22 août 2014

Accès au Tennis suite

L'usage du plateau sportif ayant pris son rythme de croisière, il a été possible d'observer le comportement et les besoins des utilisateurs. Des aménagements complémentaires ont donc été entrepris pour améliorer le site.

Une partie du terrain, longeant le chemin de Meaux, a été dédiée au stationnement. L'entrée de ce parking a été équipée d'un portique de limitation de gabarit afin d'empêcher l'entrée de véhicules indésirables.


La hauteur est limitée à 1m90, le portique est solide et son scellement tout autant donc, si vous prévoyez d'y entrer, assurez-vous que votre véhicule est moins haut.

Le long du chemin de halage, un passage a été aménagé sur le fossé par la mise en place de buses en béton, restants du chantier de voirie/assainissement de l'allée St Eloi.
 

 La terre du fossé de délimitation du parking a quant à elle été recouverte d'une bâche perméable en prévision de la plantation d'une haie d'arbustes.

Une petite passerelle a été construite pour assurer le passage au-dessus du fossé entre parking et plateau sportif.

Ces travaux augmentent donc la capacité d'accueil pour la fréquentation du site par des utilisateurs motorisés, sans surcharger le chemin de halage où les manœuvres sont plus difficiles et qui doit rester libre pour le passage des riverains.

30 juin 2014

Accès au tennis

Un nouveau chalet a été construit à la place du premier, détruit par un incendie criminel. La plateforme en bois a été remplacée par un merlon en terre surmontée d'une dalle en béton. L'ensemble est ceinturé d'une clôture. Si tous ces travaux ont été effectués par des entreprises, il nous revient de procéder aux ajustement pour rendre l'endroit plus pratique.

La plateforme en bois d'origine, plus basse que le merlon actuel, avait un escalier intégré. La hauteur est maintenant le double ou le triple et la pente bien raide sans marches et il nous a été demandé d'étudier la réalisation d'un escalier. Le chiffrage d'une construction traditionnelle ayant abouti à une somme trop élevée, c'est une version plus simple qui a été retenue: des marches taillées dans la terre, retenue par des piquets en bois, un système fréquemment présenté dans les magazines de décoration et jardin.
Préparation des piquets
Nous avons retaillé des piquets standard de clôture aux dimensions voulues et les avons plantés dans le talus. Si vous envisagez de faire quelque chose de similaire chez vous, attention: cette étape est plutôt physique ! Et on a eu la chance qu'il n'y avait pas de pierres en dessous...
Implantation avant réglage
L'enfoncement des piquets a été réglé de sorte à obtenir une hauteur de marche régulière et confortable. La terre a été remplacée sur le dessus des marches par une grave de béton concassée qui doit se compacter naturellement et éviter la formation de boue par temps de pluie.
 Manquant totalement d'expérience dans ce domaine, nous n'avons pas obtenu un aspect aussi convaincant que dans les morceaux choisis des magazines mais l'objectif fonctionnel d'accessibilité est atteint.



28 mai 2014

Nouvelle place du Colombier

Pour accompagner son inauguration, voici quelques infos sur notre part de travail dans la nouvelle configuration de la place du centre village.

Le plus gros du travail de transformation a été réalisé par des entreprises dans le cadre d'un marché public, notre rôle a d'abord été de dégager l'endroit de ses aménagements amovibles destinés à être réutilisés ensuite (mobilier urbain).
Après cette phase de gros travaux, est venue une phase de finition comprenant des aménagements complémentaires.


Cette photo est unique: c'est le début de la pose des barrières initialement prévues. Malheureusement, elles n'offraient pas pas les garanties de sécurité suffisantes contre les chutes (décor trop ajouré). Il a donc fallu les remplacer immédiatement par une version bien plus quelconque mais au niveau de sécurité conforme à la règlementation. La barrière décorative ne sera restée en place qu'une seule journée, cela peut expliquer l'impression de certains d'avoir vu autre chose que ce qu'il y a maintenant !

 La pose des barrières définitives a nécessité le carottage des pavés de la place, un matériau bien plus dur que les trottoirs que nous perçons de temps en temps.

 Un banc en bois a été construit sous l'auvent sur le modèle de ceux du ponton sur la Marne (chemin de halage).


