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Les roues exercent une force sur le sol, lequel voit l'effort diminuer presque aussi vite qu'il est apparu. Il est évident qu'un véhicule en surcharge applique une charge localisée plus importante que prévue. De même, l'importance du trafic joue un rôle important dans la quantité d'efforts subis par la chaussée.
L'humidité révèle les fissurations et la perte d'étanchéité.
Sous l'effet de ces charges répétitives, mais aussi des cycles saisonniers, des dilatations et déformations provoquent des fissurations qui permettent l'infiltration d'eau. Les couches inférieures sont alors drainées et le sous-sol ainsi décompacté ne retient plus suffisamment la couche d'enrobé, le trou se forme. A chaque passage de roue, un peu plus de matériau est enlevé. Le passage des roues ne fait pas que creuser, il élargit également le trou à force d'appuyer sur le bord en tombant dans le trou puis en butant sur l'autre bord en sortant.
Un trou rebouché à l'enrobé à froid sans réelle préparation (bords francs) aura tendance à se reformer car l'enrobé restant relativement mou, il sera déplacé par les efforts des roues avec un effet de rouleau à pâtisserie.
Un autre type d'altération se produit en bordure des routes dont l'accôtement ne présente pas de bordure en béton. Les forces ont plus de place pour s'exercer vers le sol le plus faible et l'enrobé suit en cas d'affaissement.
Ce ne sont là que quelques exemples typiques, il existe d'autres facteurs pouvant causer des dégâts aux revêtements routiers. Et ces problèmes s'appliquent à des routes construites dans les règles de l'art, alors imaginez ce que peuvent subir les chaussées chaliféroises qui n'ont pas les caractéristiques requises et pour lesquelles les réparations de fortunes ne sont que plâtre sur jambe de bois...