24 juillet 2017

Nouvel étage à la mairie partie 2

Dans la première partie, la pose du nouveau sol au deuxième étage de la mairie est entamée.

Le réglage des bastaings est une opération longue qui a été compliquée par le fait que nous ayons dû monter tous les matériaux avant la fin du réglage. La charge devant par ailleurs être déplacée avec l'avancement du travail, les mesures étaient faussées.

Les bastaings calés en hauteur, ils sont entretoisés pour limiter leur déformation. L'entreprise qui est venue refaire l'installation électrique à profité du sol ouvert pour passer les gaines entre les deux structures et un certain nombre de moulures dans les bureaux du premier étage n'ont dont pas été reposées. Le plancher en panneaux de particules a ensuite pu être installé, non sans avoir prévu de passer des gaines pour l'installation électrique de cet étage.

Le plancher n'est pas encore fini que les matériaux de l'étape suivante sont déjà là ! L'installation électrique est réalisée par nos soins: éclairage indirect au plafond, prises en périphérie, plus une au sol.

Suit la pose du doublage isolant sur les murs et la partie du plafond mis au jour par la démolition de la cage d'escalier.

Les plafonds, déjà existants mais très irréguliers, sont chargés à l'enduit de rebouchage pour compenser les inégalités.
Test d'éclairage indirect

A ce stade, le remplacement des ouvertures n'a pas encore été fait et le plafond ne peut donc être fini. Cela sera d'ailleurs reporté par la décision de refaire entièrement la couverture après avoir constaté des fuites. Cette réfection sera l'occasion de modifications significatives, le travail sur le plafond est donc suspendu jusqu'à ce que le marché de couverture soit réalisé.

30 juin 2017

Nouvel étage à la mairie partie 1

Comme pour le château précédemment, ce n'est pas une surélévation mais un aménagement du grenier.

Cet hiver, nous avons entrepris un autre gros chantier qui était dans les tuyaux depuis quelques temps: aménager les combles de la mairie en espace de travail.
Tout est à faire du sol au plafond. Le sol n'est pas adapté à ce futur usage, il est très mince et certains endroits sont déjà cassés. L'épaisseur est irrégulière et la résistance incertaine ne permet pas d'y apposer un plancher léger. La première opération consiste donc à dégarnir entièrement le plâtre et faire apparaître la structure porteuse en bois. Du papier journal retrouvé dans les gravats nous indique des travaux précédents en 1960.

Le démontage du sol générera une importante quantité de gravats, tout comme la démolition des parois de la cage d'escalier.

Mais ces démolitions nous confirment également le très mauvais état de l'installation électrique du grenier et du premier étage. Des fils mal isolés par un enrobage textile ou en caoutchouc craquelé, parfois sous gaine métallique, le temps a fait son œuvre.

Une étude des circuits révèle l'ampleur de la vétusté de l'installation: un seul disjoncteur protège les deux étages, circuits éclairage et prises confondus. Sous le ruban adhésif rouge, des épissures (jonction de fils torsadés sans connecteur ni soudure).

Cette installation électrique ne peut décemment être conservée, une entreprise sera chargée de remettre le premier étage en conformité depuis le tableau électrique principal au rez de chaussée. En attendant cette prestation, la pose du nouveau sol est lancée. Des bastaings sont placés à l'équerre de la structure d'origine et réglés pour offrir un niveau horizontal et régulier au dessus des éléments de charpente qui dépassaient précédemment.

A suivre...

25 janvier 2017

Moins d'articles ce n'est pas moins de travail

Le rythme de publication d'articles a ralenti depuis quelques temps. Ce n'est pas par manque d'intérêt ou par manque de travail, mais par souci de conserver l'originalité des sujets. En effet, il n'est pas question de tomber dans la banalité et, à moins qu'il y ait vraiment du nouveau à présenter, il n'est pas prévu de revenir sur un sujet déjà traité.

Autrement dit, les travaux de routine continuent toujours et il n'y a pas lieu d'en dire plus. Ils sont aussi toujours entrecoupés d'actions ponctuelles, que vous connaissez plus sous le nom de "travaux divers". En voici un lot.

Le sol devant la mairie a été nettoyé au laveur haute pression, équipé de son fabuleux jet rotatif. Que ce soit sur le ciment ou les pavés, les saletés incrustées ont été très faciles à retirer.
 La photo ci-dessous montre la différence spectaculaire avant/après. Les pavés devant l'église n'ont pu être nettoyés, les joints en mauvais état ne résisteraient à la pression. Malheureusement, les sols en enrobé bitumineux ne sont pas aussi faciles à nettoyer que le ciment. Le résultat a été moyen dans la cour de la mairie, et encore plus faible dans la cour du centre de loisirs (ex-bibliothèque). Quant au sol en caoutchouc de l'aire de jeu, le constat est encore plus décevant, quasi aucun résultat. Faute de pouvoir utiliser de produit anti-mousse (fréquentation des enfants et politique environnementale zéro-phyto), nous n'avons actuellement pas de moyen de lutter contre cette prolifération de mousse qui n'est pas limitée à Chalifert. 

