16 avril 2011

Une scène pour la salle polyvalente.

Après la rénovation de l'été 2010, la salle polyvalente voit son équipement se compléter sous la forme d'une scène.

Tous les ans, il fallait louer des podiums professionnels pour le spectacle de fin d'année de l'école. Les dimensions de ces podiums ne correspondaient pas à celle de l'emplacement et le tout n'était pas des plus commode.
Dans le cadre de la nouvelle orientation de la salle polyvalente, il a été décidé de construire une scène permanente par nos propres moyens. Une attention particulière a été portée à la conception pour optimiser cet équipement.
La scène devait être compatible avec l'usage par des enfants ou des adultes (théâtre, conférences, réunions publiques), tout en permettant les projections sur l'écran mural. Le volume sous la scène a même été exploité pour le rangement des encombrants tatamis de sport.  
Première mise en service pour la semaine du développement durable, réunion publique avec projection audiovisuelle et expos de photos.


La construction a été relativement longue en raison de nombreux temps de séchage et des contraintes liées à l'utilisation fréquente de la salle. Les grandes étapes sont présentées ici mais une description détaillée est disponible sur un autre site: http://artsmachineries.free-bb.com/sujet-341845-508671-49368-1-scene-pour-salle-polyvalente.html

La porte d'accès à la réserve d'équipements sportifs a dû être condamnée. Ce projet aura fait appel à des notions de maçonnerie, de peinture, de menuiserie, de serrurerie...

 Trois rangées de parpaings portent une ossature en bois et un plancher en panneaux de particules.
La face avant est munie de panneaux abattants donnant accès sous la scène pour le rangement des tapis de sol. 

 Des escaliers d'accès sont montés de part et d'autre de la scène et le tout est recouvert d'une moquette.

 Le poids des tapis de sol, ainsi que leur encombrement, rendent obligatoire l'utilisation de chariots. Ceux-ci sont construits sur mesure.

 Même avec un encombrement important, ils restent manoeuvrables car ils ne pèsent que la moitié du chariot d'origine...

 Ils s'insèrent sous la scène et permettent un gain de place considérable.
Leur réalisation détaillée est également présentée ici: http://artsmachineries.free-bb.com/sujet-307148-510736-49368-1-des-chariots-pour-tatamis.html

Cet équipement permet de d'augmenter la polyvalence de la salle et d'améliorer son confort d'utilisation pour les activités culturelles. C'est une réalisation de taille pour un petit service comme le nôtre, c'est non sans une certaine fierté que nous en avons mené la réalisation à bien.

09 avril 2011

Un toboggan pour le centre de loisirs

Monsieur le Maire a fait don d'un toboggan en plastique pour le centre de loisirs. Pour éviter tout risque de chute, il a été posé à même le sol du parc du château, dont un dénivelé s'y prête judicieusement.

Une fois l'emplacement choisi, le sol est préparé et des logement creusés pour des plots de béton. 

 Pendant que le béton prend tranquillement, plusieurs métres cubes de terre sont rapportés pour corriger la pente du reste du terrain et surtout pour en recouvrir la surface parsemée de remblais et de pierres.

 Le toboggan est vissé sur les plots en béton, la zone de réception est relevée d'une bordure de terre pour former un bac à sable.


  A cet endroit, le profil du terrain a été amélioré et ensemencé de gazon spécial pour activités sportives.

Le départ se fait à partir d'une petite dalle en béton évitant la formation d'une cuvette boueuse. La zone de réception est remplie de sable. L'arrivée de sable neuf a permis de remplacer également celui du bac situé plus loin dans le parc.
 Il faudra attendre la croissance du gazon pour que l'utilisation du toboggan se fasse dans les meilleures conditions. Il est prévu de planter une haie végétale en haut de la pente la plus raide pour éviter aux étourdis de tomber.



Le déplacement de la terre ne s'est pas fait sans mal. Tout d'abord la chargeuse tombée dans une ornière sur le site de chargement et "sauvée" par une pelleteuse qui travaillait non loin.
Ensuite, le déchargement en dévers qui a couché la remorque. Heureusement, aucun dégât dans les deux cas mais quelques petites frayeurs!

12 mars 2011

Les trous dans les routes (suite)

En complément de l'article précédent, voici quelques schémas illustrant la dynamique de destruction des revêtements routiers.
Les proportions ne sont pas respectées et certains détails sont exagérés pour la clarté de l'explication. Cliquez sur les images pour les agrandir.

