18 juin 2019

Escalier de secours 2ème partie

L'état de l'escalier de secours d'une des classes de maternelle était en mauvais état et sa réfection a été entreprise, en commençant par le démontage et la reprise de la structure porteuse.

Tout ce qui était abîmé sur la structure a été refait au modèle et remis en place. Malgré toutes les précautions prises, des écarts ont compliqué le remontage. Autant l'admettre, on ne s'improvise pas menuisier sur le terrain, sans plan ni réelle expérience, alors on fait des erreurs et on apprend.
Malgré tout, en composant avec les aléas climatiques, on finit par trouver des moments propices à la progression du chantier. Pas trop froid ni trop humide pour pouvoir appliquer le traitement préventif et la peinture puis procéder au remontage.

Les pieds sont d'abord mis en place chacun leur tour, puis un longeron, les jambes de force, le tout fixé par des tiges filetées neuves en remplacement de la visserie d'origine irrécupérable.

La structure porteuse est complétée par des tasseaux et des traverses sur lesquels le plancher sera posé. Une couche de peinture est appliquée lors du montage pour limiter l'impact de l'humidité, parfois précédée d'un cordon de mastic pour combler des zones de rétention d'eau ou déjà attaquée sur des pièces d'origine conservées. Cette précaution vise surtout à empêcher un défaut identifié de continuer à détériorer la structure.

Le plancher est constitué de lames de terrasse à rainures antidérapantes. Elles sont fixées par des vis en acier inoxydable. Cette pose s'accompagne de la mise en peinture pendant que l'accès à toutes les faces est encore possible, là encore pour ne pas laisser de surfaces non protégées, surtout dans les zones de contact où l'humidité reste piégée et favorise le pourrissement.

On est maintenant bien avancés dans la saison froide, la peinture ne sèche que très lentement, parfois deux semaines entre deux couches de peinture ! Mais avec ce remontage, on voit déjà que la rénovation avance.

Le palier est donc refait et utilisable, restent donc les marches et des éléments de garde-corps. Il ne sera cette fois pas fait de présomption sur la facilité du travail à faire, on sait maintenant que c'est trompeur !