30 juin 2012

Mouvements de terrains

Sous ce titre un rien trompeur se cachent en fait différentes opérations conduites en simultané. Le déplacement des courts de tennis, le déplacement du terrain de boules et le reprofilage du parc du château.

La construction des nouveaux courts de tennis, à côté du city-stade est la suite logique de l'opération foncière débutée avec la suppression du terrain de basket le long du chemin de la Haillette. Cette construction a été confié à des entreprises et notre contribution se borne pour l'instant à la mise à disposition d'eau, d'électricité et du bloc sanitaire actuellement en place.

La présence d'engins de terrassement a été mise à profit pour faire creuser l'emplacement du futur terrain de boules en remplacement de celui supprimé de la place de la mairie pour rouvrir l'accès à la cour du service technique.
Nous avons loué un deuxième camion et effectué plus de 100 chargements.
Le volume de terre à enlever pour ces opération a été assez important et l'opportunité a été saisie d'en récupérer une partie au profit du parc du château. La configuration du terrain y était en fait le résultat des travaux de rénovation du château, sans égard particulier pour l'usage futur du parc. Le sol présentait par endroit de fortes pentes, risque de chutes pour les enfants et rendant difficile la tonte. Par endroits, ces pentes étaient érodées et laissaient échapper des cailloux et même quelques débris de chantier ! Nous avons donc amené et étalé plusieurs dizaines de métres cubes de terre de sorte à adoucir la pente. Au passage, certaines irrégularités du terrain ont été reprises pour faciliter son entretien avec les tracteurs.

Des manoeuvres difficiles, l'engin n'étant pas prévu pour de telles pentes !

Comme nous ne disposons pas du matériel nécessaire, une entreprise spécialisée a été chargée de préparer la terre par des moyens mécaniques et d'y semer un nouveau gazon.
Si les deux cabanes en bois ont pu être maintenues en place, le toboggan a dû être enlevé. Quand le gazon aura poussé et que la parc sera à nouveau utilisable, le service à l'enfance choisira probablement d'autres aménagements récréatifs.
Par mesure de sécurité et d'hygiène, ce parc ne sera pas ouvert au public pour éviter ce qui s'est passé dans le parc le long des terrains de tennis où la présence de verre cassé et de déjections canines (et humaines ) empêchaient les enfants de jouer sur l'herbe. Ici, ils disposeront d'un espace dédié où ils n'auront pas à craindre de se couper ou de se trouver souillés par des immondices.

 Pour la petite histoire, la terre déplacée de l'ancien terrain de foot venait déjà d'ailleurs. Avec le déplacement des terrains de foot, de basket, de tennis et du volume de terre, est-il abusif dans ce cas de parler de mouvements de terrains ?

10 juin 2012

300.000 habitants de plus à Chalifert !

Ce samedi, la population de Chalifert s'est vue augmentée d'environ 300 000 abeilles, occupant 6 ruches installées entre le champ du haut de la rue Charles Vaillant et la tour Taratte.

Pour accueillir ces ruches, une petite partie du champ de blé a été creusée et la terre remplacée par de la grave de béton recyclé sur géotextile pour que le sol ne soit pas envahi par la végétation. Pendant ce temps là, les ruches neuves recevaient une protection, colorée, à la cire d'abeille.

Nathalie applique la cire de protection colorée.
Nous avons posé une clôture pour empêcher l'approche des ruches pour des raisons évidentes de sécurité. Il vaut mieux éviter d'aller déranger les habitantes car elles savent se défendre. A contrario, elles ne représentent pas de danger spécifique pour le voisinage, il suffira juste de ne pas laisser refroidir ses gâteaux sucrés sur le bord de la fenêtre car les fourmis ne seront plus seules sur l'affaire !
Le scellement des piquets du grillage.

