ce rucher. D'ici là, rappelons que vous trouverez le miel produit à Chalifert à la mairie.




23 février 2022

Un peu de changement au cimetière

 Il y a maintenant plus de deux ans que nous avons entamé des travaux d'aménagement du cimetière, les résultats commencent à se voir.

Il a toujours été difficile de maintenir les allées du cimetière bien propres, la végétation s'y développe constamment. nous avons essayé de nombreuses techniques après l'arrêt des désherbants chimiques: désherbage à la main, à la binette, au brûleur, il y avait toujours autant d'herbes indésirables.
Nous avons donc essayé la mise en place de géotextile pour bloquer les racines. Pour cela, il a fallu creuser les allées entre 8 et 10 cm de profondeur. Le géotextile est mis en place et agrafé dans le sol puis recouvert de gravillon.
L'aspect est bien plus agréable à l’œil. L'expérience semble concluante et d'autres allées sont donc préparées pour le même traitement. 

Mais tout cela est fait à la main, avec pelle, pioche et brouette. Toute la bonne volonté qu'on peut mettre dans un tel chantier ne donne pas une force surhumaine et il faut donc du temps pour mener les opérations comme voulu, sachant que les autres missions restent toujours d'actualité.

Traçage de nouvelles allées

Les nouvelles allées seront du type gravillonné car les travaux de creusement à chaque nouvelle sépulture font des dégâts, plus faciles à corriger ainsi que sur de l'enrobé.

30 tonnes à étaler !

Pendant ce temps, on s'aperçoit que le géotextile utilisé n'est pas aussi efficace qu'on l'espérait et que les pissenlits parviennent à le traverser. C'est un sérieux revers qu'il va falloir corriger sur les allées restant à équiper.

La nature reprend toujours sa place !

Par coïncidence, des travaux d'enrobé routier sont prévus à proximité et il est donc envisagé de profiter de la présence de l'entreprise pour faire goudronner une partie des allées.
C'est désormais chose faite, et pour une surface plus importante que prévu initialement puisque l'entrée et l'entourage du monument aux morts ont également reçu le fameux revêtement. Avec la grande allée centrale et une partie de la zone d'évolution des convois funéraires, c'est autant de surface qu'il n'y aura plus besoin de biner plusieurs fois par an. Ce qu'il reste à faire est bien plus facile car le géotextile limite la repousse à quelques endroits où les racines sont profondes et résistantes. Tout ce qui était juste en surface est actuellement sous contrôle.

La grande allée transversale

L'entrée devant le monument aux morts

Il reste certains secteurs à traiter au géotextile/gravier, avec cette fois une meilleure efficacité grâce à plusieurs couches de géotextile.

Nous ne sommes pas sensés toucher aux sépultures, leur entretien revient aux familles titulaires des concessions. Pour les tombes en état d'abandon manifeste, nous ne pouvons que consacrer un peu de temps pris sur nos autres missions d'espaces verts pour lesquelles on a souvent du mal à suivre...


21 septembre 2019

Aménagement de la cour de la mairie, partie 4

En fait de cour, il faudrait maintenant parler de jardin, car c'est ainsi qu'il est prévu d'aménager l'endroit.

La cuve a fuel a été débarrassée de toute trace d'hydrocarbures par une entreprise spécialisée et raccordée à la gouttière de l'auvent, elle-même modifiée à cet effet. Le trop-plein est raccordé à un écoulement existant par un tubage en tranchée.

Des massifs sont matérialisés par des murets en pierre puis remplis de terre végétale. Les plantations ont été réalisées avec l'aide du responsable des espaces verts de la commune de Coupvray où l'on peut voir le fruit de son expérience.

Le puits reçoit une margelle dont les pierres sont taillées dans les marches d'un ancien escalier de la ferme. Une grille sécurise l'ouverture du puits.


Des bancs sont également constitués des marches les plus grandes. Des bancs plus classiques sont installés dans une autre partie du jardin.
Certaines allées sont drainées et raccordées au réseau des eaux pluviales.

Un bassin d'agrément est creusé et maçonné afin de mettre en scène une fontaine. Pour la petite histoire, c'est la fontaine qui se trouvait au carrefour, déposée par la société des eaux il y a quelques années et que nous avions conservée précieusement.

