05 mai 2013

Pour les jardins partagés

Ce projet était dans les tuyaux depuis plusieurs mois et a finalement été lancé. Une partie d'un champ appartenant à la commune a été affectée à ces jardins communautaires et nous avons commencé à la préparer à recevoir ses futurs utilisateurs.

C'est d'abord une opération de mesure et d'implantation de repères qui a été menée, immédiatement suivie par la pose partielle d'une clôture grillagée. Pose partielle pour garder un accès direct au lieu d'implantation du futur chalet, et pour la confection de la dalle en béton pour l'accueillir.

La clôture:
Ce sont plus de 90 piquets en bois qu'il a fallu enfoncer à coups de masse, perché dans la benne du camion pour être à la bonne hauteur. Les piquets ont reçu des pitons vissés pour guider les câbles supports. C'est enfin des rouleaux de grillage, agrafés sur les câbles.
Un portail en bois est prévu pour l'accès au terrain. La grosse difficulté, outre le caractère très physique de la pose des piquets, a été de rencontrer une couche de roche à faible profondeur qui nous a obligé a utiliser une carotteuse électrique pour forer en plein champ, sous le regard amusé de nombreux automobilistes. Certains piquets sont donc scellés au mortier directement dans la roche !
Kévin au vissage des pitons
La dalle en béton:
Il a fallu confectionner un coffrage pour couler le béton. Malheureusement, le terrain à cet endroit est en pente, et compenser cette dernière a été difficile car ce n'est pas notre métier. Du remblai a été apporté pour limiter l'épaisseur du béton. Un film plastique a été posé pour isoler le béton du sol en terre/remblai, ainsi que des grilles métalliques pour armer le béton.
La coulée nous a réservé une désagréable surprise puisque le coffrage s'est déformé sous la pression du béton. On a évité de peu une rupture dramatique ! Les planches n'étaient maintenues que par des piquets plantés dans le sol (ce dernier durci par plusieurs jours de soleil) et manquaient de renforts faute de temps pour en fabriquer.

Le coffrage en cours de montage et de remplissage de remblai
 
La dalle coulée.
     
Le chalet:
La date de livraison n'est pas encore connue mais il sera identique à celui du club de tennis. Il sera par contre équipé d'une gouttière pour récupérer l'eau de pluie dans une cuve en vue d'irriguer les cultures. Deux autres cuves seront réparties sur le terrain et seront remplies par pompage dans le lavoir Canet et transfert avec notre camion.

Il reste donc encore beaucoup de travail avant que le chalet soit terminé, ce qui n'empêche heureusement pas les jardiniers de commencer à préparer leurs parcelles.

07 avril 2013

Un nouveau local pour le tennis

Suite à la construction des nouveaux courts de tennis, il fallait faire suivre le chalet abritant le club sportif. L'état du chalet laissant peu d'espoir de le voir survivre au transfert, c'est un nouveau chalet qui a été assemblé sur la plateforme en bois qui l'attendait depuis quelques temps.
La forme de ce chalet se veut originale et moderne, elle change par rapport aux modèles classiques
Le temps ne nous a laissé qu'un créneau très réduit pour procéder au montage, au point qu'il a fallu appliquer le traitement du bois après montage.
 Alors quand on n'a pas le temps, on remplace les pinceaux par du matériel plus large...
 La couverture n'a pu être terminée avant l'arrivée de nouvelles perturbations et le toit a dû être bâché, non pas pour un problème d'étanchéité, mais pour garder le bois sec.
 Contrairement à l'habitude, le revêtement en bardeaux bitumineux a été cloué ET collé pour résister aux coups de vent.

01 mars 2013

La bibliothèque déménage

Suite aux travaux du groupe scolaire, le bâtiment de la maternelle a été préparé pour accueillir la bibliothèque, actuellement à l'étroit dans son préfabriqué.