 D'un autre côté, il a fallu déplacer l'interphone de l'école qui s'était retrouvé 1m50 derrière la nouvelle clôture, il fallait avoir le bras long pour l'utiliser ! Il se trouve maintenant sur le pilier d'auvent à proximité de la porte d'entrée.

Le mobilier urbain a ensuite été remis en place, poubelles, bancs, jardinières panneaux d'affichage et boîtes aux lettres. Ces dernières ont trouvé place au bout du mur de la "dépose-minute"

Pour finir, nous avons posé l'enseigne de l'école sur les piliers du grand portail en fer forgé, nettoyé le mur en béton côté bibliothèque, semé une jachère fleurie le long de la clôture de l'école et déplacé un luminaire pour éclairer l'escalier.

07 mai 2014

L'escalade revient à l'école

 Les travaux dans la cour de l'école, ayant vu le déplacement de l'entrée dans le bâtiment avec le création d'un escalier extérieur, ont généré un recoin entre cet escalier et l'abri en bois.

Ce recoin compliquait fortement la surveillance des enfants, déjà rendue difficile par la configuration en L de la cour et il a été décidé de supprimer cet angle mort en remplaçant l'abri en bois par un auvent adossé au mur et clôturé.
Nous avons donc dû détruire l'abri en bois pour laisser la place à l'auvent construit par une entreprise.
 Cet auvent terminé, nous y avons ramené les murs d'escalade qui se trouvaient sous l'ancien préau puis posé un grillage et un portillon d'accès fermant à clé.
La pose des murs d'escalade a nécessité la confection d'un rail support spécial et d'une base maçonnée pour compenser la pente du sol.

Les tapis de sécurité ont retrouvé leur place contre les murs et des protection en mousse ont été ajoutées sur les poutres moyennant là aussi quelques modifications.

Ces murs ont ensuite été rejoints par les vélos, trottinettes et autres jeux précédemment stockés dans la cour de la bibliothèque quand c'était encore l'école maternelle. Le groupe scolaire voit donc son transfert complet avec cette dernière opération.



29 mars 2014

Le téléphone ne pleurait même plus

Certains ont pu se demander pourquoi nous avons ouvert une tranchée dans une propriété privée et un trottoir allée Saint Jacques. Il s'agissait d'une opération ponctuelle pour un dépannage de réseau de télécommunication.

C'est une mission exceptionnelle qui n'entre pas normalement dans nos attributions mais qui a été entreprise pour accélérer la remise en service de lignes téléphoniques arrachées par des ouvriers indélicats qui n'ont bien sûr pas signalé l'incident, comme si personne n'allait s'en rendre compte !
Ces lignes passent sous une propriété privée affectée d'une servitude qui permet d'accéder aux installations en question. Cette propriété étant en travaux de construction, d'autres réseaux ont été installés et l'ouverture du sol à cette occasion est probablement à l'origine de l'incident, avec pour résultat l'interruption totale des communication pour les habitants du chemin de la Haillette.
Devant la complexité de l'affaire (on ne sait pas qui est responsable de quoi et qui doit intervenir), nous avons dû ouvrir nous-mêmes une tranchée pour tenter de repérer la cassure pour qu'un spécialiste en télécoms effectue la réparation.
 Un indice sur le chantier nous fait craindre des dégâts plus importants qu'une simple coupure puisque nous retrouvons en surface environ 2 mètres de nappe de fils arrachés ! Nous ne sommes pas parvenus à utiliser les fourreaux en place, probablement écrasés ou bouchés, et nos recherches après ouverture de la tranchée sur toute la longueur entre les deux chambres enterrées n'ont pas permis de trouver de cassure évidente des fourreaux, ces derniers étant noyés dans du béton !
Le plus simple a finalement été de poser une nouvelle paire de fourreaux pour que les techniciens télécoms puissent passer un nouveau câble.

Ces travaux ont été compliqués par un sol difficile et plusieurs pannes sur notre pelle hydraulique, heureusement sans gravité et réparées rapidement à chaque fois.
Une "chambre de tirage", dont vous ne voyez habituellement que les plaques en surface, permet de tirer les câbles dans les fourreaux enterrés et de procéder à des raccordements. Celle-ci était désaffectée et au mauvais endroit, nous l'avons retirée. Trop lourde pour être manipulée ou transportée par nos propres moyens, nous avons dû la démolir sur place.

