18 juillet 2018

Aléas climatiques

Le début d'année 2018 aura été difficile pour nombre de Chaliférois. Le climat se montre bien désagréable et les dégâts sont significatifs.

A commencer par les inondations qui ont affecté les bords de Marne, suivies d'une période de froid avec neige et gel. Si plusieurs habitations ont été durement touchées, les dégâts structurels ont fort heureusement été limités à des dégradations de la voirie. Ce n'est pas étonnant vu son état de faiblesse générale. Suite à cela, une consultation a été lancée pour la réfection de cette voie, l'étude est en cours.
Faute d'expérience personnelle, nous avons été pris au dépourvu par ces événements et notre réponse a été compliquée par le manque de moyens. En effet, nous ne disposons pas de bateau pour ce genre de situation ni de véhicule capable de franchir les 47 cm d'eau relevés sur le chemin de Meaux le long du plateau sportif.
Soyons clairs, il y a tellement longtemps que la région n'avait pas été inondée que personne dans le service ne savait comment gérer une telle situation. Nous avons donc improvisé, sans l'expérience que certains riverains de longue date peuvent avoir.
Nous avons difficilement trouvé des tenues de protection, et dans les premiers temps, les interventions se sont faites sans.
Sur la photo, au fond, vous pouvez voir Paul, de l'eau à mi-cuisses, sans protection, en train d'installer une passerelle d'accès pour une habitation. Ioan trempé aussi, en teste la stabilité avant de l'élargir. Nous avons depuis les tenues adaptées à ce genre de situation.

Par ailleurs, il est difficile de disposer de matériels et matériaux en stock pour servir moins d'une fois tous les dix ans. Nous n'avons pas la place pour les ranger et il est peu probable qu'ils se conservent bien aussi longtemps. Difficile d'engager des dépenses dans du matériel qui risque fort de ne plus être en état de servir au moment voulu... En la matière, la prévention et l'équipement des riverains exposés restent la réponse la plus pertinente. Dans ces circonstances, l'entraide des habitants est essentielle et à été mise en œuvre avec une appréciable mise à disposition de barque. Bravo !

L'eau n'avait donc pas encore quitté le chemin de Meaux que la neige est venue s'ajouter à la difficulté. Sous la charge, certains arbres ont cédé et ont dû être évacués.


Ensuite, ce sont les orages et les fortes pluies qui ont cette fois touché tout le pays. Le chemin de Meaux a une fois de plus fait les frais de ces précipitations avec plusieurs débordements de la descente d'eaux pluviale de la station de pompage.
Une pollution de la marne aux hydrocarbures nous a conduits a rechercher pour les Pompiers et la police fluviale les réseaux d'évacuation des eaux. A cette occasion il apparaît que l'émissaire des eaux pluviales dans la Marne est d'un diamètre de 250mm alors que la descente de la ruelle Canet fait près du double.
Avec l'urbanisation croissante et malgré la mise en séparatif des égouts, la quantité d'eau de pluie dépasse maintenant la capacité de cette conduite et déborde donc en arrachant au passage des matériaux sur les chemins de terre.
Nous ne pouvons malheureusement que retirer ces dépôts de matériaux d'érosion, la solution ne dépend pas de nous. Ces débordements torrentiels sont très puissants et altèrent eux aussi la chaussée, ce qui ramène à la question de son renouvellement, c'est une affaire complexe qui requiert une étude élargie au-delà du seul chemin de Meaux. Même le renforcement de certains points sensibles est délicat, il ne faudrait justement pas empêcher de futurs travaux plus appropriés...

Il y a eu aussi quelques sévères coups de vent qui ont fait tomber quelques arbres qu'il a fallu dégager, d'autres devenant plutôt menaçants ont été abattus par précaution, chemin de Meaux, chemin de halage et route de Lesches.


Quand on nous dit que le réchauffement climatique nous touchera dans quelques années si rien ne change, on se dit parfois qu'il est déjà là et on peut vraiment craindre pour l'avenir si c'est le genre de saisons qui nous attendent...