L'extérieur avait déjà été remis en peinture, c'est donc l'intérieur qui a été revu cette fois. L'évier et son meuble, marquant bien leur âge ont été remplacés, ainsi que le carrelage mural.

Tous les murs et les portes ont été repeints. Il aura fallu un certain temps à cause du nombre important de recoins et des couleurs nécessitant plusieurs couches. Un changement de choix de teinte a d'ailleurs obligé à refaire une partie du travail.

Quelques modifications du circuit électrique ont apporté de nouvelles prises de courant et de téléphone/internet/réseau informatique.

Le sol a été recouvert d'une moquette disposant d'un classement M1 de non propagation du feu. Il a fallu raboter quelques portes pour compenser l'épaisseur de moquette.

Le contenu de la bibliothèque a été transféré étagère par étagère pour permettre un transfert et une réouverture rapides.

L'ancienne bibliothèque devient temporairement une salle pour les activités sportives où les tatamis restent à demeure.


L'enseigne a été posée à l'entrée de la cour, à côté de la rampe d'accès à la salle Claude Perryer.

 Quelques finitions ont pris la forme de pose de cimaise pour l'accrochage de posters ou expos photo, de rideaux, et la réalisation de caissons pour habiller les installations sanitaires inutilisées.
Le mieux est maintenant de venir visiter la nouvelle bibliothèque...

11 février 2013

Chacun ses arbres, chacun ses responsabilités

Il arrive un jour où les arbres ne fléchissent plus, ne se redressent plus... ils se couchent. Gare à ce qui se trouve à proximité.

C'est ce qui s'est produit pour l'arbre qui trônait au milieu du terrain communal de l'ancien lavoir du chemin du Pré de la Fontaine. Il n'était pas en mauvaise santé mais présentait un trop forte prise au vent, sans la protection d'autres arbres et le couple racine/terrain ne suffisait plus à le maintenir en place.

L'arbre s'est couché sur le grillage d'un riverain, ne causant heureusement pas d'autres dégâts, et a été laissé en place le temps d'approvisionner de quoi réparer.
Les branchages ont ensuité été coupés pour dégager la clôture, dont le segment écrasé a été remplacé par du neuf. 
 Le gel partiel du sol a été mis à profit pour entrer sur le terrain avec la chargeuse hydraulique et retirer la souche.
 La dépouille de l'arbre a été transportée à la plateforme de compostage où elle sera préparée pour être rendue à la terre (sic).

Nous avons donc assumé la responsabilité de réparer un bien privé dégradé par un arbre "public", tout comme l'inverse serait de mise le cas échéant. Cela rappelle la responsabilité de chacun concernant l'entretien de la végétation sur sa propriété, vis-à-vis des tiers, qu'ils soient privés ou collectivités. Pour être plus précis, les végétaux doivent être taillés de sorte à ne pas encombrer les voies de circulation, exemples à voir notamment allée Saint Eloi et chemin de Meaux, et ne pas présenter de risque de chute sur la voie publique ou sur un propriété tierce. La responsabilité civile des propriétaire est engagée en cas d'accident, ce qui peut coûter plus cher qu'un entretien préventif...

30 janvier 2013

C'est joli, la neige, mais...

 
 
Les hivers se suivent et ne se ressemblent pas...
En effet, si l'année dernière a été plutôt clémente côté chutes de neige, cet hiver nous en donne nettement plus. Nous avons heureusement amélioré nos capacités de traitement par l'achat d'une lame d'étrave pour tracteur, communément appelée "chasse-neige". Cet équipement était déjà disponible l'hiver dernier mais nous n'avions pas eu l'occasion de nous en servir.
Vous aurez peut-être l'occasion de voir un curieux accessoire à l'arrière de notre camion, il s'agit en fait d'un dispositif d'aide au chargement du sel dans la saleuse. C'est du fait-maison mais c'est terriblement efficace.