Les abeilles jouent un rôle capital dans l'écosystème végétal puisqu'avec quelques autres insectes, elles permettent la fécondation de nombreuses espèces végétales. Leur place est donc parmi les fleurs mais ce n'est pas acquis. En effet, l'usage immodéré de divers pesticides depuis des décennies a mis a mal la population des abeilles partout dans le monde et si l'on n'y prend garde, leur disparition serait une catastrophe écologique et alimentaire. Car il n'y a pas que le miel, la cire et autres qui nous viennent des abeilles: leur action de pollinisation conditionne la production d'autres aliments...
L'endroit est charmant !

Des potelets barrent le chemin d'accès à tout véhicule. S'il n'est pas interdit d'aller voir, une certaine tranquilité s'impose tout de même.
Une pancarte sur la clôture se veut très explicite sur ce qui se passe par là. Ici comme ailleurs, quelques règles simples peuvent éviter les problèmes: ne pas s'approcher inutilement, ne pas se déguiser en fleur (éviter les vêtements trop colorés), ne pas sentir le sucre, ne pas faire de gestes brusques qui pourraient être pris pour une agression.

Les abeilles ont été implantées dans les ruches par colonies déjà constituées. Les ruches comportent un dispositif permettant de les nourrir avec du sirop en l'absence de fleurs à butiner et quand le miel est récolté. Il y a plusieurs apiculteurs amateurs à Chalifert, ils sont conseillés par d'autres, très expérimentés. Outre l'intérêt écologique, cette démarche est également pédagogique car elle illustre différents mécanismes biologiques indispensables.

Les abeilles emménagent...
M. le Maire Laurent Simon ne manquera certainement pas de communiquer publiquement sur l'évolution du rucher. Les demandes d'informations et/ou de visites sont à lui adresser directement.





08 mai 2012

Travaux de l'épicerie 1ere partie

Depuis sa fermeture, l'épicerie est en travaux. Que faisons-nous au juste ?

En fait, ce qui devait être juste un rafraîchissement est devenu une rénovation plus poussée. car en y regardant de plus près, c'était vraiment nécessaire.
 Tous les panneaux de particules perforés ont été retirés, ce qui comprend une partie du plafond. 
Aucune isolation !
Cela a mis au jour une installation électrique en mauvais état et dont on peut dire qu'on est passé pas loin de l'incendie. L'installation a été entièrement déposée et refaite.
Sous le scotch, des épissures !

Le bas de l'image ci-dessus montre une zone de béton cassé, il s'agit d'une volée de marches détruites pour libérer de la place dans cet espace déjà bien réduit. C'est lors de cette opération que Jean-Claude s'est blessé, ce qui explique son absence à la sécurité du passage piéton en sortie d'école.

Le plafond démonté a révélé l'absence totale d'isolation avec le logement situé au-dessus. nous avons remédié à cela avec un isolant en laine de roche avant de refaire le plafond en plaques de plâtre.
Toutes les tuyauteries apparentes ont été habillées d'un coffret en bois, lui-même rempli d'isolant pour diminuer le bruit d'écoulement des eaux usées.
Une partie du long caisson qui cache et insonorise les canalisations.

Les logements sous les fenêtres et l'emplacement muré d'une ancienne porte ont reçu une plaque de plâtre doublée d'isolant.
Les fenêtres et la porte ont été fabriquées et posées par un artisan chaliférois, Thierry Marquis. Il s'agit de fermetures en bois massif avec doubles-vitrages plus verre feuilleté anti-effraction. Par conséquent, le volet métallique, qui venait juste de tomber en panne, a été démonté car devenu inutile.

Ce chantier est assez long car il a évolué en cours de route et à plusieurs reprises, et surtout parce qu'il est fait en parallèle avec d'autres activités. Il est fréquent de devoir quitter un travail en cours pour en effectuer un ou plusieurs autres. L'effectif réduit, les soldes de congés et les nombreux jours fériés n'y sont pas étrangers non plus.

Un prochain message traitera de la suite des travaux... et il en reste !