09 juillet 2018

Nouveaux sanitaires au plateau sportif - partie 2

Cet article, prêt depuis longtemps, a été reporté en attendant que les travaux soient complétés. D'autres chantiers ayant été entamés depuis, les priorités ont changé. Le travail principal est donc terminé depuis plusieurs mois alors autant publier l'article maintenant, les finitions feront l'objet d'une publication ultérieure.

Les travaux préparatoires étant terminés, la livraison du bloc sanitaire a pu avoir lieu.

Il s'agit d'un module préfabriqué tout équipé, comportant deux WC et une douche. La mise en place a été assurée par un camion-grue qui l'a posé à l'emplacement prévu pour permettre le raccordement des évacuations. Quelques ajustements à la barre à mine ont quand-même été nécessaires pour un positionnement précis.

Ce raccordement n'est pas des plus simples car toutes les sorties ne sont pas à la même hauteur. Heureusement que les fournitures modernes proposent des raccordements souples !
Pour cacher ces tubes et raccords, un petit caisson technique est maçonné autour, il fait également office de protection contre le gel.


L'installation électrique d'origine ayant disparu avec l'ancien bâtiment, un nouveau tableau a été installé dans un coffret sur le poteau déplacé précédemment. Le gros câble aérien laissé en attente sur un autre poteau y est raccordé. Ce coffret protège donc le bloc sanitaire, le club-house du tennis et l'éclairage extérieur.

De nouvelles marches sont créées pour accéder à la plateforme en béton dont la périphérie a déjà été partiellement enduite.

Il reste donc quelques touches à apporter pour bien finir l'ensemble qui est cependant parfaitement opérationnel, après correction de quelques défauts détectés à la mise en service. En attendant, le module remplit parfaitement sa fonction pour le club de tennis et est mis à disposition du public lors d'événements tels que le forum des associations.



22 octobre 2017

En terrasse...

Les deux places de stationnement devant le café nature étaient un peu délicates d'accès et les barrières sur le rétrécissement étaient fréquemment cassées. Il a finalement été plus simple de supprimer ces places que d'apprendre aux gens à conduire et une terrasse les remplace désormais.


La construction est des plus classiques: périmètre en parpaings, remplissage en gravats compactés à la dame, puis dalle en béton. Les gravats proviennent de l'évacuation d'un dépôt sauvage.

Par dessus les gravats compactés, un film en plastique a été posé pour éviter que le béton s'infiltre et laisse des creux en surface. Un ferraillage assure la résistance du béton car la dalle est relativement de faible épaisseur.

Le béton a été préparé sur place, au plus près du chantier, le tout sur une matinée. Une règle, rallongée pour l'occasion a servi à répartir le béton uniformément et de niveau par rapport au coffrage. Les marches de l'escalier sont restées brutes jusqu'à ce que leur hauteur définitive soit déterminée d'après la hauteur du plancher à venir.

Les dernières barrières décoratives en stock ont été installées autour de la dalle pour éviter les chutes. Quelques sections ont été fabriquées par Stéfano Tulisso pour compléter cette protection.

Un plancher en bois habille le sol. Beaucoup de perçages et de découpes ont été nécessaires pour la fixation des lambourdes et s'accommoder du contour et des barrières.

La terrasse a été investie avant même d'être terminée !








24 septembre 2017

Nouveaux sanitaires au plateau sportif - partie 1

Le désamiantage et la démolition des anciens vestiaires du terrain de foot ont enfin pu avoir lieu. L'emplacement sera réutilisé pour installer un bloc sanitaire préfabriqué.

Une entreprise spécialisée a procédé à la dépose et à l'évacuation de la couverture et des parois extérieures en fibro-ciment amianté, puis de tout le reste en tant que déchets de déconstruction classiques.


L'entreprise a donc laissé une dalle nue et irrégulière que nous avons entouré d'un coffrage pour y couler une chape d'égalisation après avoir rempli une partie du volume avec les gravats du chantier.