Les roues exercent une force sur le sol, lequel voit l'effort diminuer presque aussi vite qu'il est apparu. Il est évident qu'un véhicule en surcharge applique une charge localisée plus importante que prévue. De même, l'importance du trafic joue un rôle important dans la quantité d'efforts subis par la chaussée.
L'humidité révèle les fissurations et la perte d'étanchéité.
Sous l'effet de ces charges répétitives, mais aussi des cycles saisonniers, des dilatations et déformations provoquent des fissurations qui permettent l'infiltration d'eau. Les couches inférieures sont alors drainées et le sous-sol ainsi décompacté ne retient plus suffisamment la couche d'enrobé, le trou se forme. A chaque passage de roue, un peu plus de matériau est enlevé.
 Le passage des roues ne fait pas que creuser, il élargit également le trou à force d'appuyer sur le bord en tombant dans le trou puis en butant sur l'autre bord en sortant.



Un trou rebouché à l'enrobé à froid sans réelle préparation (bords francs) aura tendance à se reformer car l'enrobé restant relativement mou, il sera déplacé par les efforts des roues avec un effet de rouleau à pâtisserie.
Un autre type d'altération se produit en bordure des routes dont l'accôtement ne présente pas de bordure en béton. Les forces ont plus de place pour s'exercer vers le sol le plus faible et l'enrobé suit en cas d'affaissement.
Ce ne sont là que quelques exemples typiques, il existe d'autres facteurs pouvant causer des dégâts aux revêtements routiers. Et ces problèmes s'appliquent à des routes construites dans les règles de l'art, alors imaginez ce que peuvent subir les chaussées chaliféroises qui n'ont pas les caractéristiques requises et pour lesquelles les réparations de fortunes ne sont que plâtre sur jambe de bois...


06 mars 2011

Les trous dans les routes...

En voilà un sujet qui fait parler !
L'état des voieries de Chalifert est sujet à de nombreuses réclamations. Légitimes pour la plupart, on ne peut que regretter leur formulation trop souvent agressive: contrairement à ce que certains insinuent, ou déclarent même publiquement, il n'y a aucune mauvaise volonté de notre part en ce qui concerne le rebouchage des trous mais bien des difficultés techniques.


Car une route, une rue, un chemin sont des sujets bien plus pointus qu'il n'y paraît et qui ne tolèrent pas l'improvisation. En effet, pour supporter les contraintes auxquelles ils sont exposés, ces passages requièrent une préparation méthodique précise et adaptée à la circulation. Et c'est justement ce qui manque à Chalifert. Nos rues principales ne sont que des routes départementales prévues pour un trafic modéré tant en volume qu'en charge. Or, le développement économique et l'urbanisation des communes voisines ont attiré certes des services et des emplois, mais également une fréquentation routière très supérieure à la capacité des voieries. Ces dernières s'usent et subissent les effets du climat.

La topographie de Chalifert n'est pas favorable à la conservation des voieries: terrains en pente, présence de sources, dévers, proximité de terres agricoles, etc sont autant de difficultés qui sont agravées, en ce qui concernes les autres rues, par l'absence totale de préparation spécifique et une épaisseur de revêtement insignifiante. Deux centimètres d'enrobé sur un lit de gravier suffisaient peut-être il y a trente ans mais la situation a bien changé depuis. De nombreuses maisons se sont construites, avec pour conséquence une plus grande fréquentation. De nombreux Chaliférois circulent avec de gros véhicules (4x4, utilitaires), les poubelles sont ramassées par des camions, la direction assistée permet aux conducteurs de tourner leurs roues sur place... Nos pauvres chemins ne sont plus en état de le supporter.

Lorsque les conditions sont réunies (température positive, temps sec, matériaux et matériels disponibles), nous procédons à des réparations ponctuelles. Nous appliquons un enrobé à froid dans les trous préalablement nettoyés, et que l'on compacte avec une plaque vibrante.
Pour que ces réparations tiennent, il faut que le trou soit assez profond pour que l'épaisseur d'enrobé soit suffisante. La difficulté est de déposer la bonne quantité pour éviter une cuvette ou une bosse.

Lorsque que vous voyez que nous avons rebouché des trous avec de l'enrobé à froid, essayez d'éviter de rouler dessus pendant quelques temps, et surtout de manoeuvrer dessus. En effet, l'enrobé à froid reste mou même s'il est compacté et les roues de voiture peuvent l'arracher facilement.

Vous aurez remarqué que plusieurs portions de la rue Pasteur, ainsi que de son prolongement sur Chessy jusqu'au rond-poind de la RD934 ont été entièrement refaites. Ces reprises sont le fait de l'ART (anciennement DDE), qui a fait appel à une société privée spécialisée en travaux routiers.
La photo ci-dessus montre que le matériel nécessaire à ce genre d'opération est sans commune mesure avec nos petites réparations. En comptant les agent de l'ART, ceux de l'entreprise de voierie et les conducteurs de camions, cette réfection a mobilisé une bonne vingtaine de personnes sur deux jours, rien que pour la partie chaliféroise du chantier, auxquelles il faut ajouter tout le matériel spécialisé, comme cette raboteuse qui enlève la couche supérieure usée.