Cette intervention n'avait rien de spécialement compliqué mais elle représente bien l'aide que peut apporter un service technique réactif, même en dehors de son champ d'action habituel. Les conditions étaient ici très particulières, elle ne peuvent pas s'appliquer à d'autres situations: nous n'aurions pas pu intervenir sur un incident touchant le réseau d'eau ou d'électricité ou dans une propriété sans servitude. Cette fois c'était possible et nous avons rempli notre mission de service pour l'intérêt collectif.



25 mars 2014

Mise en lumière

Depuis qu'elle n'est plus loué pour les fêtes privées à causes des nuisances que cela engendrait, la salle polyvalente Claude Perryer sert surtout pour les activités sportives et éducatives de l'école ou de clubs et associations ainsi que pour les spectacles de fin d'années de l'école ou du centre de loisirs.

Cette salle a cependant un potentiel extensible aux événements culturels, du fait de ses équipements de projection audio-visuelle notamment. Malgré l'essai peu concluant de ciné-club, la capacité de la salle à accueillir des présentations d'artistes a été confirmée par l'installation d'un système d'éclairage mettant en valeur les œuvres exposées. Cet éclairage complète les cimaises murales et les grilles mobiles et se présente sous la forme de rails très discrets fixés au faux-plafond. Les luminaires s'y fixent à volonté aux endroits voulus et peuvent être orientés vers les murs ou les grilles.
Passage des câbles d'alimentation dans le faux-plafond
 Le système employé comporte d'énormes transformateurs qu'il n'était pas imaginable de laisser apparents. Une modification des connecteurs entre rails et alimentation a permis une discrétion du montage très satisfaisante et ne compromettant pas la sécurité.
Modification de la connectique
 La capacité du système est actuellement de 49 points lumineux répartis sur 36 mètres linéaires de support (mur + grilles). L'installation électrique a été prévue avec une marge confortable permettant une extension de deux files de rails supplémentaires pouvant porter la capacité théorique à 77 points lumineux sur 60 mètres linéaires moyennant des grilles supplémentaires. Une variante sur le type de luminaire pourrait encore modifier cette capacité.
Premiers essais, il n'y a pas encore tous les luminaires.
La première exposition de peintures et sculptures a validé sans problème ce nouvel éclairage et augure de prochaines manifestations dans cette salle qui offre tout ce qu'il faut pour devenir un lieu attractif pour les artistes et les visiteurs...

15 mars 2014

Les phytos communaux !

Si vous suivez l'actualité de la commune et lisez les comptes-rendus des conseils municipaux que nous plaçons dans les panneaux d'affichage, vous aurez peut-être remarqué une délibération concernant la réduction de notre usage de produits phytosanitaires sur le territoire communal. Qu'en est-il exactement ?

Les produits phytosanitaires, au sens large de la définition, comprennent les divers pesticides et les désherbants, mais pas les engrais. S'ils ont tous leur utilité, leur usage a malheureusement des effets secondaires nocifs pour l'environnement, et donc pour nous tous. Le "Grenelle de l'environnement" a mis en avant la nécessité d'une prise de conscience généralisée suivie d'actes concrets de diminution de ce type de produits.

Au niveau des collectivités, cela passe par une mise sous condition d'adhésion à une démarche de réduction des phytos pour pouvoir bénéficier de subventions sur les travaux d'adduction d'eau potable et d'assainissement d'eaux usées. Le procédé est plus proche du chantage que de l'incitation, et surtout bien ignorant de la réalité en ce qui concerne Chalifert.

Tout le stock phyto du service.
Avouez que vous en avez plus !