 Ici, c'est l'état dans lequel nous avons récupéré un logement communal que nous avions remis en état et équipé avant de le mettre à disposition.
 Et là, le volume de déchets que cela représente. Pour vous en faire un idée plus précise, cela a rempli 2,5 conteneurs de 660 litres...
 Nous nous associons aux élus qui ont mis ce logement et du mobilier à disposition d'une personne en difficulté pour déplorer l'issue de cette aide.

 Une autre intervention de type "télécoms" a été nécessaire pour solder les engagements de la mairie suite à la vente des terrains de l'ancien plateau sportif. Un des regards de branchement téléphonique a semble-t-il été malencontreusement déplacé, ce qui empêchait le raccordement de la dernière maison du lotissement. Nous avons donc creusé une tranchée et disposé un fourreau et son grillage avertisseur afin que l'opérateur téléphonique puisse passer le fil jusqu'à l'abonné.

Un petit trou signalé sur un trottoir rue Charles Vaillant. D'apparence insignifiante, il cache en fait la canalisation d'évacuation de l'eau en amont du ralentisseur. Si cette canalisation est bouchée, il se forme une retenue d'eau dangereuse, et la réparation s'impose rapidement.
 Un simple manchon suffit à empêcher la terre d'obstruer le conduit. Celui-ci est malheureusement très proche de la surface et la grave qui l'entour semble contenir des cailloux assez gros. Il suffit qu'un véhicule roule sur le trottoir pour que le sol s'enfonce et perfore le plastique.

D'autres actions ont bien sûr été menées, comme l'élagage des tilleuls devant la mairie, l'école et le château, diverses réparations sur nos véhicules. Il y a eu aussi l'organisation du marché de Noël, gros événement s'il en est, et la mise en place des illuminations du préau de l'école.
Nous avons procédé à remplacements d'ampoules sur l'éclairage public. Certains luminaires sont récalcitrants et doivent être remplacés mais ils sont trop proches de lignes électriques non isolées pour que nous puissions y intervenir en sécurité avec la nacelle. Il faudra l'intervention d'une entreprise habilitée pour soit procéder au remplacement, doit déplacer les luminaires pour que nous puissions y accéder par la suite.

Un autre gros chantier à été entrepris dans le grenier de la mairie, il sera détaillé dans un prochain article.


29 décembre 2016

Un nouveau rucher 4e partie

Ce projet sympathique suit son cours et beaucoup de choses ont bien avancé depuis l'article précédent.

D'abord, la couverture du chalet a été terminée, l'édifice est "hors d'eau". L'arrivée de Ioan, avec sa grande expérience dans la construction-rénovation, a permis de réaliser des choses que l'on aurait certainement pas fait aussi bien, ou pas du tout sans lui.

Par exemple, la dalle en béton existante a été équipée de grandes jardinières maçonnées et d'un bac à poissons. Cette installation doit permettre un fleurissement à proximité des ruches et faciliter l'observation des abeilles butineuses. Le bac, lui, sert tout simplement d'abreuvoir pour les abeilles !


 Le chalet  a reçu un traitement de protection contre les insectes xylophages et les champignons, avant d'être recouvert de lasure identique à celle du club-house du tennis.

Pendant la construction des jardinières, les installations d'eau et d'électricité du chalet ont été mises en place, ainsi que le plancher.

Le raccordement a nécessité des tranchées pour passer les câbles et conduites. L'eau potable est destinée au lavage des mains et du matériel, l'évacuation se fait par un puisard.

Pour les besoins de l'arrosage des fleurs, le chalet sera équipé d'un récupérateur d'eaux pluviales, un forage déjà présent sur le terrain permettra d'obtenir des volumes plus importants si besoin.

La partie surélevée où repose le chalet a été ceinturée par des barrières métalliques qui n'avaient pas pu servir pour la place du Colombier.

Le froid ralentit bien sûr les travaux: basses températures et humidité empêchent par exemple de coller efficacement les gouttières que la forme hexagonale du toit ne permet pas de raccorder par les accessoires du commerce. Une rampe en béton a été aménagée pour l'accès à la plateforme dont la desserte est prévue par une allée stabilisée en grave de béton concassé. Le terrain est décaissé manuellement et la terre déblayée a été utilisée en partie pour remplir les jardinières (au dessus d'un lit de gravier pour le drainage), le reste pour former autour des jardinières des talus qui seront fleuris également. La zone d'implantation et de travail autour des ruches est également préparée pour que le terrain ne soit pas envahi par la végétation. Un peu plus de 100 m²seront ainsi déblayés à la pelle et à la brouette...