01 avril 2012

La marque des vandales

Les villages comme Chalifert ne sont pas à l'abri de la lâcheté. Certaines personnes n'ont rien d'autre à faire que de traîner dans les rues la nuit et de barbouiller le mobilier urbain au hasard.

Dernièrement, les tagueurs s'en sont pris aux bâtiments publics, au mobilier urbain et à la signalisation routière.
Sur l'abribus et le panneau rue Ch.Vaillant.
Il y en a eu tellement qu'il ne serait pas raisonnable de montrer toutes les photos. En voici cependant la liste détaillée:
- Façade de la mairie, portail du service technique.
- Mur d'une propriété privée rue Braille.
- Porte de la bibliothèque.
- Entrée de l'école maternelle: mur, panneau de stationnement, panneau d'affichage de l'école, barrière métallique, poste transformateur électrique.
- Abri poubelle allée St Eloi.
- Allée Renoir: Panneau de vitesse et plaque de rue, poste transformateur électrique.
- Abribus et panneau d'affichage rue Vaillant.

Sur trois faces de l'abri poubelle allée St.Eloi.
Il n'est pas possible de laisser des inscriptions quelles qu'elles soient, surtout devant une école. Ce serait banaliser les dégradations aux yeux des enfants, lesquels n'ont pas à subir la débilité des grands (par la taille, pas par l'intelligence).

A l'entrée de l'école maternelle
Nous sommes heureusement équipés pour lutter contre ces actes navrants et la plupart sont effacés rapidement. Dans le meilleur des cas enlevés avec un solvant, ils sont parfois résistants et ne disparaissent qu'une fois le support repeint.
Nous ne pouvons cependant intervenir que sur les tags sur le domaine communal. Ceux apposés sur les propriétés privées sont malheureusement à la charge des propriétaires.
Tout le monde est victime de ces actes puisque les frais de remise en état sont supportés par la collectivité. Les éventuels témoins sont invités à signaler ce genre de méfaits pour faciliter leur répression, qui se trouve être la seule forme de prévention efficace...

Sur la façade de la mairie.
A noter que les signatures relevées indiquent que Chalifert n'est pas le seul village victime de ces tagueurs: Les mêmes marques ont été vues à Jablines et Quincy-Voisins. Comme quoi une ou plusieurs personnes peuvent être particulièrement nuisibles envers beaucoup de monde. Il faut être vigilant car ce genre d'acte est un premier pas vers des gestes plus graves. Les paroles de la chanson de Johnny Halliday "Les portes du pénitencier" illustrent parfaitement ce qui se passe ici.

21 mars 2012

Les déménageurs de l'extrême à Chalifert

Le titre de cette émission de télé convient parfaitement aux opérations exceptionnelles menées récemment. A vrai dire, elles ne sont pas de notre fait, justement parce qu'elles dépassent nos capacités.

La première opération consistait à monter deux armoires métalliques à l'étage de la mairie. Notre problème était que le poids et les dimensions de ces armoires rendaient dangereux le passage par l'escalier plutôt raide et étroit. Les livreurs, habitués à ce genre d'exercice, ne s'y sont pas risqués !
Nous avons donc fait appel à un des engins téléscopiques de la Ferme pour passer les armoires par une fenêtre.

Envoyez la marchandise !
 
Réception des colis
  La deuxième opération s'inscrit dans la restructuration du service technique. Il s'agissait de sortir de la cour deux caissons préfabriqués. L'un abritait du matériel non utilisé par l'épicerie, l'autre était notre atelier. L'arrivée de nouveaux matériels depuis l'installation de ces préfabriqués rendait presque impossible de manoeuvrer dans la cour et le moins qu'on puisse dire est que ce n'était pas vraiment présentable, d'autant plus que la salle du conseil, où se déroulent les cérémonies de mariage, donne directement sur cette cour !
 Les préfabriqués sont logés chacun derrière une construction, il faut donc les lever puis les tourner avant de les sortir, c'est une mission pour le chargeur téléscopique.
 Pour faire passer l'engin et les caissons, il est nécessaire de démonter le portail et ses supports.
Il n'y a vraiment pas trop de marge de manoeuvre, dans les trois centimètres de chaque côté à hauteur du chapeau des piliers.
Nos remerciements à M. Van Honacker et à ses gars pour leur maîtrise de l'engin et leur aide pour ces opérations spéciales qui se sont parfaitement déroulées.
Un gros travail d'aménagement de la cour nous attend encore, ce sera l'occasion d'un nouveau message.

