Un nouveau rucher 3ème partie

La dalle est prête, le chalet a été livré, il faut maintenant procéder à son montage.

L'affaire n'est pas gagnée car c'est un nouveau modèle et il n'y a pas de notice disponible ! Pour le coup, la difficulté est augmentée par le fait que les plans ne nous aident pas car ils ne présentent que les éléments pré-assemblés, et que les photos ne correspondent pas tout-à-fait à ce que les pièces nous permettent de faire.

Notre expérience sur les chalets précédents ne nous aide malheureusement pas tant les modèles sont différents, tant dans le procédé de montage que dans les formes: d'un simple rectangle, nous sommes là confrontés à un octogone !

En l'absence de méthodologie précise, nous perdons beaucoup de temps en diverses tentatives et en erreurs. Le climat n'aide pas, pluie ou chaleur écrasante, sans compter les attaques incessantes de moustiques assoiffés de sang...

Nous avons dû nous débrouiller pour approvisionner la visserie nécessaire et corriger de nombreux défauts. Malgré tout, la construction a été avancée le plus possible pour que le chalet soit fermé et hors d'eau.

La couverture fournie en bardeaux au lieu de rouleaux ne correspondait pas à ce qui était prévue, aussi avons-nous préféré nous procurer le bon matériau pour éviter les complications inutiles.

Malheureusement, toutes ces difficultés plus les autres chantiers en cours nous ont fait prendre du retard et les congés arrivant, il a fallu se résoudre à placer ce chantier en attente, protégé par des bâches en attendant le retour de congés et la fin des chantiers prioritaires sur le groupe scolaire.

Un nouveau rucher 2e partie

Le site est maintenant déblayé de tout ce qui l'encombrait, l'aménagement peut commencer.

La périphérie de la dalle est formée par un rang de parpaings, les angles sont équipés de coffrages. Les canaux formés par les poutrelles et hourdis, sont débarrassés des débris accumulés avec le temps. Le ferraillage, déjà présent, est juste calé quelques centimètres au-dessus du fond.

Des fourreaux sont placés en attente pour amener l'électricité nécessaire pour les équipements d'extraction.

Le sol meuble ne permettant pas de faire entrer un camion, c'est avec un tapis roulant que le béton sera amené de la toupie au chantier.

Après quelques efforts pour répartir le béton, celui-ci est nivelé à la règle puis laissé à faire sa prise. On retrouvera le lendemain la surface couverte de traces de pattes d'oiseaux, un décor original !

Pour la petite histoire, quelques centaines de litres restant de béton ont été déversés dans plusieurs trous du chemin de la Haillette. Une goutte d'eau dans un océan de trous...

 Pendant que le béton se solidifiait, le chalet était livré dans la cour du château, ou presque: une panne du chariot élévateur du livreur nous a obligé à ouvrir la palette et manutentionner les éléments. Merci à Eric, qui entre temps est retourné à son travail chercher un chariot élévateur pour descendre la palette du camion. La palette faisant plus de 4 mètre de long, pour 2m40 de large, 1m20 de haut et 1800kg, toute aide était vraiment la bienvenue !
Des parents d'élèves se rendant au centre de loisirs nous ont également porté assistance, nous les en remercions vivement !

Prochaine étape: transfert et montage...

Un nouveau rucher 1ere partie

Le projet aurait dû être réalisé plus vite mais diverses complications ont retardé sa réalisation. Le chantier a été entamé il y a plusieurs mois et sa présentation sera donc divisée en plusieurs articles.

Tout est parti d'une transaction immobilière au chemin de Meaux, où la commune a récupéré une parcelle de terrain inconstructible car inondable. Ce terrain comportait une construction "de loisirs" sauvage et n'avait théoriquement d'autre destinée que d'être rendu à la nature.

M. le Maire a proposé d'y aménager un rucher, pour y transférer et agrandir celui entre la rue Vaillant et l'allée St Éloi. Le site offre de nombreux avantages qui seront détaillés plus loin.

Le première étape a été de maîtriser la végétation laissée à l'abandon et qui empêchait d'accéder au terrain.

La périphérie de la parcelle était également envahie et une surface importante a été dégagée par un gros élagage et l'abattage de plusieurs arbres.

 
Une seconde étape a consisté à démolir la bâtisse existante dont la structure n'était pas utilisable en l'état, et construite illégalement, ne pouvait de toute façon être maintenue.

 La démolition et la manutention des gravats ont été faits en interne. Les gravats ont été chargés dans une benne louée pour l'occasion et confiés à une filière de recyclage.

Juste à côté de cette construction, une extension était en préparation, surélevée par rapport à la première dalle, mais non achevée.

