14 septembre 2014

Un tracteur plus gros

Vous avez peut-être remarqué que nous avions depuis quelques mois un nouveau tracteur, plus gros que les deux autres. Les troubles climatiques ont fait que nous avons peu eu l'occasion de nous en servir et de vous le présenter.

Il a en effet été acheté pour l'hiver 2013/2014, avec une lame à neige pour dégager les routes. Mais il n'a pas neigé cet hiver et l'équipement n'a pas servi. Étonnante coïncidence, le même phénomène s'était produit avec notre première lame de déneigement...
Pour cet été, une tonne à eau a été achetée pour remplacer notre système d'arrosage à base de cuve dans le camion. Cela nous obligeait à énormément de manutention et la configuration actuelle, même avec les problèmes techniques qu'elle présente, est nettement meilleure. Encore une fois, le climat nous a joué des tours et la pluie fréquente a fortement diminué le besoin en arrosage.

Le tracteur en lui-même:
D'un gabarit supérieur aux deux autres, il permet des opération nécessitant plus de puissance. La tonne à eau est par exemple d'une capacité de 1200 litres, soit 1,4 tonnes à remonter dans les côtes !
Très heureux progrès, il est équipé d'une cabine climatisée. La conduite des petits tracteurs sous la pluie est très désagréable, elle devient extrêmement pénible en période hivernale. Avec cet engin, les opérations de déneigement devraient être bien plus faciles grâce à la protection qu'offre cette cabine.
La conduite n'est est pourtant pas spécialement plus facile et le gabarit et la puissance imposent d'être titulaire du permis de conduire. S'il manœuvre très bien, il est aussi très sensible aux défauts de la route et il faut vraiment bien le tenir, d'autant plus qu'on est très secoué dedans car il n'y a pas de suspensions !

Autre événement ayant influé sur l'utilisation, le tarissement de la source alimentant le lavoir de la ruelle Canet. Ce lavoir ne se remplit plus que par les précipitations qui s'écoulent par les toitures, ce qui ne suffit plus pour assurer notre consommation. Nous sommes obligés d'aller pomper dans le canal de Chalifert, à la sortie du tunnel entre les deux écluses, côté Ermitage. Espérons que la source retrouvera son cours: l'arrosage, ce n'est pas seulement irriguer les plantations des jardinières et suspensions, c'est aussi remplir les cuves des jardins partagés, soit plusieurs mètres cubes les jours les plus chauds. Aller chercher l'eau au canal plutôt qu'au lavoir prend beaucoup plus de temps.
Pour beaucoup, les conséquences du réchauffement climatique sont floues et lointaines, les signes concrets sont pourtant bien là...