11 décembre 2014

Ces tags qu'on ne veut plus voir

Chalifert a comme toutes les communes avoisinantes été victime à plusieurs reprises de dégradations volontaires à la peinture, aussi bien sur le mobilier urbain que sur les propriétés privées.

Pendant longtemps, nous avons essayé autant que possible d'effacer les tags sur le mobilier urbain, quand cela était techniquement possible, avec un solvant spécial. Malheureusement, cette technique n'est pas applicable en toutes circonstances. Par ailleurs, il est délicat d'employer ce genre de produits sur des surfaces peintes qui risquent alors une dégradation plus terrible que le tag lui-même (étalement, coulures).

Nous avons récemment essayé un dispositif de sablage adapté au nettoyeur haute pression qui nous permet de retirer par abrasion la peinture qui résiste au solvant. Le résultat est un retrait quasi-total de la peinture mais le message insultant est retiré et le support peut éventuellement être repeint plus facilement sans apparition d'un spectre par transparence.


Les tags sur propriétés privées donnant sur la voie publique sont éventuellement traités au cas par cas. Notre rôle se bornant à effacer au mieux le tag, le propriétaire gardant la charge de refaire la peinture si besoin.

Cette technique n'est pas non plus utilisable en toutes circonstances et un essai préalable doit être effectué pour éviter de causer plus de dégâts que les tags.

Pour l'abribus devant le château, les dégâts étaient tels qu'il a fallu le décaper et refaire la lasure !

A savoir qu'il existe des traitements préventifs, malheureusement coûteux, sur lesquels les peintures, affiches et adhésifs ne tiennent pas et grâce auxquels un nettoyage simple suffit à retirer totalement les affronts graphiques sans dégradation. Nous n'en sommes pas à envisager cette voie mais certains propriétaires de cibles faciles pourraient gagner à la mettre en œuvre pour ne pas avoir à repeindre trop souvent par dessus...