La rampe de chargement de la saleuse

 
 Ci-dessous: vidéo du chasse-neige. Cliquez sur l'image pour lancer la lecture.

Nous disposons depuis cette année de chaînes pour le tracteur et pour la saleuse, sans lesquelles il est parfois impossible de traiter les routes. Le camion n'étant pas encore équipé de chaînes et ne pouvant pas manoeuvrer partout, le tracteur est systématiquement mis à contribution dès lors que la quantité de neige nécessite un "rabotage" préalable au salage. Dans certaines rues, seul le tracteur peut manoeuvrer la saleuse.
L'inconvénient est que la tracteur est un véhicule très lent et que sa petite taille nécessite plusieurs passages pour chaque rue, ce qui prend plus de temps qu'un simple salage.
 
 Vidéo: chasse-neige sous la neige. Cliquez sur l'image pour lancer la lecture.
 

Un problème souvent rencontré est le manque de circulation à certaines heures, qui fait que le sel n'agit pas (il faut qu'il soit "roulé" pour entrer en contact avec la neige ou le verglas et la route). Une route peut donc être salée et toujours couverte de neige ou de verglas. L'aspect est donc trompeur !

Autre problème récurrent, l'insistance de certains à vouloir passer alors que la route n'est pas praticable ou pendant que nous travaillons au limieu de la chaussée. Selon le code de la route, il est interdit de dépasser un engin de salage. La raison en est simple: si un véhicule se "plante" devant la saleuse, celle-ci ne peut plus faire son travail. Et si les routes ne sont pas traitées parce qu'une saleuse est immobilisée, des accidents peuvent se produire plus loin...

Et il s'en produit. D'aucuns viennent se plaindre que les rues ne sont pas déneigées, qu'ils ne peuvent sortir de chez eux ou que ça glisse (entre autres). Que les choses soient bien claires, nous ne sommes rien face à la Nature et il faut savoir à quoi on a affaire.
Le bon sens voudrait que les déplacements soient limités au strict nécessaire quand les conditions sont difficiles. Au moins, on s'attendrait à ce que ceux qui sortent avec 10 centimètres de neige sur la route disposent d'équipement spéciaux. Il n'en est rien. En une semaine de déneigement, nous n'avons croisé que 3 véhicules équipés de chaînes et un de "chaussettes". Les pneus "neige" sont une aide sur la neige fraîche mais pas sur la neige tassée ni sur la glace. Alors que dire des pneus simples ? 
Cela n'empêche pas certains de vouloir reporter sur nous leur décision stupide de s'engager sur une route dangereuse sans équipement adapté. Notre responsabilité se limite au traitement des routes dans la mesure de nos capacités, en aucun cas nous ne pouvons être responsables de la prise de risque des conducteurs dûe à une mauvaise appréciation le leur capacité à conduire sur routes enneigées.

De nuit, l'ambiance était surréaliste, on se croyait dans un téléfilm post-apocalyptique
 La photo ci-dessus montre jusqu'où ça va: 6 véhicules en perdition abandonnés sur la route. Combien de conducteurs  se trouvaient dans une urgence vitale pour aller se mettre en pareille difficulté ?
Il y a pire, on a vu un riverain forcer le passage et bloquer la route, nous empêchant de saler la route, pour s'économiser 50 mètres de marche à pied ! Et le lendemain, un autre appelle à la mairie pour se plaindre qu'il ne peut pas remonter sa rue alors que celle-ci est dégagée mais qu'il n'est juste pas encore sorti de chez lui... Un autre a failli heurter la saleuse en s'engageant derrière pendant une marche arrière difficile, avec un enfant à bord !
Lamentable, n'est-ce pas ?