L'inspiration aidant, ce n'est pas une fontaine, mais trois qui seront groupées autour de ce bassin: celle en fonte, une autre à bec, s'écoulant dans une vasque (sauvée de la ferme aussi), et la dernière de type "source naturelle".
Le bassin est rempli à partir de l'eau du puits, qui tourne en circuit fermé grâce à une pompe spéciale bassin. Un coffret électrique et une zone technique pour la robinetterie complètent le dispositif.

Le circuit électrique de l'auvent est également étendu pour amener l'éclairage à sa périphérie. Les potences qui recevront les lanternes ont également été réalisées par Stéfano Tulisso, tout comme le garde-corps du bassin et la potence du puits.

Les statues que nous avions récupérées il y a quelques années, dont une ornait l'aire de jeux de l'ancienne bibliothèque, ont été installées à l'abri de l'auvent.

Finalement, les allées sont recouvertes d'un géotextile contre les herbes et d'un gravillon qui assure la finition.

Ce jardin sera désormais ouvert au public la journée mais sera refermé tous les soirs.

Escalier de secours, 3e partie

Dès que possible, le travail avance et l'escalier de secours de la classe de maternelle reprend forme. Ce chantier ne s'insère qu'entre d'autres activités, et il n'en manque pas à Chalifert !


Les marches ne posent pas de problème particulier, on trouve des éléments tout faits qui permettent d'en reconstituer en plusieurs parties au lieu d'une seule. Ce sera en fait la seule possibilité d'utiliser tels quels des éléments du commerce.
En effet, tout le reste a des dimensions hors standard qui nécessitent de "faire du copeau", et pas qu'un peu ! Les limons portant les marches dépassent de loin les dimensions du bois qu'on trouve chez les fournisseurs habituels. Il faut donc les reconstituer mais le modèle que nous avons présente des défauts qui poseront problème si on les reproduit, d'autant plus que l'on remplace du bois exotique par du sapin, nettement moins dur.
Dégrossissage à la tronçonneuse
Si les dimensions sont respectées, la méthode d'assemblage est totalement revue afin que les efforts à l'usage ne jouent pas dans le sens d'un arrachement mais plutôt en compression.
De même, les coupes sont systématiquement traités au fongicide/insecticide et les assemblages sont peints avant montage pour une meilleure protection. Les dégâts constatés jusqu'ici semblent tous causés par un manque de protection (absence de peinture dans les jointures), laissant la porte ouverte aux attaques de toutes sortes.

Les limons auront été particulièrement durs à reconstituer. L'achat de petites machines à bois grand public a permis de mener à bien leur construction mais c'était vraiment à l'extrême limite de leurs possibilités. Toujours est-il que trois exemplaires auront été nécessaires, ça ne risque pas de s'écrouler quand on sait que certains escaliers se contentent d'un seul...

Le remplacement des pièces commence évidemment par un démontage spectaculaire qu'on pourrait facilement prendre pour de la démolition. 

Mais il n'en est rien, les limons sont en place et les marches suivent rapidement, ce qui rend l'escalier opérationnel en cas d'urgence, même s'il est loin d'être terminé.

Les garde-corps et rampes sont également remis en place mais doivent eux aussi être remis en état. Certaines pièces sont juste "rafraîchies", tandis que d'autres sont intégralement refaites au modèle. On apprécie la raboteuse/dégauchisseuse et son aspirateur de copeaux ! La plupart du bois utilisé provient des démontages de coffrages et échafaudages de nos autres chantiers, on gagne sur plusieurs tableaux.

L'escalier est donc maintenant parfaitement utilisable, tous les éléments porteurs sont désormais fiables, et il reste les rampes et garde-corps à rénover, ce sera pour un prochain article.

07 septembre 2019

Aménagement de la cour de la mairie partie 3

La maçonnerie a été grandement avancée et les façades sont quasiment terminées. Il reste cependant beaucoup de travail à faire.

La façade de la salle du conseil a reçu son parement et finition en peinture à la chaux teintée. L'échafaudage a été démonté et permet de découvrir un bien meilleur aspect.

Le mur du fond a reçu sa grille métallique, réalisée et posée par Stéfano Tulisso.