11 mars 2012

Restructuration du service technique 2

Les travaux d'assemblage de la mezzanine se révèleront assez difficile à cause de l'encombrement du local que l'on continue d'utiliser. Autre difficulté, la pente du sol qui nécessitera un important calage et enfin la présence d'une bordure en béton à la base des murs, nous obligeant à modifier la configuration des piétements métalliques. Il s'agit d'éléments standards de rayonnage industriel. Le coup de chance formidable est qu'ils sont rentrés juste, juste: à moins de trois centimètres de marge de manoeuvre, on n'a pas eu à recouper ni rallonger !
 Les éléments sont grands, lourds, et ne tolèrent pas les écarts: ils ressortent des logements si on force pour les rentrer. Le réglage est donc délicat. Il ne sera pas possible d'obtenir un niveau parfait mais compte tenu des conditions, le résultat est jugé très satisfaisant.
 Le futur étage commence à se matérialiser avec la pose des premières poutrelles tubulaires...
... bientôt rejointes par un escalier de la même provenance que la structure. Autre coup de chance inespéré, il était à la dimension exacte ! Seules des adaptations mineures pour la fixation ont été nécessaires. La pose de l'escalier a permis de placer le reste des poutrelles puis d'entamer la pose du plancher.
 Constitué d'un parquet en pin déclassé, le plancher est posé à partir du mur opposé à l'escalier pour une meilleure référence de départ (murs très irréguliers et bâtiment pas d'équerre du tout). Le travail est un brin malaisé. En partie à cause du vide, mais aussi à cause de la très faible hauteur sous la toiture qui oblige à circuler à quatre pattes.
 Heureusement, l'autre moitié est plus confortable. Au milieu du plancher, une ouverture est aménagée pour créer une trappe pour le passage ultérieur de matériels lourds.
 L'installation électrique d'origine est supprimée et remplacée par un circuit adapté à nos besoins: éclairage fluorescent et prises électriques en nombre.
 C'est encore encombré mais on commence à voir se dessiner les différentes zones de travail et de stockage.
A l'étage, un rayonnage inutilisé par l'épicerie, car incomplet et en surnombre, est modifié et mis en place pour accueillir le stock des petites forurnitures.
A ce stade, il faut apporter les matériels entassés dans le préfabriqué et essayer de trouver une place pour chaque chose, qui soit pratique et logique.
L'aménagement est loin d'être fini mais ça ressemble de plus en plus à un véritable service technique.
A suivre, donc...

03 mars 2012

Un coup de peinture en passant

Bien qu'elle ait commencé les travaux de rénovation de l'épicerie, Nathalie a profité des vacances scolaires pour repeindre le bureau de la directrice de l'école, situé dans le château.

Enlèvement des meubles, grattage des fissures et zones abîmées, enduit, peinture des murs et montants de fenêtres, pose d'une goulotte pour la connexion internet du centre de loisirs, nettoyage et remise en place des meubles.

Les travaux à l'école ne peuvent interrompre l'enseignement et doivent gêner le moins possible. Les interventions se font donc autant que possible lors des récréations pour les petits détails, le mercredi ou pendant les vacances lorsqu'il faut plus de temps. Programmées ou non, les interventions au groupe scolaire prennent généralement le pas sur les autres chantiers en cours, ceci afin de ne pas déranger, pour ne pas être dérangé, et souvent par mesure de sécurité.