15 mai 2011

Interventions diverses... suite

Ce printemps aura été très chargé en opérations ponctuelles, dans des domaines plutôt variés.

Par exemple, la rénovation d'un bureau de la mairie, où le plafond a été repeint, les papiers peints remplacés par de la peinture et la moquette changée.


C'est Bruno, Directeur des services techniques, qui a presque tout fait. Respect, Chef !


Pendant ce temps là, l'ancien abri à jouets de l'école maternelle disparaissait, et un panneau de grillage neuf refermait la cour.


 Non loin de là, dans le parc du château, deux cabanes en bois ont été montées pour les enfants du centre de loisirs.

 Pour l'une d'elles, il a fallu réaliser une dalle en béton.


 Place du Colombier, maintenant, c'est la pose de trois boîtes aux lettres pour l'école, la bibliothèque et le centre de loisirs.


Pour l'école, c'est une réparation du mégaphone d'alerte qui a été nécessaire pour les exercice de mise en sécurité. Du matériel chinois neuf, cassé dans la boîte avant d'avoir servi...


Il y a eu aussi la taille des haies du cimetière, dans des positions acrobatiques!





Et bien sûr les sempiternelles surprises dans les poubelles collectives aux terrains de foot. Ci-dessous, tout le contenu non cuivreux d'un lave-vaisselle méticuleusement débarrassé de ses alliages d'alu et de cuivre. Un conteneur ainsi chargé ne sera jamais ramassé par les équipages de collecte du Sietrem et nous devons donc vider tout cela et l'apporter en déchetterie.
On ne compte evidemment plus les bouteilles en verres jetées aux ordures ménagères alors que le conteneur à verre est vide, ni les bouteilles en plastiques jetées dans le conteneur à verre. L'incivilité voit ses limites sans cesse repoussées...

14 mai 2011

Chantiers extérieurs

Ces derniers, temps, l'activité a été relativement intense. Certains auront pu nous voir en action avec des moyens extérieurs à la commune, en plus des actions citées dans le message précédent (et qui s'ajoutent aux actions régulières habituelles).

Campagne d'enrobé routier.
Un reprise des trous dans les chaussées a été effectuée dans les conditions habituelles, ou presque.
 Nous avons changé depuis quelques temps notre méthode d'attaque sur l'allée St Eloi au niveau des "sources".  On ne se contente plus de reboucher les trous, on applique de l'enrobé en plus grande quantité, sur des surfaces plus importantes qui se révèlent plus résistantes car elles offrent une continuité de roulement aux véhicules. En évitant ainsi les déformations trop rapides, on diminue les effets de l'eau infiltrée.

Nous avons réalisé un raccord entre le nouveau revêtement de l'allée Jean de la Fontaine et le chemin de Meaux, qui présentaient une différence de niveau assez importante. Les chocs répétés des roues des véhicules auraient fini par émietter la partie saine de la route et présentait un risque pour les deux-roues.
Si le raccord offre un confort amélioré, ce n'est pas une raison pour faire de la vitesse à cet endroit. Le raccord reste d'ailleurs relativement raide pour une question de résistance.

Au bout de plusieurs jours, on a pu constater une très bonne tenue des reprises. La période la plus critique étant passée, on peut espérer une certaine "longévité" pour ces réparations.


Autre activité intense, l'élagage des arbres et l'entretien de l'éclairage public.
Ces travaux nécessitent la location d'une nacelle élévatrice. L'élagage, en différents endroits de chalifert a permi de dégager des éclairages et des lignes électriques et téléphoniques.

 Dépose d'un câble d'éclairage public après démontage d'un point lumineux désaffecté rue Charles Vaillant.

Evacuation de débris accumulés dans les globes allée St Eloi.

 Elagage massif à la sortie de l'allée St Eloi pour pouvoir poser un nouvel éclairage à la demande des piétons pour la période hivernale. L'endroit peut se révéler dangereux du fait de la circulation et se montrait inquiétant pour certains enfants fréquentant les écoles.


 On n'élague pas que les arbres... sous la nature, le béton. Avant-après, chemin de Meaux. Le lierre est un envahisseur redoutable.