Bon, il est facile de dénoncer les comportement aberrants. Voici donc quelques rappels pour quand la météo annonce un épisode neigeux ou de nature à rendre la circulation dangereuse:
  • - Ayez toujours un minimum de provisions de première nécessité à la maison pour tenir le temps de revenir à une situation normale.
  • - Prévoyez de différer vos déplacements et limitez-vous au strict nécessaire.
  • - Procurez-vous et apprenez à utiliser les équipements spéciaux pour votre véhicule.
  • - Munissez-vous d'une petite réserve de sel de déneigement ou de cendre de la cheminée ( la cendre ne fait pas fondre la neige ou la glace mais empêche de glisser).
  • - Si vous devez conduire, roulez très lentement, anticipez de beaucoup le profil de la route, augmentez fortement la distance de sécurité et évitez les coups de volant ou de frein.
 Rappel également sur l'obligation faite à chacun d'entretenir le trottoir devant toute la longueur de sa propriété. C'est la loi, c'est prévu pour protéger les piétons contre les chutes et ne concerne en fait pas que la neige mais également des détritus. Cet entretien, ne concerne donc pas seulement les accès, mais bien tout le trottoir. Cette année, il y a plus d'habitants qui le font, et c'est une bonne chose, mais ils sont toujours beaucoup trop peu. Pour info aux réfractaires: si une personne se blesse devant chez vous parce que vous n'avez pas entretenu le trottoir, elle peut vous attaquer en justice ! Petite précision, déneiger le trottoir ne veut pas dire pousser la neige sur la route. En faire des tas là où c'est possible, au pire la pousser sur le bord du trottoir vers le caniveau. Mais surtout pas l'étaler sur la voie, car là encore, en cas d'accident, la responsabilité du riverain serait directement engagée, que la route soit salée ou non.

Terminons sur une note d'espoir par un remerciement à ceux qui nous ont témoigné leur sympathie et même parfois apporté leur aide.

06 janvier 2013

Vers le chemin de Meaux

Outre la rampe en béton pour les poubelles, d'autres travaux ont été effectués autour du chemin de Meaux.

Le portique limitant l'accès au chemin de halage a été heurté par un véhicule qui a cassé la traverse et fendu les poteaux. La traverse a été remplacée mais les poteaux très affaiblis rendaient la manoeuvre d'ouverture assez risquée. Des renforts métalliques ont été confectionnés et sécurisent désormais les poteaux.



Avec un look ferronnerie !

Un panneau indicateur de ralentisseur a été retrouvé "bien penché", suite à une rencontre avec un véhicule. Pourtant, et c'est assez rare, le mât n'était pas tordu. Il n'a en fait jamais été scellé et était juste planté dans la terre ! Quelques coups de pelle et un peu de béton plus tard, le scellement était enfin réalisé.

A noter que nous avons fait un petit essai de rebouchage de trou sur le chemin de halage et qu'un petit malin n'a pas attendu pour utiliser le reste de matériaux pour reboucher d'autres trous. Seulement voilà, il y a une façon de faire pour utiliser correctement ce genre de mélange, et là, non seulement on a perdu tout le produit, mais le chemin est devenu un vrai bourbier.
Moralité: quand on ne sait pas, on ne touche pas !
Certains ont la langue bien pendue à notre encontre et en plus ils sabotent nos tentatives d'amélioration, c'est charmant...

Après le gros chantier

Les travaux finis sur l'allée Jean de la fontaine, se finissant sur l'allée Saint Eloi, nous avons récupéré quelques matériaux comme il en reste toujours après des chantiers de ce genre.

Le béton a servi à reposer le panneau d'affichage près de l'entrée de la salle polyvalente, à réaliser une dalle pour la fixation de l'enseigne de la future bibliothèque, le reste à créer une rampe pour faciliter le déplacement des conteneurs de déchets du chemin de halage.




Nous avons également récupéré un lot de balises de protection pour chantiers et de planches qui pourront nous servir pour un prochain chantier ou pour une de ces situations imprévues qu'il faut gérer avec les moyens du bord. Malgré notre problème de manque de place, la valeur de ces matériaux fait qu'ils sont mieux à notre disposition que dans une décharge...