Côté rue, le portail, la petite porte et un bout d'ancienne grille ont été remplacés par des éléments forgés également par Stéfano Tulisso.

Sous la cour, se trouve la cuve a fuel dont on ignore quasiment tout, il nous faut creuser à la pelle mécanique pour en connaître les dimensions et envisager son retrait.
Il apparaît finalement que sa capacité de 5000 litres nous complique trop la tâche et il est décidé de la laisser en place et de la faire dégazer intégralement pour la transformer en réserve d'eau de pluie.

A ce stade, le chantier doit être suspendu afin que nous puissions nous consacrer à des tâches prioritaires, il reprendra assez rapidement...


03 janvier 2019

Eclairage public: un entretien difficile

L'éclairage public est depuis quelques temps un sujet de préoccupation. La majorité du parc de luminaires est d'une génération qui a largement fait son temps, certains datent des années 40 (!), et ils sont de plus en plus nombreux à tomber en panne.

On peut distinguer plusieurs types de défaillance de l'éclairage public:
  • L'ampoule grillée.
    Panne banale qu'un simple échange règle rapidement.
  • Le déclenchement de disjoncteur.
    Un défaut d'isolation peut déclencher un arc électrique par frottement d'une branche d'arbre ou par présence d'eau ou de neige.
  • L'intoxication au plomb*, on y reviendra plus loin.
  • Le vieillissement des matériaux.
    C'est le cas qui nous intéresse actuellement. En fait, les luminaires sont totalement exposés aux agents atmosphériques (chaleur, froid, rayons ultraviolets, etc), bien peu de matériaux peuvent y résister durablement.
Si le réflecteur en aluminium s'en sort plutôt bien malgré une certaine perte de capacité réfléchissante, le boîtier en plastique abritant le circuit électrique souffre beaucoup plus du vieillissement. Le plastique se dégrade, perd peu à peu son épaisseur puis se désagrège, exposant ce qu'il est sensé protéger.
La photo ci-dessus est assez explicite: transformateur oxydé, condensateur éventré; on peut changer l'ampoule tant qu'on veut, ça n'éclairera plus. La solution évidente est de remplacer purement et simplement le luminaire.
La politique municipale est de remplacer systématiquement les luminaires défaillants par un modèle à technologie LED qui combine une meilleure efficacité, une consommation moindre, et pour le coup un boîtier métallique plus durable.

Jusqu'à il y a peu, une dotation annuelle d'une douzaine de luminaires suffisait à compenser les défaillances et même plus. Vous avez d'ailleurs pu voir apparaître ces luminaires dans différentes rues de Chalifert.
Nous avons récemment découvert que ce modèle de luminaire était abandonné par le fabricant, ce qui nous oblige à trouver un autre modèle. C'est désormais chose faite avec une référence sélectionnée par le SDESM (Syndicat Des Energies de Seine et Marne) dans le cadre d'un programme de subvention nommé "Opération 3000 lampes", pour remplacer les luminaires les plus énergivores, partout dans le département. Pour notre commande directe, l'approvisionnement a cependant été très long, le fabricant ayant du délai à cause d'une forte demande.
Une difficulté inattendue est que beaucoup de luminaires lâchent en même temps, plus vite que nous ne pouvons les remplacer. Afin de répondre aux besoins urgents, nous essayons de prioriser les luminaires aux points stratégiques (carrefours, passages piétons, cheminements les plus fréquentés). Pour rester dans l'enveloppe budgétaire, nous continuons le remplacement des ampoules pour réserver le remplacement de luminaires aux cas où l'on a plus d'autre choix.

Toutefois, un obstacle majeur s'est révélé depuis l'acquisition de notre nacelle et la formation suivie pour s'en servir en toute sécurité. En effet, cette formation nous a appris les risques à l'approche des lignes électriques non protégés, les conséquences d'un accident électrique sont parfaitement dissuasives ! Et malheureusement, plusieurs secteurs de Chalifert sont justement desservis par des lignes électriques à fils nus, notamment rue Charles Vaillant, route de Jablines et allée Renoir. Considérant les risques encourus en ces lieux, même le simple remplacement d'une ampoule nous est interdit, a fortiori le remplacement d'un luminaire complet.
Nous avons donc interrogé plusieurs entreprises de services en électricité qui ont toutes décliné notre demande, les luminaires étant trop près des lignes pour une intervention sous tension. A voir la réticence des professionnels, on est confortés dans notre choix de ne pas intervenir nous-mêmes sans formation, habilitation ni équipements spéciaux appropriés. L'hiver dernier, l'observation d'amorçages (arcs électriques) alors que de la neige accumulée sur les fils tombait de l'un à l'autre, nous a clairement donné la mesure de la puissance qui circule dans ces fils, ce n'est définitivement pas pour nous !

