06 novembre 2011

Les élections se préparent longtemps à l'avance

Il n'y a pas si longtemps que cela, les panneaux d'affichage électoral étaient en bois, une planche d'aggloméré clouée sur deux piquets. Efficace mais rustique, c'est le moins qu'on puisse dire. C'était moche, lourd, encombrant et difficile à faire tenir debout.

Puis vinrent les panneaux métalliques, en acier galvanisé. Ils ont été livrés avec des fourreaux à sceller pour un montage et un démontage facile mais nous n'avions pas eu le temps nécessaire pour une pose correcte et la précipitation ne donne jamais rien de bon et les panneaux n'étaient pas droits ni faciles à poser/déposer. Fort heureusement, le remaniement a tôt fait disparaître l'horrible barre de béton au pied de la haie du terrain de boule.
L'agrandissement du parking terminé, il fallait mettre en place un nouveau dispositif de support des panneaux pendant que le temps s'y prêtait. Ne disposant plus de tous les fourreaux d'origine, il a été choisi d'en réaliser d'autres par nous-mêmes.
Débit, assemblage et soudure en série
Un travail de serrurerie sans grande difficulté a permis de créer un jeu complet de fourreaux parfaitement adaptés en dimension et permettant de compenser la pente de la rue Braille.

En cours de pose des fouureaux, des panneaux en place proUvent l'efficacité du système
Les fourreaux sont jumelés pour faciliter l'alignement, surtout au moment de les sceller dans le béton. Pour cela, un traçage préalable a été réalisé au sol avant le forage des trous et un gabarit spécial a été réalisé pour placer les fourreaux à la verticale avec le bon entraxe. Les panneaux sont ainsi alignés et bien droits.

Un gabarit sur mesure pour régler l'entraxe et la verticalité sur deux plans.


Les panneaux ont vu leur broche d'alignement allongée pour compenser la pente du sol alors qu'ils sont prévus pour un sol horizontal. Une peinture de galvanisation à froid protège le rajout.

Les fourreaux sont obturés par des bouchons en plastique empêchant les débris divers de les remplir.

Si les panneaux métalliques sont plus grands et aussi lourds que ceux en bois, ils sont plus faciles d'entretien (décollage des affiches au nettoyeur haute pression au lieu de grattage à la spatule puis peinture). Le système des fourreaux a été prévu pour pouvoir être étendu si le nombre de panneaux devait être augmenté.





28 octobre 2011

Réparation du pilier Place du Colombier

Les piliers du portique d'entrée du parking place du Colombier ne sont pas tout jeunes. Pourtant, ils sont les témoins du passé de cet endroit et ont été conservés lors de l'aménagement de la place comme éléments de décor.
Si les deux montrent des signes évidents de dégradation dûe au climat, l'un a également souffert du passage de véhicules mal maîtrisés. Ainsi, 3 moellons ont-ils été arrachés à la base, laissant un spectacle désolant.



Les moellons ont été récupérés et stockés près de deux ans avant que l'on puisse s'occuper de ce problème.


3 pierres manquantes et celle de base déscellée !
  Au moment de remettre la première pierre en place, celle du dessous se révèle être déscellée. Après son démontage, on s'aperçoit que le mortier d'origine est totalement dégradé, imposant donc son remplacement total.


Remontage en cours avec les pierres d'origine, soigneusement conservées.
 Le remontage a été effectué au mortier à la chaux, matériau traditionnel des constructions anciennes qui a la propriété de durcir dans le temps grâce à une réaction chimique interne. La réparation se veut donc durable.


Le résultat, l'ednuit du haut n'est pas encore sec.
 La partie supérieure a reçu une reprise d'enduit de façade ton pierre, dont la teinte a été légèrement modifiée pour s'approcher de celle de l'ancien revêtement. 


Vue depuis le carrefour.
 Le reste de l'enduit a été utilisé pour recharger le côté du pilier, là où se trouvait l'ancien muer d'enceinte des dépendances de la ferme. L'autre pilier a également reçu quelques retouches de mortier et d'enduit, ce dernier incomplètement car il n'était pas prévu au départ du chantier.
Certes, ce n'est pas une restauration dans les règles de l'art et le résultat n'est pas à la hauteur des bâtisseurs d'autrefois, mais c'est une démarche de préservation dans la mesure de nos moyens et que le temps et la pollution se chargeront de patiner jusqu'au jour où tout cela passera totalement inaperçu.