 Ioan a simulé un peu de verdure avec des roseaux dans des seaux, l'effet est plutôt réussi.

 A suivre...

12 septembre 2016

SOS téléphone !

Plus de téléphone jeudi 8 septembre allée Renoir. Si des coupures arrivent parfois lors d'opérations de maintenance, cette fois ça ne risquait pas de se rétablir spontanément: les lignes téléphoniques ont été coupées par accident !

C'est encore un camion qui a heurté un poteau métallique à l'entrée de l'allée (intersection avec la route de Jablines). Le câble, qui coure le long du poteau depuis le sol, a été écrasé, jusqu'à en rompre la gaine et de nombreux conducteurs.
Un tel incident s'est déjà produit par le passé comme en témoigne le boîtier en plastique noir présent sur ce câble et abritant la réparation. Le poteau penche sensiblement et présente un enfoncement qui témoigne de la force qu'il a subi.

Les conséquences d'un tel incident de nos jours sont beaucoup plus problématiques pour les riverains concernés car ils n'y perdent plus que le téléphone. Les petits fils de cuivre transportent aussi internet et la télévision. L'afflux des demandes pressantes en mairie pour trouver une solution montre le degré de dépendance aux services numériques !
Les abonnés contactant leur fournisseur d'accès internet se sont vus annoncer un délai d'intervention de plus de trois semaines, inconcevable.

La suite logique, enfin pas tout-à-fait, est que la demande d'assistance a finalement été adressée au service technique de la commune qui n'est aucunement autorisé à intervenir. Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas la première fois que l'on doit se substituer aux opérateurs de télécommunications pour réparer des lignes aériennes coupées par la chute d'un arbre ou éventrer un trottoir et remplacer les fourreaux de lignes enterrées écrasés lors d'un chantier (voir ancien article).

Ici, il ne s'agit que de rebrancher des fils électriques, pas compliqué a priori. Sauf que les fils en question sont très minces et fragiles, qu'ils sont nombreux et de couleurs similaires. Le risque est surtout d'inverser des raccordements faute de pouvoir identifier formellement les brins. D'autre part, les brins écrasés et coupés ne peuvent être raccordés directement, l'ajout d'un bout de fil sur chaque connexion a été nécessaire.
Enfin, les connexions fil à fil se font normalement avec des cosses spéciales que le service technique ne possède évidemment pas.
Le diagnostic le jour de l'incident, après retrait d'une portion de la gaine de protection, est que sur les 28 paires de fils, au moins la moité est touchée. La réparation ne peut s'improviser en fin de journée et un temps de préparation est nécessaire.


Le lendemain matin, dès que les autres tâches programmées sont effectuées, le travail commence. Chaque brin est comparé pour identifier celui qui lui correspond le mieux (les gaines sont déchiquetées). un bout de câble de réseau informatique, cannibalisé pour l'occasion, fournit les fils de raccordement. Tant pis pour les couleurs qui ne correspondent pas, nécessité fait loi ! Faute de cosses spéciales, les connexions sont de simples épissures isolées par du ruban adhésif.
Le travail est repris l'après-midi, après ravitaillement en fil de rechange, une vérification ayant révélé que des gaines encore reliée cachaient des fils coupés.
L'opération se fait entièrement à l'aveugle puisqu'il n'y a aucun moyen se savoir si les connexions sont les bonnes. C'est sans aucune garantie !

Bilan de l'intervention:
26 brins sectionnés ont été rebranchés par 52 épissures et une dizaine d'autres, juste endommagés, laissés tels quels. Un petit boîtier de protection, symbolique car non étanche, recouvre les raccordements de fortune.

Tout cela n'est qu'un dépannage avec les moyens du bord, certainement pas une réparation. La nuance est importante car la fiabilité n'est pas du tout la même. Ce n'est qu'un service en attendant mieux. En effet, aucune règle de l'art n'ayant pu être respectée, les épissures ne maintiendront probablement pas longtemps un contact électrique suffisamment bon pour le transit des données. Une vraie réparation en bonne et due forme par un technicien qualifié et outillé reste nécessaire.

11 septembre 2016

Le centre de loisirs remplace la bibliothèque

Suite à l'extension de l'école sur les locaux du centre de loisirs, celui-ci a également dû être redéployé pour continuer à fonctionner normalement. C'est la bibliothèque qui en fait les frais et qui ferme donc pour que le centre de loisirs/garderie puisse continuer à accueillir les enfants au quotidien.

La lecture publique, domaine transféré à la communauté de communes, reste néanmoins accessible au public dans les autres bibliothèques de Marne et Gondoire. Un fonds minimum est par ailleurs conservé dans les locaux, à usage de l'école.