 Après consultation d'Enedis sur les options possibles, contact a été repris avec le SDESM pour obtenir l'intervention d'une entreprise chargée de faire les démarches nécessaires pour la coupure de courant lors des travaux. Nous avons même accompagné un représentant d'Enedis sur le terrain, mais comme l'intervention ne concerne pas directement le réseau de distribution électrique, il est très peu probable d'obtenir une coupure. C'est finalement le prestataire sous contrat avec le SDESM qui est consulté et retenu pour intervenir après la tranche de remplacements subventionnés. Au moment d'écrire ces lignes, la prochaine opération est en cours de planification.
Cliquez pour zoomer.
Un autre véhicule nacelle est à l'arrière-plan.
Pour ce qui est des pannes, il ne nous est pas toujours possible de les voir. Les longues journées de l'été font par exemple que l'éclairage public ne se déclenche pas en notre présence, alors qu'en hiver c'est nettement plus facile à observer. Même en utilisant la marche forcée des coffret d'alimentation, il est très difficile de pouvoir observer une ampoule qui s'éteint par intermittence. Si vous constatez ce genre d'anomalie, vous pouvez la signaler en mairie. Nous essaierons alors de dépanner dès que possible.



_____________________________________
*
Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'intoxication au plomb ?
- Tout simplement la constatation que plusieurs luminaires de Chalifert ont été la cible de tirs par armes à feu.
Pas du petit pistolet à air comprimé mais principalement du calibre .22 et parfois nettement plus gros. Dans tous les cas, certains de ces projectiles parviennent à traverser les luminaires de part en part, détruisant au passage ampoule et circuit électrique. Quand on voit que certains boîtiers présentent une vingtaines d'impacts, et vue la hauteur de ceux-ci, on se dit qu'un bon tireur aurait arrêté après avoir fait mouche, et que pour un moins bon il y a eu probablement des loupés et qu'il a fallu plus de tirs. Comment cela peut-il échapper au voisinage ?

Ce petit jeu malsain a un coût de plusieurs centaines d'euros par luminaire, ce qui lui donne un impact financier non négligeable. Compte tenu des risques inhérents au remplacement des luminaires, c'est une activité dont on se passerait volontiers !

17 décembre 2018

Escalier de secours 1ère partie

Dans le domaine des interventions d'entretien de l'école, certains points sont pris en charge spontanément par nos soins, d'autres à la demande des enseignantes ou à la suite de divers contrôles de sécurité. L'un de ces contrôles a montré que l'escalier de secours donnant dans le parc du château était en mauvais état.

Au premier abord, on aurait pu croire que la réfection du platelage aurait pu suffire à remettre cet escalier en état. Quand nous sommes enfin disponibles pour commencer le travail, nous pouvons regarder de plus près et le constat est que l'étendue des dégradations est bien plus grande que prévue. La peinture appliquée il y a quelques années a bien caché la misère et le bois a tranquillement pourri en dessous. Résultat, il n'y a pas que le plancher d'atteint, la structure porteuse est également bien attaquée. Phénomène bien connu: plus on démonte, plus il y a de surprises.




Pour chaque pièce dégradée, les cotes sont relevées et du bois est approvisionné pour les reproduire à l'identique. On pour être plus précis, avec parfois quelques modifications pour éviter de futurs problèmes. Par exemple, les pieds ne sont plus enfoncés dans le sol mais posés sur une semelle en béton coulée à cet effet. Des cales métalliques réglables évitent le contact direct entre le bois et le béton et limitent la remontée d'humidité. Le montage d'origine ne pouvait faire autrement que pourrir avec le bois enterré.