L'état des voies communales les plus dégradées nécessiterait encore plus de matériel et de travaux préparatoires pour un résultat satisfaisant, cela dépasse de très loin nos capacités. Une telle intervention n'est donc pas du ressort du service technique et se joue à un autre niveau...

23 janvier 2011

Carrelage au château

A la demande de nos collègues travaillant à la cantine scolaire, nous avons posé quelques carreaux de carrelage autour des lavabos où les enfants se lavent les mains.

Les éclaboussure répétées finissaient par laisser des traces sur les murs, impossibles à nettoyer.

 Avant: seule les plaques en faïence émaillée des lavabos protégeaient le mur.


 Pendant: On voit bien la trace laissée sous les dévidoirs de papier essuie-mains. Et la photo ne rend pas bien compte de l'état réel...


Pendant: le contour est fait, il ne reste que le dessous des distributeurs d'essuie-mains.


Après: Le joint est posé, le mur est protégé partout ou des projections d'eau peuvent se produire. Le nettoyage y est désormais plus facile.

Les matériaux étaient disponibles sur place (restants des travaux de rénovation) et s'intègrent donc parfaitement aux élements déjà posés.

Défaut d'éclairage public

Il y avait longtemps qu'on le cherchait, on a enfin trouvé le défaut qui coupait régulièrement l'éclairage public à l'intersection rue Charles Vaillant/route de Lesches.
Le câble d'alimentation a subi un frottement contre un arbre en domaine privé et un court-circuit de produisait entre les conducteurs mis à nu. L'inspection visuelle, l'élagage et débrousaillage route de Lesches n'avaient pas révélé de défaut, il se trouvait sur une partie non traitée, la seule en fait...

La neige nous a aidé !
Pour tout dire, l'arbre fautif a été taillé et semblait bien innocent, mais le mal était fait et les jours de pluie la protection sautait dans le coffret d'alimentation sans laisser de trace.
Cet hiver, il en a été autrement: la neige se déposant sur le câble dénudé n'a pas fait disjoncter la sécurité immédiatement et un arc électrique s'est produit, faisant fondre les conducteurs en aluminium, pourtant d'assez gros diamètre.



Les câbles étant tombés à terre sur des propriétés privées et sur un portail métallique, nous les avons enroulés hors de porté de main.
Il n'en reste pas moins qu'il subsite un danger réel car certaines installations anciennes peuvent ne pas être protégées correctement et rester alimentées malgré la coupure au coffret. C'est donc une très mauvaise idée que d'essayer de récupérer un peu de métal au risque de sa vie !

Un électricien agréé a remplacé la portion de câble abîmée et l'éclairage est désormais opérationnel. Aucun déclenchement intempestif de la sécurité n'a été constaté depuis.

Il reste cependant un défaut au niveau du lampadaire du passage piéton au-dessus de l'intersection, celui-ci a été percuté par un véhicule  et la déformation du boîtier nous empêche de l'ouvrir sans casse. Le problème est donc connu et sera solutionné prochainement.

22 janvier 2011

Missions ponctuelles

S'il fallait faire la preuve de la diversité de nos missions, on parlerait d'opérations qui sortent parfois de l'odinaire, ou au moins qui n'étaient pas prévues:

Comme la pose de regards pour le passage de câbles de téléphone sur des constructions nouvelles. Cela nous a permis d'utiliser la pelle "rétro" de la chargeuse Bobcat, un outil qu'on utilise trop peu mais qui rend des services inestimables.

On parlerait aussi de l'incident survenu lors de la préparation de la peinture des toilettes de l'étage de la Mairie: Alors que Bob préparait le plafond, celui-ci lui est tombé dessus ! Pas de blessure heureusement mais un trou béant qu'il a fallu corriger.
 Début: un élément de poutre manquant a déjà été remplacé. Il y a déjà une première couche de peinture sur les murs qui n'étaient plus très frais.


 Des tasseaux desttinés à recevoir une plaque de plâtre, décalée vers le bas pour recevoir des spots encastrés en replacement d'un hublot accusant son âge.



Difficile de montrer le résultat tant l'endroit est exigu, mais c'est désormais sans risque de prendre le ciel sur la tête qu'on peut aller dans ce "petit coin"...

Et pendant ce temps là, les missions habituelles sont toujours assurées.