Pour raccorder le futur bloc sanitaire, des saignées ont été pratiquées dans le béton du sol, puis des tranchées creusées pour y passer tuyaux et câbles.
Les anciennes marches d'accès au bâtiment, devenues inutiles, ont été démolies aussi.

Le compteur électrique ayant été déplacé en limite de terrain, il a fallu déplacer le poteau soutenant le câble qui alimente le club-house du tennis et l'éclairage extérieur.
A suivre...

24 juillet 2017

Nouvel étage à la mairie partie 2

Dans la première partie, la pose du nouveau sol au deuxième étage de la mairie est entamée.

Le réglage des bastaings est une opération longue qui a été compliquée par le fait que nous ayons dû monter tous les matériaux avant la fin du réglage. La charge devant par ailleurs être déplacée avec l'avancement du travail, les mesures étaient faussées.

Les bastaings calés en hauteur, ils sont entretoisés pour limiter leur déformation. L'entreprise qui est venue refaire l'installation électrique à profité du sol ouvert pour passer les gaines entre les deux structures et un certain nombre de moulures dans les bureaux du premier étage n'ont dont pas été reposées. Le plancher en panneaux de particules a ensuite pu être installé, non sans avoir prévu de passer des gaines pour l'installation électrique de cet étage.

Le plancher n'est pas encore fini que les matériaux de l'étape suivante sont déjà là ! L'installation électrique est réalisée par nos soins: éclairage indirect au plafond, prises en périphérie, plus une au sol.

Suit la pose du doublage isolant sur les murs et la partie du plafond mis au jour par la démolition de la cage d'escalier.

Les plafonds, déjà existants mais très irréguliers, sont chargés à l'enduit de rebouchage pour compenser les inégalités.
Test d'éclairage indirect

A ce stade, le remplacement des ouvertures n'a pas encore été fait et le plafond ne peut donc être fini. Cela sera d'ailleurs reporté par la décision de refaire entièrement la couverture après avoir constaté des fuites. Cette réfection sera l'occasion de modifications significatives, le travail sur le plafond est donc suspendu jusqu'à ce que le marché de couverture soit réalisé.

30 juin 2017

Nouvel étage à la mairie partie 1

Comme pour le château précédemment, ce n'est pas une surélévation mais un aménagement du grenier.

Cet hiver, nous avons entrepris un autre gros chantier qui était dans les tuyaux depuis quelques temps: aménager les combles de la mairie en espace de travail.
Tout est à faire du sol au plafond. Le sol n'est pas adapté à ce futur usage, il est très mince et certains endroits sont déjà cassés. L'épaisseur est irrégulière et la résistance incertaine ne permet pas d'y apposer un plancher léger. La première opération consiste donc à dégarnir entièrement le plâtre et faire apparaître la structure porteuse en bois. Du papier journal retrouvé dans les gravats nous indique des travaux précédents en 1960.

Le démontage du sol générera une importante quantité de gravats, tout comme la démolition des parois de la cage d'escalier.

Mais ces démolitions nous confirment également le très mauvais état de l'installation électrique du grenier et du premier étage. Des fils mal isolés par un enrobage textile ou en caoutchouc craquelé, parfois sous gaine métallique, le temps a fait son œuvre.

Une étude des circuits révèle l'ampleur de la vétusté de l'installation: un seul disjoncteur protège les deux étages, circuits éclairage et prises confondus. Sous le ruban adhésif rouge, des épissures (jonction de fils torsadés sans connecteur ni soudure).

Cette installation électrique ne peut décemment être conservée, une entreprise sera chargée de remettre le premier étage en conformité depuis le tableau électrique principal au rez de chaussée. En attendant cette prestation, la pose du nouveau sol est lancée. Des bastaings sont placés à l'équerre de la structure d'origine et réglés pour offrir un niveau horizontal et régulier au dessus des éléments de charpente qui dépassaient précédemment.

A suivre...

