26 février 2012

Des glaciers à Chalifert !

Cela peut paraître incongru, mais il est difficile de qualifier autrement les épanchements de glace dûs aux souces dont le froid n'arrête pas l'écoulement.

Le plus spectaculaire est celui de la rue Charles Vaillant, près de la jonction avec la route de Lesches. Il s'agit là d'une source permanente dont les tentatives de drainage ont été infructueuses. L'écoulement se fait habituellement par les caniveaux, la traversée de la rue par un conduit enterré. Le frois a gelé tout cela et l'écoulement est revenu en surface, s'étalant de plus en plus sur la route, atteignant par endroits la moitié de la chaussée.

 A cet endroit en pente, en virage et en dévers, la présence de glace est particulièrement dangereuse aussi la zone est-elle marquée par une signalisation provisoire et raclée/salée deux fois par jours.
 Le tas de glace sur l'accotement donne une idée de la quantité de glace retirée. Certaines plaques dépassent 7 centimètres d'épaisseur.

Probablement issue de la même nappe, la source s'écoulant allée Saint-Eloi à l'entrée de la tour Taratte éait drainée jusqu'à ce que des travaux privés cassent le conduit. L'eau qui s'en échappe s'écoule normalement sans gêner mais le gel l'a fait traverser.
Coup de chance, le salage au point de sortie nous a permis d'enlever la plaque de glace d'un seul coup et elle ne s'est pas reformée.


Toujours sur l'allée Saint-Eloi, la source qui pose problème à longueur d'année (dégradation de la voie) est beaucoup plus difficile à traiter. Si son débit est relativement faible, elle forme cependant des flaques d'eau qui ne gèlent pas à cause du passage des véhicules . Par contre, les éclaboussures s'étalent et forment une plaque, particulièrement épaisse autour de la flaque et qui augmente la profondeur des trous.
Là aussi, de nombreuses séances de piochage et l'évacuation de la glace sont la seule façon de limiter la formation des trous. Le salage intensif est malheureusement presque sans effet car l'eau ne s'évacue pas. Seule l'évacuation de la glace permet de limiter les dégâts.

Ce n'est pas la première fois que le gel dû aux sources pose problème. La durée, par contre, est assez rare et rend le phénomène plus sensible. Difficile de lutter contre la Nature !

Nous ne sommes pas les plus à plaindre, la ville de coupvray est confrontée à un glacier bien plus envahissant et difficile à combattre puisqu'il dépasse les cent mètres de long avec un débit bien plus important que les nôtres. Ce n'est pas une consolation mais ça aide à relativiser...

15 février 2012

Restructuration du service technique 1

Nous nous étions déjà lancés dans des chantiers relativement importants pour une prtite structure comme la nôtre, chaque étape nous apportant une meilleure maîtrise de certaines techniques et parfois même du nouveau matériel. Mais suite au déménagement de l'atelier, initialement allée saint Jacques et maintenant devenu une habitation, nos locaux se résumaient à un caisson préfabriqué, à un garage à côté de l'église et à la cour de la mairie.

Le garage avant les travaux...
 Le garage sert au début à ranger les tracteurs et leur remorque, les accessoires de la chargeuse bobcat et divers objets et produits.
Le seul endroit où l'on pouvait travailler: par terre !
 S'il fallait travailler sur des objets de grandes dimensions, à l'abri, il fallait s'installer le matin et tout remballer le soir  pour rentrer les tracteurs. Il fallait travailler par terre en l'absence d'établi.
Le préfabriqué-atelier
L'outillage et les fournitures diverses sont stockées dans un préfabriqué, d'abord en vrac, puis la nécessité du service nous a amené à organiser un semblant d'atelier. L'éclairage a été installé après plus de deux ans, il n'y a toujours pas de prise électrique, ce qui oblige à dérouler une rallonge dès qu'un appareil électrique est nécessaire...
La place y est bien sûr insuffisante, non seulement pout y travailler, mais également pour y ranger le matériel, dont une bonne partie est stockée en extérieur sous abri ou dans les vestaire et réfectoire.
Toutes les réalisations effectuées jusqu'à présent l'ont été dans ces conditions, cela n'a pas toujours été facile.