Bien entendu, ce serait trop facile si les éléments étaient de dimensions standard. Plusieurs pièces ont des dimensions bizarres et doivent être taillées dans la dimension supérieure. L'achat d'une machine raboteuse et son aspirateur à copeaux a grandement facilité cet usinage.
Pour certains assemblages, les tenons et mortaises ont dû être taillés au ciseau à bois, avec cependant l'aide de la perceuse à colonne pour préparer le travail. On comprend qu'il y ait autant d'amateurs du travail du bois !




Les nouvelles pièces sont imprégnées d'un produit anti-fongique/insecticide et pré-peintes en atelier. Leur séchage est malheureusement ralenti par la température relativement basse et l'humidité ambiante, ce délai est mis à profit pour réaliser d'autres travaux.

La réfection ne pourra être que partielle dans un premier temps, l'objectif étant de rendre l'escalier à nouveau disponible. Afin de procéder à un remplacement complet des éléments, d'autres démontages seront entrepris, en particulier pour les marches, dès que le palier sera refait.

A suivre...

06 novembre 2018

Aménagement de la cour de la mairie - partie 2

L'hiver, le temps ne permet pas toujours de travailler la chaux et le chantier est fortement ralenti. Le temps de quelques mois, l'activité continue quand-même.

L'auvent passe au centre des attentions et reçoit un bardage en bois pour habiller la sous-face.

Un éclairage est mis en place pour mettre en valeur le mur en pierre apparente.


Quand le temps est clément, le mur du fond de cour est entièrement démoli. Les pierres tenues par un vieux plâtre ne se sont pas fait prier pour tomber. Avant la reconstruction, des fondations solides ont été réalisées, le remontage s'est fait en pierre, ciment et chaux. Il doit recevoir une grille métallique prolongeant la vue sur le bois.

Un ancien puits rasé et obturé depuis longtemps est également rouvert et reconstruit pour compléter le décor.
Les éléments de la margelle ont été découpés dans des marches d'escalier récupérées lors de la démolition de la ferme. Les pierres sont juste dégrossies, elles doivent encore être taillée et posées avant finition.

Un mur mitoyen en matériaux bruts est également habillé en pierre apparente pour un aspect homogène avec le reste de la cour.

A la sortie de l'hiver, il commence à faire nettement moins froid, la boiserie de l'auvent est passée à la lasure et les pierres apparentes des murs sont jointoyées.

Le printemps arrive, et avec les beaux jours, d'autres activités réclament notre présence. Le chantier ralentit à nouveau.

A suivre...

26 août 2018

Aménagement de la cour de la mairie - partie 1

Dans la suite des aménagements entrepris à la mairie, c'est au tour de la cour d'être revisitée. Servant encore au service technique pour l'instant, cette cour est appelée à devenir un espace d'agrément ouvert au public.

Les travaux ont commencé par le piquetage de la façade de la salle du conseil. L'enduit très dégradé ne devait sa relative étanchéité qu'à de nombreux rebouchages des fissures au mastic. Un échafaudage en bois permet d'accéder à toute la surface à traiter, il restera plusieurs mois car le climat ralentit le travail. Non seulement les intempéries empêchent l'application des matériaux à base de ciment ou de chaux, mais elles requièrent notre intervention en d'autres lieux. Et lorsque le jointoyage est possible, il faut un certain temps de séchage entre deux couches...

S'en est suivie la démolition de la cuisine, une extension maçonnée aux finitions discutables, non isolée et qui prenait l'eau.
Cette démolition a mis au jour un mur "intérieur" qu'il fallait adapter à sa nouvelle condition extérieure, bien qu'il soit abrité par l'auvent, afin de correspondre avec le reste de la façade. Vu l'état de celle-ci, c'est finalement toute la façade qui est reprise et mise en pierre apparente. La démolition a bien sûr été précédée de l'installation d'une nouvelle porte donnant sur l'extérieur.

Dés défauts de maçonnerie sont réparés au passage, comme les fuites aux appuis de fenêtre qui sont remplacés par des appuis préfabriqués en béton..

L'intervention sur la maçonnerie a également mis au jour une ouverture inconnue sur la fosse septique d'origine du bâtiment. Cette ouverture a été condamnée définitivement, ainsi que celle de la cave, sous l'ancienne cuisine.

A suivre...