16 octobre 2011

Coup de jeune au lavoir Canet

Notre peintre Nathalie a reçu pour mission de rafraîchir les boiseries du lavoir de la Ruelle Canet, lequel n'avait pas reçu de soins depuis sa restauration. Les planches des sous-pentes n'avaient jamais été traitées, les structures se sont fendues (travail normal du bois) et le vernis s'est écaillé au point de disparaître par endroits.

Le lavoir Canet en cours de peinture
Nathalie n'aura pas eu la tâche facile. Entre les travaux d'assainissement barrant la route et le sol en pavés rendant les échelles instables, le froid, le risque de tomber à l'eau, le bruit  du groupe électrogène et la proximité des pelleteuses...

La photo ci-dessus montre la différence avant/après, l'avant-plan montrant le résultat de l'application de la lasure, l'arrière-plan montre le bois à nu.
Il aura fallu au préalable poncer les structures pour effacer des tags montrant la stupidité de leurs auteurs envers un des rares témoins historiques du patrimoine de Chalifert.


Cette action permettra au lavoir de mieux résister aux attaques du temps. D'autres interventions seraient nécessaires pour poursuivre sa conservation mais représentent un travail significatif, malheureusement non prioritaire. Ce n'est pas pour autant un renoncement définitif, on aura bien l'occasion d'y revenir.

Vous avez dit polyvalence ?

Dans une petite commune ou le service technique n'est pas divisé par corps de métiers, les agents se doivent de maîtriser le plus possible de techniques différentes. C'est ce qui permet d'être réactif selon les besoins immédiats ou planifiés, dans la mesure des moyens disponibles bien sûr.

Certaines de nos interventions sont demandées par des habitants, d'autres par les élus, et dans certains cas par la fatalité (chutes d'arbres, accidents...). Si une partie du travail est récurrente, comme l'entretien des esaces verts ou la propreté du village, la routine est absente des autres situations qui se présentent.
On peut donc faire de la manutention de cartons un jour, faire le vitrier le matin, le plombier l'après-midi, une autre journée commençant par de la serrurerie et finissant par de l'électricité, entrecoupée de maçonnerie. De quoi se changer les idées !



Remplacement d'une vitre sur la porte d'un logement communal.

Remplacement d'un robinet d'un logement communal.

Réparation du loquet du grand portail de la cour d'école.
Les enfants sont un bon test de résistance aux efforts!

Câblage d'une ligne électrique à la bibliothèque pour
ajouter un radiateur dans les toilettes.

Si nous ne sommes spécialistes dans aucun de ces métiers, il nous est nécessaire de les pratiquer pour les nécessités du service. bien sûr, nous avons conscience de nos limites et faisons intervenir des entreprises dès que les travaux demandés sortent des "affaires courantes". La sécurité prévaut en toutes circonstances et dans le cas récent d'une fuite de gaz à l'école, notre intervention s'est limitée à la coupure générale du gaz et à la ventilation des locaux en attendant l'intervention d'un spécialiste.

Ce blog vise à vous montrer ce que vous ne voyez peut-être pas, et surtout à balayer certaines idées reçues. On fait de notre mieux; on n'arrive pas à contenter tout le monde. Certains sont très gentil savec nous, d'autres nous prennent pour des moins que rien. Tant pis pour eux, nous on continue à travailler pour le bien de la collectivité, selon les instructions hierarchiques.

"L'intérêt du plus grand nombre l'emporte sur celui du petit nombre, ou d'un seul" Spock, Star Trek.

Cela n'empêche personne de demander un service ponctuel, c'est à négocier directement auprès du Maire, mais c'est comme tout, il faut savoir rester raisonnable et surtout rester courtois. Nous sommes des citoyens à part entière et avons le même droit au respect que tout le monde, ni plus, ni moins. C'est tellement plus agréable quand on se parle avec le sourire...

08 octobre 2011

Peinture de mobilier urbain

L'escalier d'entrée de la mairie s'est vu équiper de rampes, en remplacement de celles qui équipaient le mur jadis et disparues depuis longtemps. Cette réalisation de Stéfano Tulisso se veut autant fonctionnelle que décorative, le style étant celui que l'artiste a utilisé pour les portiques d'entrée de ville et les panneaux indicateurs.