Lorsque Monsieur le Maire nous a proposé d'exploiter le potentiel de la hauteur du garage pour y aménager un véritable atelier et d'améliorer ainsi nos conditions de travail, nous avons étudié la question et suggéré ceci:



Une enveloppe de prix a été déterminée pour la réalisation d'une structure métallique, un plancher et une nouvelle couverture. Le feu vert fût donné jusqu'à ce qu'un problème budgétaire retarde le lancement.
L'opportunité de récupérer des éléments de rayonnages métalliques de stockage chez un particulier donateur a relancé le projet moyennant quelques modifications.

Dans les grandes lignes, il s'agit de créer un étage grâce à une plateforme en mezzanine. Cet étage servira essentiellement au stockage de matériels saisonniers et aux petites fournitures. Le rez-de-chaussée sera aménagé en atelier où les équipements pourront être installés à poste et utilisés dans de meilleures conditions.

Les travaux ont commencé pendant l'été 2011, l'avancement se faisant en complément des actions habituelles est relativement lent mais la progression est encourageante. D'autres messages feront état des progrès de ce gros projet (pour nous).

A suivre

12 février 2012

Salle polyvalente: rénovation des toilettes

Dans la continuité des travaux entrepris pour la rénovation de la salle Claude Perryer, c'est le bloc sanitaire qui a vu son aspect rafraîchi.

Sous l'effet du temps, de l'humidité et de la ventilation forcée, les murs et le plafond s'étaient teintés de couleurs peu présentables: blanc cassé sur les murs, gris pour les dalles du faux plafond.
Pendant le remplacement des dalles du plafond
Le démontage des dalles de plafond a nécessité la dépose des hublots d'éclairage. Certains présentaient un vieillissement du plastique tel qu'il partait en miettes au moindre contact, laissant les conducteurs électriques à nu. Les hublots défectueux ont été remplacés par des neufs.
Comme neuf !

Après quelques reprises d'enduit, une peinture blanche a été appliquée, rendant une impression de clarté qui avait peu à peu diminué. Le tout est nettement plus agréable et digne de la salle polyvalente, surtout lorsqu'elle reçoit du public.

01 février 2012

Elagage des arbres du centre-ville

Après la chute des feuilles, une taille des branches est nécessaire pour que les arbres restent "sous contrôle", si ce n'est en forme, du moins en hauteur.
Cette taille n'avait pas été faite l'année dernière et certaines branches avaient atteint un diamètre assez important pour nécessiter l'emploi de la tronçonneuse.
A l'échelle ou avec un échafaudage, il faut grimper en équilibre précaire pour atteindre la zone de coupe.
L'échafaudage léger fait gagner du temps...
 Le vent, la pluie, la circulation, le stationnement et les obstacles divers rendent difficile l'accès à certains arbres et exigent une certaine réflexion pour choisir la meilleure voie d'attaque.
...mais l'échelle reste souvent la seule solution.

Tombera, tombera pas ?

Plusieurs de ces arbres sont creux et très malades malgré les repousses et feuillages qui reviennent chaque année. L'élagage a également pour but de leur éviter la surcharge et la casse.

Les branchages coupés ont nécessité de nombreux voyages à la plateforme de compostage de déchets végétaux.
Les arbres ainsi taillés présentent pour quelques temps leur aspect fantômatique d'hiver qui sera ensuite remplacé par des pousses de brindilles, de bourgeons, de feuilles, ce sera le printemps...
Les "coraux" urbains ne se voient qu'en hiver...

15 janvier 2012

La valse des jardinières

Ces derniers temps, les automobilistes semblent bien distraits, le mobilier urbain en fait les frais.

On ne compte plus le nombre de fois que la volute protégeant la jardinière du carrefour centre-ville a été arrachée de ses supports. ces derniers sont d'ailleurs bien endommagés: déformations, cassure des soudures, impacts... Ce sont principalement les bus qui montent sur le trottoir pour laisser passer un camion venant d'en face et heurtent cette volute.
Difficile également de compter le nombre de fois où la jardinière à l'entrée du parking place du Colombier est emportée par des conducteurs trop pressés de partir. On peut difficilement prétexter une mauvaise visibilité, les jardinières étaient là avant le parking, elles étaient donc visibles avant d'y entrer et la grande majorité des véhicules passent largement à côté (de face, il y aurait la place de passer trois voitures). En été, lorsque les jardinières contiennent des fleurs hautes et colorées, on ne peut pas les manquer (de les voir) et c'est bien ce que certains font (avec leur voiture).