Ce soubassement avait par contre toutes les caractéristiques d'une préparation correcte. Renseignements pris, il existe une exception à la non constructibilité dans cette zone, et qui concerne les activités agricoles; l'apiculture en fait justement partie !
La deuxième dalle sera donc complétée pour recevoir l'abri des installations d'extraction du miel. C'est là encore un chalet en bois qui sera monté et non pas une construction en dur. La surélévation offrant une protection relative supérieure à une construction au sol, en cas d'inondation modérée. Les récents événements climatiques ont montré que ce n'était pas une précaution inutile !

Le terrain n'étant pas stabilisé, la moindre pluie le rend très meuble et l'utilisation d'un véhicule y est très risquée: on peut entrer mais pas ressortir ! C'est le genre de difficulté qui ralentit la progression d'un chantier qui n'a rien de particulièrement complexe par ailleurs. Et nous avons bien d'autres missions à effectuer...

A suivre.

Travaux divers

Les statistiques de visite de ce blog montrent que les articles sur les travaux variés sont parmi les plus lus. Ce sont des articles fourre-tout pour des actions qui ne justifient pas un article à elles seules et sont donc regroupées. En voici quelques-unes, sans ordre précis.

Une grosse session d'élimination de graffitis. Un peu partout, il a fallu traiter des tags sur différents supports. Les murs sont généralement traités par sablage au nettoyeur haute pression. Certains murs sont trop fragiles ou présentent une adhérence trop forte et ont dû être repeints (transformateur rue St Jacques). Si certains panneaux peuvent être effacés au solvant, d'autres n'y résistent pas et doivent être remplacés. La quantité de matériel nécessaire et la longueur du traitement font qu'il faut plusieurs jours pour débarrasser la ville de ces atteintes.

 Les récentes pluies ont causé pas mal de désagréments et nous avons dû intervenir au chemin de halage pour trouver la cause d'une accumulation anormale d'eau entre le champ et le chemin. La canalisation d'évacuation était tout simplement bouchée par un dépôt sauvage de terre et gravats ! Il a été procédé à un dégagement partiel provisoire en attendant que le sol soit suffisamment stable pour y intervenir avec un engin motorisé.

 Avant que les travaux commencent rue Charles Vaillant, une plaque d’égout cassée a été repérée, balisée et signalée pour que les services compétents procèdent à son remplacement.

 Nous avons procédé à un rafraîchissement de la peinture d'un bureau de la mairie à l'occasion d'un changement de mobilier.

 Saisissant une opportunité imprévue, nous avons récupéré un restant d'enrobé routier chaud (plutôt tiède) que nous avons appliqué dans la cour du service technique. Le résultat est partiel et n'est pas régulier mais nous épargne la boue et la poussière, ce qui est très appréciable.

 Les travaux divers, c'est aussi plein de petites interventions un peu partout comme la lubrification d'une serrure qui coince, les manutentions en tous genres, les débouchages de WC de l'école ou de la gaine d'évacuation du sèche-linge du château.

 C'est encore l'accompagnement des inspections périodiques des installations de sécurité (alarmes incendie, extincteurs) ou des entreprises intervenant sur les bâtiments. La refixation d'étagères ou déplacement de distributeurs à l'école ou même le réglage de la hauteur des tables pour les élèves qui grandissent font également partie des tâches qui nous reviennent et brisent la routine des activités régulières.

Renforcement de clôture

Avec du retard lié à des difficultés purement techniques, voici un sujet dont l'action a eu lieu il y a plusieurs mois: la réparation puis le renforcement de la clôture entourant les courts de tennis.

Le grillage a été retrouvé un jour décroché sur une grande partie de sa longueur, plusieurs explications à cela:
- Il n'est pas conçu pour servir de support à des bâches publicitaires. On avait déjà eu à réparer des attaches à cause des bâches, et on a découvert cette fois que les bâches étaient tout simplement d'une taille double des précédentes ! La prise au vent  engendre dès lors des forces dépassant allègrement ce que les fixations peuvent supporter.
- Il n'est pas non plus conçu pour résister aux intrus qui l'escaladent pour on ne sait quelles raisons. Les déformations sont parfaitement révélatrices de ces intrusions.
- Les fixations présentent des défauts de conception et d'installation. Les fils tendeurs traversent des poteaux tubulaires à un angle qui rend les bords coupants. La simple tension initiale des fils entame la gaine, les mouvements finissent par venir à bout du métal. D'autre part, les attaches en plastique ne sont en réalité que des guides et ne peuvent retenir un grillage doublé d'une bâche. Même des renforts en fil de fer n'ont pas résisté aux contraintes que le vent génère dans ces conditions.
- Les bâches sont positionnées du côté le plus défavorable, là où le vent décolle le grillage des supports au lieu de le plaquer.

L'intervention, qui a été étalée sur plusieurs jours, a d'abord consisté à identifier tous ces problèmes et à chercher le moyen de les résoudre. Des fournitures spécifiques ont été approvisionnées pour la réparation: fils plus résistants, protection au passage des tubes, tendeurs, attaches et guides.

Les fils cassés ont été déposés remplacés un par un pour ne pas faire tomber entièrement le grillage que l'on aurait probablement pas été capables de relever.