La présence de la nacelle a été mise à profit pour effectuer des reprises de scellement sur la façade de l'église.

De l'élagage a été effectué à la sortie du chemin de la haillette, ainsi que sur la rue Charles Vaillant, où nous avons découvert un point lumineux inconnu tant il était caché par la végétation.
En tout et pour tout, nous avons évacué une dizaine de chargements de camion, bien tassés entre les réhausses, ce qui en fait le volume le plus important que nous ayons évacué en une seule session d'élagage.

Interventions diverses

Entre deux chantiers, ou plus exactement pendant, nous devons gérer différentes tracasseries, parfois accidentelles mais malheureusement souvent volontaires.

Dans les problèmes accidentels, la fuite d'un ballon d'eau chaude en mairie, qu'il a fallu déconnecter et déposer dans des conditions quelque peu acrobatiques.
 Assez haut perché dans une cage d'escalier plutôt raide...
 Il a fallu ouvrir le ballon pour en retirer le tartre qui en augmentait le poids.
 On en a retiré près de 50 kg ! Même sans le tartre, on n'était pas trop de 4 personnes pour le descendre !

Dans l'accidentel, on a aussi parfois des surprises mécaniques avec le matériel, comme la rupture d'accélérateur des deux tracteurs, la réparation a été faite par nos soins et donne entière satisfaction.



Dans le volontaire, on rencontre toujours les mêmes incivilités. Les dépôts d'ordures en dehors des conteneurs, et d'encombrants en dehors des périodes de collecte. Mention spéciale à l'indiscipline chemin de Meaux et chemin de Halage où l'on constate les plus mauvaises habitudes, notamment l'absence de tri des bouteilles en verre.

 Pas de quoi rire dans les autres quartiers, on pourrait trouver à y redire, par exemple sur StEloi/Canet, où les conteneurs collectifs sont également très mal utilisés. Les dépôts de produits polluants y sont fréquents, en plus des immondices répandues tout autour de l'abri.
Et ce sont bien là des Chaliférois qui agissent aussi mal, devant chez eux !
Comme si on n'avait pas assez des dépôts sauvages de déchets de chantier ou de pique-nique... On aura l'occasion de montrer tout ce qu'on trouve dans le village et alentour.


Toujours dans le domaine des actes volontaires, les dégradations de clôtures du parc du château et de l'école maternelle. Des intrus pénètrent dans l'enceinte de ces établissements réservés aux enfants et laissent des grillages éventrés et dangereux. Ces réparations sont donc prioritaires et arrêtent toutes nos autres activités en cours.

A suivre...

16 avril 2011

Une scène pour la salle polyvalente.

Après la rénovation de l'été 2010, la salle polyvalente voit son équipement se compléter sous la forme d'une scène.

Tous les ans, il fallait louer des podiums professionnels pour le spectacle de fin d'année de l'école. Les dimensions de ces podiums ne correspondaient pas à celle de l'emplacement et le tout n'était pas des plus commode.
Dans le cadre de la nouvelle orientation de la salle polyvalente, il a été décidé de construire une scène permanente par nos propres moyens. Une attention particulière a été portée à la conception pour optimiser cet équipement.
La scène devait être compatible avec l'usage par des enfants ou des adultes (théâtre, conférences, réunions publiques), tout en permettant les projections sur l'écran mural. Le volume sous la scène a même été exploité pour le rangement des encombrants tatamis de sport.  
Première mise en service pour la semaine du développement durable, réunion publique avec projection audiovisuelle et expos de photos.


La construction a été relativement longue en raison de nombreux temps de séchage et des contraintes liées à l'utilisation fréquente de la salle. Les grandes étapes sont présentées ici mais une description détaillée est disponible sur un autre site: http://artsmachineries.free-bb.com/sujet-341845-508671-49368-1-scene-pour-salle-polyvalente.html

La porte d'accès à la réserve d'équipements sportifs a dû être condamnée. Ce projet aura fait appel à des notions de maçonnerie, de peinture, de menuiserie, de serrurerie...

 Trois rangées de parpaings portent une ossature en bois et un plancher en panneaux de particules.
La face avant est munie de panneaux abattants donnant accès sous la scène pour le rangement des tapis de sol. 