Les potelets de la rue Charles Vaillant ont vu leur couleur uniformisée, les anciens couleur marron devenant verts comme les nouveaux. Leur nouvelle livrée sèche, ils ont reçu de nouvelles bandes rétroréfléchissantes pour la visibilité de nuit.

Un potelet cassé à ras du sol a dû être remplacé dans le même temps.


Les potelets de la sortie de la rue Saint Jacques, face au cimetière, ont également reçu des bandes réfléchissantes, tout comme les deux nouvellement implantés sur le parking de la mairie pour protéger un coffret électrique.

Dernier élément en date, l'enseigne de la salle polyvalente désormais baptisée Claude Perryer et réalisée également par Stéfano Tulisso.
Un chantier sous haute surveillance !


22 septembre 2011

Rentrée active

Cette rentrée scolaire 2011 aura été spéciale.
Pendant les travaux de peinture de la maternelle, celle-ci a été cambriolée. Les petites frappes qui ont monté ce coup faramineux ont cassé une vitre pour s'emparer de matériel informatique obsolète, objet d'un don de particulier, qui servait à l'éducation des enfants. Un panneau provisoire a été posé en attendant le nouveau vitrage, qui a été posé avant la rentrée. Si aucun dégât n'est plus visible, les enfants manquent désormais d'un moyen pédagogique qui était apprécié...
Quant aux branques braqueurs, on leur souhaite un bon apprentissage de l'alphabet avec leur nouveau matériel ! Cet acte est non seulement révoltant mais il est aussi extraordinaire de stupidité. Ca fera beau dans leur casier judiciaire: "casse de la maternelle de Chalifert", belles rigolades en perspectives dans les maisons d'arrêt !


Moins grave, mais tout aussi gênant, est le blocage de la serrure du portail d'entrée à la maternelle le matin de la rentrée. Le mécanisme usé s'est coinçé et il a fallu découper le métal pour ouvrir les portes. Une serrure neuve est désormais en place.

D'autres interventions au groupe scolaire ont déjà été nécessaires depuis: déblocage d'un mécanisme de chasse d'eau, refixation d'un luminaire du préau, retouches de peinture à la salle claude Perryer, remplacement d'ampoules et tubes au centre de loisirs...

Le groupe scolaire de Chalifert est l'équipement majeur de la commune. Il se trouve d'ailleurs être d'une dimension assez importante pour un village de cette taille. Il est donc l'objet d'une attention constante et évolue en permanence.

03 septembre 2011

Travaux divers été 2011

Les vacances scolaires d'été sont l'occasion de différentes interventions autour du groupe scolaire.
Ainsi, une serrure défaillante sur une porte de toilettes a dûe être détruite pour permettre son remplacement. On ne s'attend pas, en signant pour ce boulot, à devoir entrer par effraction à cet endroit...




Si le nombre d'élèves augmente dans certaines classes, il faut le matériel pour les accueillir. Ici, le montage des tables.


La maternelle a reçu une nouvelle couche de peinture sur ses fermetures, l'ancienne présentant des écailles.

Début des travaux de peinture (côté droit)


Côté salle polyvalente Claude Perryer, une des anciennes cuisines a été équipée d'étagères pour le rangement du matériel de sport de l'école.
Version cuisine en cours de démontage


Version rangement d'équipents en cours de montage

Pour le centre de loisirs, les cabanes en bois ont été améliorées par la pose d'une couverture en bardeaux bitumineux.

Retour à la maternelle où des prises électriques ont été ajoutées pour fciliter l'usage des équipements électriques éducatifs.


Dans la cour de l'école primaire, une plaque a été scellée au mastic pour la rendre étanche. Suite à plusieurs inondations du sous-sol du château et des ex-cuisines de la salle polyvalente, nous avons déterminé que l'eau s'accumulait dans une cuvette de la cour de récréation, où se trouve cette plaque, et que l'eau parcourait des gaines de câbles en quantités importantes. Des pluies intervenues après la pose ont confirmé le succès de l'opération. 

Voici ce qui se passe quand un intervenant extérieur monte sur une rampe d'escalier de secours pour monter sur le toit du château. Des plaques intermédiaires ont été utilisées pour refixer la rampe et il n'y paraît plus.

Ce ne sont là que des exemples, certaines interventions ne demandent que quelques minutes comme le recollage d'une plinthe en bas d'un mur du centre de loisirs, le remplacement de tubes d'éclairage fluorescent, le déblocage d'une porte de machine à laver, le clouage d'une baguette en bois...