Si certains livres ont été transférés vers la bibliothèque de Chanteloup en Brie, d'autres ont été restitués à la bibliothèque de prêt (médiathèque) de Melun. Une grande partie a été soigneusement répertoriée par informatique et stockée dans la cave du château, mais plusieurs centaines de titres en obsolescence ont été détruits (plus précisément envoyés au recyclage par les conteneurs jaunes).
Une partie du stockage au sous-sol du château.

Tout le mobilier a été déplacé, et à part ce qu'il reste de la bibliothèque, la partie centre de loisirs a été entièrement vidée pour permettre le remplacement par une entreprise de la moquette par un revêtement de sol plastifié.
Le mobilier stocké dans la salle polyvalente (elle-même rendue inaccessible pendant les travaux de peinture), a ensuite été en partie remis en place pour aménager le centre de loisirs, le reste étant stocké en attente d'une nouvelle utilisation.

 Le bâtiment est donc à nouveau configuré pour l'accueil des enfants, avec des sols refaits  et le bloc sanitaire (précédemment condamné de manière réversible), partiellement remis en service.
Tout cela nous aura demandé une manutention considérable, avec plusieurs transferts entre les différents bâtiments, à conjuguer avec celle des autres chantiers en cours simultanément. Le papier de tous ces livres, magazines et journaux est lourd, donc les étagères doivent être très solides et stables, ce qui les rend lourdes également. Les vacances scolaires n'ont pas été de tout repos pour tout le monde !

Le bâtiment devient donc centre de loisirs, mais reste en partie bibliothèque et reçoit également d'autres activités comme les temps d'activités périscolaires et des activités associatives, les trois salles principales permettant de les séparer.

Cette disposition est pour l'instant temporaire, le nombre d'élèves devant se réduire dès l'année prochaine. Tout reste donc réversible... jusqu'à la prochaine vague démographique.

21 août 2016

C'est la brousse !

Vous aurez remarqué, et certains s'en sont plaints, que la végétation avait tendance à envahir le village depuis quelques temps. En voici les raisons.

Le phénomène ne touche pas que Chalifert, il résulte de la pression qui a été faite sur les services municipaux pour ne plus utiliser de produits chimiques désherbants. Nous avons testé différents matériels et techniques de substitution, et la Nature étant la plus forte, ces essais n'ont pas été très concluants. En fait, aucun ne cumule les avantages des produits chimiques et il faut donc rechercher le meilleur compromis.

Nous avons essayé:
  • Le désherbage thermique à la flamme.
    Très long à mettre en œuvre de par notre matériel, efficace sur les jeunes pousses et les graines, son inconvénient principal est de ne pas traiter les racines, les plantes déjà installées reviennent sans difficulté.
  • Le désherbage "bio" au sel/vinaigre.
    C'est l'expérimentation en cours, dont les résultats sont encourageants. Le sel a l'inconvénient d'abîmer le sol, le vinaigre seul est probablement préférable. L'efficacité sur plantes adultes ne nous est pas encore connue.
  • Le désherbage mécanisé à la brosse métallique.
    C'est un accessoire monté en lieu et place de la tête dévidoir de fil sur une débroussailleuse. efficace sur les trottoirs en enrobé mais inutilisable sur gravillons. Ne retire que la partie aérienne des plantes qui reviennent donc assez vite.
  • Le désherbage mécanisé à la lame contra-rotative.
    C'est une débroussailleuse spécialisée qui permet de travailler à ras des murs sans les dégrader et qui ne génère pas de projections sur graviers mais ne coupe pas à ras du sol. Là encore, seule la partie aérienne de la plante est supprimé, temporairement.

Il existe d'autres techniques et surtout d'autres matériels qui ne nous sont malheureusement pas accessibles pour diverses raisons, mais l'essentiel est déjà connu. Quant au sarclage manuel, il est tout simplement inenvisageable au regard des surfaces à traiter.

Il y a aussi des complications de saison qui expliquent cet envahissement:
- L'alternance de pluies abondantes et d'ensoleillement qui favorise la croissance des végétaux.
- La variété des sols à traiter: pieds de murs irréguliers et fragiles, trottoirs en gravillons, anfractuosités dans les caniveaux, talus et fossés, espaces difficiles d'accès entre les tombes du cimetière, pieds de haies non protégés, pieds de poteaux, etc.
- La réduction des effectifs, trois personnes en moins depuis quelques mois.
- Les congés d'été qui réduisent encore notre disponibilité.
- La concomitance de nos autres missions.
- Panne du dernier tracteur équipé pour la tonte et délai avant intervention d'un technicien.

Les herbes folles ne sont donc aucunement une négligence ou un renoncement à l'entretien du village, on est juste dépassés, tout simplement, tout comme doivent l'être bon nombre de services municipaux un peu partout ailleurs en cette période. La situation ne devrait être que temporaire, le désherbage a maintenant repris.