 Des escaliers d'accès sont montés de part et d'autre de la scène et le tout est recouvert d'une moquette.

 Le poids des tapis de sol, ainsi que leur encombrement, rendent obligatoire l'utilisation de chariots. Ceux-ci sont construits sur mesure.

 Même avec un encombrement important, ils restent manoeuvrables car ils ne pèsent que la moitié du chariot d'origine...

 Ils s'insèrent sous la scène et permettent un gain de place considérable.
Leur réalisation détaillée est également présentée ici: http://artsmachineries.free-bb.com/sujet-307148-510736-49368-1-des-chariots-pour-tatamis.html

Cet équipement permet de d'augmenter la polyvalence de la salle et d'améliorer son confort d'utilisation pour les activités culturelles. C'est une réalisation de taille pour un petit service comme le nôtre, c'est non sans une certaine fierté que nous en avons mené la réalisation à bien.

09 avril 2011

Un toboggan pour le centre de loisirs

Monsieur le Maire a fait don d'un toboggan en plastique pour le centre de loisirs. Pour éviter tout risque de chute, il a été posé à même le sol du parc du château, dont un dénivelé s'y prête judicieusement.

Une fois l'emplacement choisi, le sol est préparé et des logement creusés pour des plots de béton. 

 Pendant que le béton prend tranquillement, plusieurs métres cubes de terre sont rapportés pour corriger la pente du reste du terrain et surtout pour en recouvrir la surface parsemée de remblais et de pierres.

 Le toboggan est vissé sur les plots en béton, la zone de réception est relevée d'une bordure de terre pour former un bac à sable.


  A cet endroit, le profil du terrain a été amélioré et ensemencé de gazon spécial pour activités sportives.

Le départ se fait à partir d'une petite dalle en béton évitant la formation d'une cuvette boueuse. La zone de réception est remplie de sable. L'arrivée de sable neuf a permis de remplacer également celui du bac situé plus loin dans le parc.
 Il faudra attendre la croissance du gazon pour que l'utilisation du toboggan se fasse dans les meilleures conditions. Il est prévu de planter une haie végétale en haut de la pente la plus raide pour éviter aux étourdis de tomber.



Le déplacement de la terre ne s'est pas fait sans mal. Tout d'abord la chargeuse tombée dans une ornière sur le site de chargement et "sauvée" par une pelleteuse qui travaillait non loin.
Ensuite, le déchargement en dévers qui a couché la remorque. Heureusement, aucun dégât dans les deux cas mais quelques petites frayeurs!

12 mars 2011

Les trous dans les routes (suite)

En complément de l'article précédent, voici quelques schémas illustrant la dynamique de destruction des revêtements routiers.
Les proportions ne sont pas respectées et certains détails sont exagérés pour la clarté de l'explication. Cliquez sur les images pour les agrandir.

Les roues exercent une force sur le sol, lequel voit l'effort diminuer presque aussi vite qu'il est apparu. Il est évident qu'un véhicule en surcharge applique une charge localisée plus importante que prévue. De même, l'importance du trafic joue un rôle important dans la quantité d'efforts subis par la chaussée.
L'humidité révèle les fissurations et la perte d'étanchéité.
Sous l'effet de ces charges répétitives, mais aussi des cycles saisonniers, des dilatations et déformations provoquent des fissurations qui permettent l'infiltration d'eau. Les couches inférieures sont alors drainées et le sous-sol ainsi décompacté ne retient plus suffisamment la couche d'enrobé, le trou se forme. A chaque passage de roue, un peu plus de matériau est enlevé.
 Le passage des roues ne fait pas que creuser, il élargit également le trou à force d'appuyer sur le bord en tombant dans le trou puis en butant sur l'autre bord en sortant.



