11 mars 2012

Restructuration du service technique 2

Les travaux d'assemblage de la mezzanine se révèleront assez difficile à cause de l'encombrement du local que l'on continue d'utiliser. Autre difficulté, la pente du sol qui nécessitera un important calage et enfin la présence d'une bordure en béton à la base des murs, nous obligeant à modifier la configuration des piétements métalliques. Il s'agit d'éléments standards de rayonnage industriel. Le coup de chance formidable est qu'ils sont rentrés juste, juste: à moins de trois centimètres de marge de manoeuvre, on n'a pas eu à recouper ni rallonger !
 Les éléments sont grands, lourds, et ne tolèrent pas les écarts: ils ressortent des logements si on force pour les rentrer. Le réglage est donc délicat. Il ne sera pas possible d'obtenir un niveau parfait mais compte tenu des conditions, le résultat est jugé très satisfaisant.
 Le futur étage commence à se matérialiser avec la pose des premières poutrelles tubulaires...
... bientôt rejointes par un escalier de la même provenance que la structure. Autre coup de chance inespéré, il était à la dimension exacte ! Seules des adaptations mineures pour la fixation ont été nécessaires. La pose de l'escalier a permis de placer le reste des poutrelles puis d'entamer la pose du plancher.
 Constitué d'un parquet en pin déclassé, le plancher est posé à partir du mur opposé à l'escalier pour une meilleure référence de départ (murs très irréguliers et bâtiment pas d'équerre du tout). Le travail est un brin malaisé. En partie à cause du vide, mais aussi à cause de la très faible hauteur sous la toiture qui oblige à circuler à quatre pattes.
 Heureusement, l'autre moitié est plus confortable. Au milieu du plancher, une ouverture est aménagée pour créer une trappe pour le passage ultérieur de matériels lourds.
 L'installation électrique d'origine est supprimée et remplacée par un circuit adapté à nos besoins: éclairage fluorescent et prises électriques en nombre.
 C'est encore encombré mais on commence à voir se dessiner les différentes zones de travail et de stockage.
A l'étage, un rayonnage inutilisé par l'épicerie, car incomplet et en surnombre, est modifié et mis en place pour accueillir le stock des petites forurnitures.
A ce stade, il faut apporter les matériels entassés dans le préfabriqué et essayer de trouver une place pour chaque chose, qui soit pratique et logique.
L'aménagement est loin d'être fini mais ça ressemble de plus en plus à un véritable service technique.
A suivre, donc...