Impossible, carrément, de dénombrer ceux qui butent contre les jardinières du parking. Heureusement qu'elles sont juste posées car elles servent régulièrement de heurtoir, c'est l'ancêtre du radar de recul.

Rue Charles Vaillant, deux jardinières ont été déplacées de près d'un mètre, alors qu'elles sont scellées autour d'un fer à béton ! Les races de peinture sur l'une d'elle viennent d'un bus, la localisation laisse penser qu'il s'agit là encore d'un problème de croisement avec un véhicule de gros gabarit, probablement accentué par un véhicule en stationnement gênant...

Devant la mairie, une jardinière a été poussée de plus d'un mètre, certainement lors d'une marche arrière. Depuis que le massif en pierres a été supprimé, on voit des véhicules venir se garer jusque sous les fenêtres de la mairie ! Dire qu'on croyait avoir assez rallongé les places pour que les voitures ne dépassent plus sur la route...

Chemin de Meaux, c'est en voulant faire passer une pelleteuse sur le chemin de halage que son conducteur a voulu déplacer les jardinières resserrant le gabarit à l'entrée. Malheureusement pour lui, ces jardinières étaient lourdement scellées et n'ont pas résisté aux efforts du puissant godet métallique.


Rue Pasteur, c'est un bout de mur qui a été arraché, on ne sait comment et qu'il a fallu recoller.

Ce sont là des situations qui se produisent dans toutes les communes car le mobilier urbain est par nature exposé aux incidents de la circulation routière. Plus dramatique est le sort subi par une de nos jardinières, enlevée en 2010 rue Charles Vaillant et dont on n'a toujours pas de nouvelles.





01 janvier 2012

Quelques actions en décembre 2011

Après le lavoir de la ruelle Canet, c'est au tour des bancs de la place du Colombier de recevoir une nouvelle couche de lasure. Nathalie a soigneusement poncé les lattes pour retirer l'ancienne lasure et effacer les tags peints et gravés.

Le temps maussade a forcé Nathalie à s'abriter dans la cour de la mairie pour le ponçage, puis dans une ancienne cuisine de la salle polyvalente pour la peinture, où des crochets ont été détournés de leur usage premier pour le séchage.
Remise en place des lattes après peinture

A l'école primaire, les armature métalliques des vitrages du préau sont fortement dégradées par la corrosion. A certains endroits, le métal présente des trous tels qu'il n'est plus possible d'y fixer solidement des bandes de métal pour la protection des enfants. Les zones manquantes ont été partiellement remplies de mousse expansive puis doublées d'une bande de plexiglass collée. L'aspect est déplorable mais cela permet d'assurer la sécurité des enfants en attendant la modification prochaine du préau.
Remplissage à la mousse expansive

Collage d'une plaque de recouvrement

A l'église, pour lutter contre un fort courant d'air passant par le clocher, une trappe a été posée pour fermer le passage à l'étage de la cloche. On ne parlera pas pour autant d'étanchéité mais le courant d'air est neutralisé efficacement. Au passage, le mécanisme d'horloge a été visité et un point dur dans le mécanisme détecté. La société spécialisé en maintenance a démonté une pièce pour son prochain remplacement. Si les aiguilles sont bloquées, les sonneries fonctionnent cependant correctement.
Le passage vers l'étage de la cloche,
 après remplacement des planchers: un passage d'air considérable.
Il restait des traces d'une ancienne trappe, absente depuis bien lontemps. Les travaux de remplacement des planchers ayant été faits par des températures négatives, nous avions mis la sensation de froid sur la température extérieure, en l'absence de vent, le courant d'air était négligeable.
La trappe en place neutralise le courant d'air.
Cela ne suffira probablement pas à réchauffer l'église lors des messes hivernales mais pourra contribuer à diminuer les pertes lorsque le chauffage est mis en route.