25 janvier 2017

Moins d'articles ce n'est pas moins de travail

Le rythme de publication d'articles a ralenti depuis quelques temps. Ce n'est pas par manque d'intérêt ou par manque de travail, mais par souci de conserver l'originalité des sujets. En effet, il n'est pas question de tomber dans la banalité et, à moins qu'il y ait vraiment du nouveau à présenter, il n'est pas prévu de revenir sur un sujet déjà traité.

Autrement dit, les travaux de routine continuent toujours et il n'y a pas lieu d'en dire plus. Ils sont aussi toujours entrecoupés d'actions ponctuelles, que vous connaissez plus sous le nom de "travaux divers". En voici un lot.

Le sol devant la mairie a été nettoyé au laveur haute pression, équipé de son fabuleux jet rotatif. Que ce soit sur le ciment ou les pavés, les saletés incrustées ont été très faciles à retirer.
 La photo ci-dessous montre la différence spectaculaire avant/après. Les pavés devant l'église n'ont pu être nettoyés, les joints en mauvais état ne résisteraient à la pression. Malheureusement, les sols en enrobé bitumineux ne sont pas aussi faciles à nettoyer que le ciment. Le résultat a été moyen dans la cour de la mairie, et encore plus faible dans la cour du centre de loisirs (ex-bibliothèque). Quant au sol en caoutchouc de l'aire de jeu, le constat est encore plus décevant, quasi aucun résultat. Faute de pouvoir utiliser de produit anti-mousse (fréquentation des enfants et politique environnementale zéro-phyto), nous n'avons actuellement pas de moyen de lutter contre cette prolifération de mousse qui n'est pas limitée à Chalifert. 

 Ici, c'est l'état dans lequel nous avons récupéré un logement communal que nous avions remis en état et équipé avant de le mettre à disposition.
 Et là, le volume de déchets que cela représente. Pour vous en faire un idée plus précise, cela a rempli 2,5 conteneurs de 660 litres...
 Nous nous associons aux élus qui ont mis ce logement et du mobilier à disposition d'une personne en difficulté pour déplorer l'issue de cette aide.

 Une autre intervention de type "télécoms" a été nécessaire pour solder les engagements de la mairie suite à la vente des terrains de l'ancien plateau sportif. Un des regards de branchement téléphonique a semble-t-il été malencontreusement déplacé, ce qui empêchait le raccordement de la dernière maison du lotissement. Nous avons donc creusé une tranchée et disposé un fourreau et son grillage avertisseur afin que l'opérateur téléphonique puisse passer le fil jusqu'à l'abonné.

Un petit trou signalé sur un trottoir rue Charles Vaillant. D'apparence insignifiante, il cache en fait la canalisation d'évacuation de l'eau en amont du ralentisseur. Si cette canalisation est bouchée, il se forme une retenue d'eau dangereuse, et la réparation s'impose rapidement.
 Un simple manchon suffit à empêcher la terre d'obstruer le conduit. Celui-ci est malheureusement très proche de la surface et la grave qui l'entour semble contenir des cailloux assez gros. Il suffit qu'un véhicule roule sur le trottoir pour que le sol s'enfonce et perfore le plastique.

D'autres actions ont bien sûr été menées, comme l'élagage des tilleuls devant la mairie, l'école et le château, diverses réparations sur nos véhicules. Il y a eu aussi l'organisation du marché de Noël, gros événement s'il en est, et la mise en place des illuminations du préau de l'école.
Nous avons procédé à remplacements d'ampoules sur l'éclairage public. Certains luminaires sont récalcitrants et doivent être remplacés mais ils sont trop proches de lignes électriques non isolées pour que nous puissions y intervenir en sécurité avec la nacelle. Il faudra l'intervention d'une entreprise habilitée pour soit procéder au remplacement, doit déplacer les luminaires pour que nous puissions y accéder par la suite.

Un autre gros chantier à été entrepris dans le grenier de la mairie, il sera détaillé dans un prochain article.