La photo de cet article montre notre stock de ces fameux produits: c'est bien moins que pour beaucoup de particuliers, et la plupart ne servent pas. Dans le lot: une bouteille d'engrais (hors phyto, donc) et divers produits qui dorment gentiment dans leur emballage car peu, si ce n'est jamais employé. Le bidon blanc est un désherbant professionnel qui représente la consommation moyenne en 2012 et 2013 pour toute la commune. C'est déjà extrêmement peu, mais si on compare avec la quantité de 0 (zéro) employée en 2010 et 2011, cela montre que Chalifert n'a pas grand chose à se reprocher en la matière et que la démarche de réduction des quantités sera intéressante à voir... Les boîtes de désherbant en poudre sont des produits grand public, tellement dilués à la fabrication et tellement inefficaces que nous ne les avons pas entièrement utilisés.

Nous avons même essayé d'être à la page, en testant le désherbage thermique, vous nous avez peut-être vus traîner une bouteille de gaz et un brûleur sur les trottoirs de la ville. La technique est efficace si on l'applique très régulièrement. Malheureusement, elle demande beaucoup de temps et ne convient pas pour des grandes surfaces comme les trottoirs non revêtus de Chalifert. Le désherbage thermique aura probablement un avenir moyennant quelques progrès, tant sur la voirie que sur le matériel et l'organisation de son utilisation. Cela détruit immédiatement la partie visible des herbes (mais pas les racines, donc ça repousse), mais également les graines, donc ça limite la prolifération. Ça ne pollue pas l'eau et ne porte pas atteinte aux insectes comme les abeilles. Il y a des difficultés comme la flamme qui peut dégrader les matériaux plastiques pouvant être dégradés (gouttières, gaines de câbles) ou les matériaux durs (enrobé, béton, revêtements muraux), le vent qui dissipe fortement l'énergie calorifique, la fumée dégagée, et la génération de gaz à effet de serre à partir de gaz fossile, qui n'est pas des moindres défauts mais pourrait être contourné s'il existait une filière de gaz naturel issu de la méthanisation, un autre sujet bien vaste.
Il existe des alternatives, actuellement marginales, qui ne demandent qu'à être développées, peut-être qu'on les verra un jour à Chalifert.
désherbeur thermique pro

Sur le front des insecticides, nous n'avons qu'un vieux fond de bouteille d'anti-pucerons pour rosiers. Il nous est difficile de compter sur les coccinelles, celles-ci étant victimes d'une variété d'origine étrangère (de couleur orange) qui les remplace mais pas dans le bon sens. Ces bestioles ont établi des colonies sur les murs et fenêtres château et, centre de loisirs, cantine et école oblige, la lutte ne s'y fait qu'avec un produit bio100% végétal.
Ah, oui, il y a des phytos biologiques sans dangers, il faudra les réduire aussi ?
    Toujours dans le domaine des insectes, il y a une situation où nous n'avons pas eu le choix: l'élimination d'un nid de frelons asiatiques près du château. La dangerosité de ces insectes a imposé leur destruction rapide. Ce n'est qu'un acte ponctuel et non pas une pratique régulière susceptible d'être réduite par un programme qui n'a pas pris la peine de conduire un diagnostic de la situation, ni même un audit des pratiques locales, pour passer directement à des mesures dont l'efficacité et même l'applicabilité laissent dans l'expectative.

Le ton de cet article est volontairement narquois, car s'il y a certainement des communes qui utilisent couramment des produits chimiques pour entretenir leurs espaces verts, à Chalifert, on en est plutôt à la débroussailleuse et à la binette, donc on rigole !
Pourquoi on utilise du désherbant certaines années et pas d'autres ? La réponse est très simple, quand on n'en utilise pas, les herbes prolifèrent au point qu'on ne parvient plus à les gérer. Le traitement herbicide n'est, en ce qui concerne Chalifert, utilisé que pour les endroits où le traitement mécanique ou manuel ne suffit plus ou n'est pas applicable ( recoins, pied de poteaux, allées gravillonnées (cimetière, trottoirs). L'application se fait avec un pulvérisateur à dos équipé d'un déflecteur limitant la diffusion du produit aux endroits voulus.

Vous pouvez donc être assurés que si Chalifert subit une pollution par des produits phytosanitaires, le service technique se trouve bien bas dans la liste des utilisateurs de ces produits et que la délibération citée au début de cet article n'est pas une sanction contre un éventuel abus mais l'acceptation forcée d'un critère d'éligibilité à des subventions.