29 décembre 2011

L'automne a frappé

Cet automne aura été pour le moins pluvieux, venteux, avec des températures ressenties soit douces soit glaciales. sur le terrain, cela s'est traduit par quelques désagréments qu'il a fallu combattre en permanence.

D'abord les feuilles des arbres qui ont mis assez longtemps à tomber malgré les rafales de vent, le ramassage s'est donc prolongé, avec son cortège de voyages jusqu'à la plateforme de compostage. Lors des fortes pluies, des brindilles se sont ajoutées aux feuilles et se sont accumulées dans les rues bordées d'arbres, rendant la chaussée glissante par endroits.

Route de Lesches

Les feuilles vont partout ! le nettoyage des gouttières de la mairie (celles qui nous sont accessibles) ont produit pas moins d'une centaine de litres de débris végétaux.


 Dans le parc du château, la photo ci-dessous ne laisse deviner qu'un sixième de ce qui a été effectivement ramassé.
 

La pluie a aussi laissé des traces de son passage. Une fois de plus, le collecteur de l'ancienne station d'épuration à la Marne n'a pas été capable d'absorber le débit et le trop-plein est passé par dessus, se répendant sur le chemin de Meaux en charriant des matériaux arrachés au sol.
Par forte pluie, l'eau peut atteindre la grille du premier plan !

Le résultat est un amas de boue et de gravier qui envahit le chemin dans les deux directions. Ci-dessous en retournant vers le stade. La photo ne rend pas le relief, mais pour donner une idée, le tas fait environ 60cm de large, 40 cm de haut, et 3mètres de long !

En différents endroits en ville, mais plus particulièrement au chemin de Meaux, l'eau a tendance à s'accumuler sur la voie. Lorsque cela est possible, nous creusons une rigole d'évacuation. C'est une solution fragile dont l'efficacité ne peut se vérifier que lorsque les flaques d'eau se forment. Automobilistes: évitez autant que possible de rouler sur les accotements car cela bouche les rigoles d'évacuation.

 Le vent aussi a ses effets, cette fois surtout sur la signalisation. Rue Charles Vaillant, un panneau très exposé a vu son mât plié par suite de la fatigue du métal, sous les efforts répétés du courant d'air. A l'intersection des rues Pasteur et Braille, le panneau stop, déjà fragilisé par des collisions avec des véhicules, a tout simplement été cisaillé à ras du sol pour les mêmes raisons quelques jours plus tard.

Le remplacement du mât a nécessité un nouveau forage en raison de la présence de béton très dur à cet endroit  (bordure du trottoir, radier du caisson de lignes téléphoniques). La pose du nouveau panneau a eu lieu le lendemain, après la prise du scellement. Un panneau provisoire a été mis en place pendant la durée des travaux.
Quelques heures après la réparation, le stop opposé était plié par un engin agricole en transit...

Autres victimes du vent, mais à un niveau bien moindre, l'enseigne de la salle Claude Perryer et le miroir de sortie de la rue Saint Jacques, qu'il a fallu repositionner.