Revenons au lavoir Canet: la structure porteuse de l'escalier de l'ancien WC comportait une ouverture où des déchets s'accumulaient et où un enfant aurait pu entrer et se blesser. Une plaque en matière synthétique a été posée pour obturer cet orifice.
En bas à gauche, en blanc: la plaque d'obturation du soubassement.


Nous avons assisté l'entreprise chargée de mettre en place les illuminations de Noël. Plusieurs essais ont été necessaires pour fiabiliser l'installation, certaines suspensions s'étant révélées défctueuses. Si c'était dû à une panne fortuite, il n'en a pas été de même pour une de suspensions de la façade de la mairie.

 Un samedi matin, la structure métallique a été retrouvée tordue au point de rendre le circuit électrique accessible aux piétons. La section concernée a aussitôt été débranchée par sécurité puis réparée quelques jours plus tard. Elle n'était en place que depuis une seule journée ! On espère que l'hurluberlu qui s'y est (sus)pendu en a pris un bout sur le coin du nez et que ça l'aura calmé.

Comme toujours, ce ne sont là que quelques-unes de nos actions. D'autres moins significatives sont menées en parallèles tandis que des chantiers plus importants s'étalent sur des durées plus longues et ne seront présentés qu'une fois finis ou en passe de l'être.

29 décembre 2011

L'automne a frappé

Cet automne aura été pour le moins pluvieux, venteux, avec des températures ressenties soit douces soit glaciales. sur le terrain, cela s'est traduit par quelques désagréments qu'il a fallu combattre en permanence.

D'abord les feuilles des arbres qui ont mis assez longtemps à tomber malgré les rafales de vent, le ramassage s'est donc prolongé, avec son cortège de voyages jusqu'à la plateforme de compostage. Lors des fortes pluies, des brindilles se sont ajoutées aux feuilles et se sont accumulées dans les rues bordées d'arbres, rendant la chaussée glissante par endroits.

Route de Lesches

Les feuilles vont partout ! le nettoyage des gouttières de la mairie (celles qui nous sont accessibles) ont produit pas moins d'une centaine de litres de débris végétaux.


 Dans le parc du château, la photo ci-dessous ne laisse deviner qu'un sixième de ce qui a été effectivement ramassé.
 

La pluie a aussi laissé des traces de son passage. Une fois de plus, le collecteur de l'ancienne station d'épuration à la Marne n'a pas été capable d'absorber le débit et le trop-plein est passé par dessus, se répendant sur le chemin de Meaux en charriant des matériaux arrachés au sol.
Par forte pluie, l'eau peut atteindre la grille du premier plan !

Le résultat est un amas de boue et de gravier qui envahit le chemin dans les deux directions. Ci-dessous en retournant vers le stade. La photo ne rend pas le relief, mais pour donner une idée, le tas fait environ 60cm de large, 40 cm de haut, et 3mètres de long !

En différents endroits en ville, mais plus particulièrement au chemin de Meaux, l'eau a tendance à s'accumuler sur la voie. Lorsque cela est possible, nous creusons une rigole d'évacuation. C'est une solution fragile dont l'efficacité ne peut se vérifier que lorsque les flaques d'eau se forment. Automobilistes: évitez autant que possible de rouler sur les accotements car cela bouche les rigoles d'évacuation.

 Le vent aussi a ses effets, cette fois surtout sur la signalisation. Rue Charles Vaillant, un panneau très exposé a vu son mât plié par suite de la fatigue du métal, sous les efforts répétés du courant d'air. A l'intersection des rues Pasteur et Braille, le panneau stop, déjà fragilisé par des collisions avec des véhicules, a tout simplement été cisaillé à ras du sol pour les mêmes raisons quelques jours plus tard.

Le remplacement du mât a nécessité un nouveau forage en raison de la présence de béton très dur à cet endroit  (bordure du trottoir, radier du caisson de lignes téléphoniques). La pose du nouveau panneau a eu lieu le lendemain, après la prise du scellement. Un panneau provisoire a été mis en place pendant la durée des travaux.
Quelques heures après la réparation, le stop opposé était plié par un engin agricole en transit...

Autres victimes du vent, mais à un niveau bien moindre, l'enseigne de la salle Claude Perryer et le miroir de sortie de la rue Saint Jacques, qu'il a fallu repositionner.