Les tendeurs ont été déplacés, leur nombre doublé pour répartir les efforts et permettre une tension plus élevée, donc plus de rigidité.

La quantité d'agrafes pour attacher le grillage aux fils supports a également été considérablement augmenté pour une meilleure tenue.

La réparation de cet hiver tient encore à ce jour, mais rien ne dit que les bâches trop grandes ne causeront pas des dégâts à nouveau...

Une petite palissade

Les plantations entre le préau et la cour de l'école souffraient de piétinements réguliers, une palissade a été montée pour y diminuer la fréquentation.

Le petit carré de verdure s'est plutôt bien développé depuis son implantation. Il a malheureusement été constaté plusieurs fois que des enfants y entraient pour y jouer, causant pas mal de dégâts. Une barrière de protection, symbolique, a été mise en place pour réduire l'accessibilité.
C'est une barrière en bois très simple, posée sur des piquets fichés dans le sol.

La végétation qui empiétait sur le passage et gênait la pose a dû être ramenée à une dimension raisonnable.

Avec le marronnier, cet arbuste est le seul restant
de l'ancien accès à l'école.

La présence du béton de scellement des bordures du chemin a gêné la pose de certains piquets. La pose en zig-zag n'est pas la plus heureuse à l’œil, mais elle présente un avantage: la barrière est plus stable face au vent. Ce n'est pas une fortification à la Vauban, mais le principe est là !

Il est évident qu'il est possible de contourner cette barrière très facilement, mais l'objectif est d'abord de transmettre un message, autant aux enfants qu'à leurs parents: l'îlot végétalisé n'est pas une aire de jeux !
Ce n'est pas non plus une poubelle et il serait bien agréable de ne pas y retrouver divers détritus plusieurs fois par semaine, les bouteilles de bière n'arrivant pas là portées par le vent...
Deux poubelles parfaitement accessibles et utilisables sont disponibles sur la place du Colombier. Rien ne justifie donc de jeter des emballages dans les plantations alors qu'il y a tout sur place pour vivre proprement.

Un étage de plus au château

Non, le château n'a pas été rehaussé, mais son grenier a enfin été aménagé.

Ce grenier n'avait pu faire l'objet de travaux lors de la rénovation de 2007. Il servait depuis de débarras pour l'école et le centre de loisirs, et surtout de réserve pour les produits d'entretien et fournitures de la cantine.

Devant les besoins de la mairie, notamment pour le stockage des archives, ainsi que pour les activités périscolaires pour lesquelles les locaux du centre de loisirs ne suffisaient pas, il a été décidé d'utiliser enfin cette surface laissée en attente.
La configuration de ce niveau a permis d'aménager trois volumes différents: une réserve, une salle d'archives et une assez vaste zone d'activités.

L'endroit était très poussiéreux et n'étant pas isolé, très froid en hiver, très chaud en été. Un lieu plutôt hostile donc, mais représentant une surface non négligeable de plus de 100 m².

Avant les travaux

Les cloisons et l'isolation ont été confiés à une entreprise spécialisée que nous avons assisté pour la manutention d'une partie des matériaux.

 L'électricité, la plomberie, la peinture et les plinthes ont été réalisées par nos soins. Une autre entreprise, déjà chargée de l'entretien de la chaudière, s'est vue confier l'extension du chauffage. Une dernière entreprise a effectué la pose du revêtement de sol.
Fort heureusement, les réseaux étaient déjà tous présent à cet étage qu'il a toujours été prévu d'aménager à terme, sans que le projet fusse défini jusque là.

Les circuits électriques ont été mis en place entre deux étapes de pose des cloisons.

 Les cloisons posées, le câblage a pu être effectué. Les luminaires n'ont été posés qu'après la mise en peinture des plafonds.

 Murs et plafonds ont été peints en blanc, faisant ainsi gagner beaucoup de luminosité.

Oui, c'est bien elle ! Nathalie est revenue en renfort quelques jours pour la peinture.

 Les locaux étant destinés à recevoir des activités "artistiques", un évier a été installé pour le nettoyage des mains et des matériels. La production d'eau chaude est assurée par un cumulus électrique en local technique, un pré-mélangeur limite la température pour éviter tout risque de brûlure.

 Le sol de la partie "activités" a reçu un revêtement plastifié identique aux autres étages. La qualité des photos ne fait malheureusement pas honneur au résultat final réel.

 Le "cube" à gauche est le sommet de la gaine technique d'ascenseur. Nous avons effectué son recouvrement en plaques de plâtres/plinthes/peinture. Le dessus n'est pas encore défini.

Pour la réserve des produits d'entretien et matériels de cantine, ainsi que pour la salle des archives, le sol a été peint. La peinture de sol évite la formation de poussière de ciment et s’entretient très facilement.

Il reste maintenant à prendre possession des lieux, ce sera l'objet d'un autre article.