Un trou rebouché à l'enrobé à froid sans réelle préparation (bords francs) aura tendance à se reformer car l'enrobé restant relativement mou, il sera déplacé par les efforts des roues avec un effet de rouleau à pâtisserie.
Un autre type d'altération se produit en bordure des routes dont l'accôtement ne présente pas de bordure en béton. Les forces ont plus de place pour s'exercer vers le sol le plus faible et l'enrobé suit en cas d'affaissement.
Ce ne sont là que quelques exemples typiques, il existe d'autres facteurs pouvant causer des dégâts aux revêtements routiers. Et ces problèmes s'appliquent à des routes construites dans les règles de l'art, alors imaginez ce que peuvent subir les chaussées chaliféroises qui n'ont pas les caractéristiques requises et pour lesquelles les réparations de fortunes ne sont que plâtre sur jambe de bois...


06 mars 2011

Les trous dans les routes...

En voilà un sujet qui fait parler !
L'état des voieries de Chalifert est sujet à de nombreuses réclamations. Légitimes pour la plupart, on ne peut que regretter leur formulation trop souvent agressive: contrairement à ce que certains insinuent, ou déclarent même publiquement, il n'y a aucune mauvaise volonté de notre part en ce qui concerne le rebouchage des trous mais bien des difficultés techniques.


Car une route, une rue, un chemin sont des sujets bien plus pointus qu'il n'y paraît et qui ne tolèrent pas l'improvisation. En effet, pour supporter les contraintes auxquelles ils sont exposés, ces passages requièrent une préparation méthodique précise et adaptée à la circulation. Et c'est justement ce qui manque à Chalifert. Nos rues principales ne sont que des routes départementales prévues pour un trafic modéré tant en volume qu'en charge. Or, le développement économique et l'urbanisation des communes voisines ont attiré certes des services et des emplois, mais également une fréquentation routière très supérieure à la capacité des voieries. Ces dernières s'usent et subissent les effets du climat.

La topographie de Chalifert n'est pas favorable à la conservation des voieries: terrains en pente, présence de sources, dévers, proximité de terres agricoles, etc sont autant de difficultés qui sont agravées, en ce qui concernes les autres rues, par l'absence totale de préparation spécifique et une épaisseur de revêtement insignifiante. Deux centimètres d'enrobé sur un lit de gravier suffisaient peut-être il y a trente ans mais la situation a bien changé depuis. De nombreuses maisons se sont construites, avec pour conséquence une plus grande fréquentation. De nombreux Chaliférois circulent avec de gros véhicules (4x4, utilitaires), les poubelles sont ramassées par des camions, la direction assistée permet aux conducteurs de tourner leurs roues sur place... Nos pauvres chemins ne sont plus en état de le supporter.

Lorsque les conditions sont réunies (température positive, temps sec, matériaux et matériels disponibles), nous procédons à des réparations ponctuelles. Nous appliquons un enrobé à froid dans les trous préalablement nettoyés, et que l'on compacte avec une plaque vibrante.
Pour que ces réparations tiennent, il faut que le trou soit assez profond pour que l'épaisseur d'enrobé soit suffisante. La difficulté est de déposer la bonne quantité pour éviter une cuvette ou une bosse.

Lorsque que vous voyez que nous avons rebouché des trous avec de l'enrobé à froid, essayez d'éviter de rouler dessus pendant quelques temps, et surtout de manoeuvrer dessus. En effet, l'enrobé à froid reste mou même s'il est compacté et les roues de voiture peuvent l'arracher facilement.

Vous aurez remarqué que plusieurs portions de la rue Pasteur, ainsi que de son prolongement sur Chessy jusqu'au rond-poind de la RD934 ont été entièrement refaites. Ces reprises sont le fait de l'ART (anciennement DDE), qui a fait appel à une société privée spécialisée en travaux routiers.
La photo ci-dessus montre que le matériel nécessaire à ce genre d'opération est sans commune mesure avec nos petites réparations. En comptant les agent de l'ART, ceux de l'entreprise de voierie et les conducteurs de camions, cette réfection a mobilisé une bonne vingtaine de personnes sur deux jours, rien que pour la partie chaliféroise du chantier, auxquelles il faut ajouter tout le matériel spécialisé, comme cette raboteuse qui enlève la couche supérieure usée.

L'état des voies communales les plus dégradées nécessiterait encore plus de matériel et de travaux préparatoires pour un résultat satisfaisant, cela dépasse de très loin nos capacités. Une telle intervention n'est donc pas du ressort du service technique et se joue à un autre niveau...