17 juin 2021

Commission de sécurité

Les bâtiments du groupe scolaire (école et centre de loisirs) sont classés "établissement recevant du public" et donc soumis à une commission de sécurité qui vérifie la conformité des moyens de prévention et de secours incendie. Le service technique intervient à plusieurs niveaux de cette procédure.

En premier lieu, il y a bien sûr la surveillance et l'entretien courant des installations. Les personnels sur place nous informent régulièrement de leurs observation et nous essayons d'y répondre dans les meilleurs délais ou de faire intervenir un prestataire si besoin.

Les diverses installations sont par ailleurs l'objet d'une surveillance constante par des organismes spécialisés. Ainsi, une société entretient les extincteurs, alarme incendie et désenfumages, une autre entreprise les contrôle tous les ans.
L'installation électrique, l'installation gaz, le parafoudre, l'ascenseur et le monte-charge sont contrôlés tous les ans. A cela s'ajoutent toutes les interventions régulières sur les matériels sous contrat de maintenance, et presque toutes ces interventions se font en notre présence pour l'accès aux locaux et la connaissance des observations. Chaque passage d'un intervenant extérieur est consigné dans un registre de sécurité


Les contrôles réguliers donnent lieu à des rapports de visite qui servent à attester de la conformité des installations et à signaler d'éventuels défauts. Le cas échéant, nous corrigeons ou faisons corriger ce qu'il faut pour toujours rester dans les limites fixées.


A intervalles plus espacés, la commission de sécurité effectue un examen global des bâtiments. C'est un représentant des Sapeurs-Pompiers, spécialement formé à cet exercice et à la réglementation, qui procède à l'examen des documents et des installations. Nous l'accompagnons dans sa visite et répondons à ses questions. Nous apprenons beaucoup à cette occasion sur ce qu'il est possible de faire ou pas, sur l'évolution de réglementations obscures ou sur l'interprétation de certains textes qui peuvent aider à reconsidérer certains choix. Il faut dire que l'officier dispose d'un ouvrage de référence comparable à un dictionnaire, assorti de nombreux marque-pages et annotations.

Dans la pratique, une telle surveillance nous amène à garder les équipements au meilleur niveau et cela peut se traduire par la mise à jour des plans d'évacuation suite à l'ajout d'un étage au château, et au remplacement d'une trentaine de bloc d'éclairage de secours arrivés en fin de vie. Une amélioration de la signalétique des tableaux électriques et une meilleure maîtrise de l'éclairage de secours ont été obtenues grâce à cette pression permanente. Au final, les rapports de contrôle périodique ou de la commission de sécurité nous aident non seulement à nous maintenir au niveau requis mais aussi à nous améliorer.

La partie "éducation nationale" est également impliquée avec l'organisation des exercices d'évacuation en lien avec la mairie, la remontée d'informations sur l'état des matériels, et l'organisation de visites de sécurité avec les parents d'élèves. Cette visite donne également lieu à un rapport et un cahier de liaison a été mis en place entre l'école et la mairie pour suivre les besoins et l'avancement des travaux d'entretien.

Tout cela pour dire à quel point la sécurité est vraiment une préoccupation majeure et que notre mission nous conduit à des interventions presque quotidiennes. On a peut-être du mal à suivre au niveau de l'entretien des espaces verts, c'est en partie parce qu'on ne néglige pas la sécurité des enfants.

 

 Cet article aurait dû paraître il y a bien longtemps mais les circonstances n'y étaient pas favorables. Les publications peuvent maintenant reprendre mais 2020 restera une année sans articles pour souligner qu'un événement majeur a perturbé la vie du monde entier.

11 juin 2021

10 ans déjà !

Et oui, ce blog a déjà 10 ans !
Le premier article a été posté le 17 janvier 2010. L'objectif était de montrer au public ce qu'il ne voit généralement pas: l'action du service technique communal. Il s'agissait aussi de montrer que la profession n'est pas telle que décrite par les humoristes...

Pendant que vous êtes au travail, parfois pendant que vous dormez, certains week-ends, le service technique c'est l'action "physique" de la Mairie. Ce n'est pas toujours visible, la plupart des équipements techniques sont hors de vue, et on n'en prend conscience que lors d'une panne. Sitôt le problème réglé, c'est vite oublié.
Parfois c'est bien visible car nous devons intervenir dans la rue et gêner la circulation. Il y en a beaucoup, juste de passage, qui ne comprennent pas la raison de notre présence à ce moment là, ni surtout le fait qu'on ait besoin de passer par là et d'occuper la chaussée pour travailler en sécurité. Bien évidemment, ce n'est que par pure nécessité, il faut bien faire le travail à un moment où un autre.

Ce blog montre tout cela, entre autres, et si son objectif n'a pas changé, on peut tout de même voir que certaines choses ont évolué en 10 ans.
Le service technique a vu beaucoup de changement dans son équipement. Cela a permis de gagner en efficacité et en réactivité. En prenant en charge certains travaux, on ne dépend plus de prestataires extérieurs, de leurs délais et difficultés à s'adapter à nos besoins.
Ainsi, nous sommes passés des petits bricolages classiques à des travaux bien plus importants, bien visibles désormais.
   Évolution également dans l'équipe, avec des départs et des nouveaux savoirs-faire qui permettent d'élargir le champ d'action. On reste cependant loin de la structure d'une grande ville et devons reconnaître une certaine difficulté à être présents partout où il faudrait.
   Évolution enfin dans l'environnement de notre mission: urbanisation, augmentation de la fréquentation, modification des comportements, augmentation des incivilités et dégradations en tous genres, tant sur la voie publique que dans l'école.

En plus des gros chantiers qui nous sont confiés, devoir ramasser les quantités incroyables d'immondices le long des routes et les dépôts sauvages un peu partout nous laisse beaucoup moins de temps pour gérer les espaces verts.
 A ce propos, nous payons depuis quelques années l'interdiction de l'usage de désherbant, comme la plupart des autres communes françaises. Les méthodes alternatives que nous avons testées jusque là se sont toutes avérées inefficaces ou trop contraignantes. Nous n'avons pas encore exploré toutes les options mais savons déjà qu'il n'y en aura jamais plus d'aussi universelle et facile que le désherbant. Nous continuons donc à étudier cette question pour contourner la méthode la moins efficace qui soit qu'est le désherbage manuel.

Le village lui-même est en pleine évolution, il y aura donc prochainement plein de nouveaux sujets à traiter, pensez à revenir par ici de temps en temps ou inscrivez-vous en bas de page pour être averti des prochaines publications.

Ce blog est le témoin de toutes ces évolutions et vous pouvez remonter un peu le temps en consultant les anciens articles. Les archives sont accessibles par années ou mots-clés dans la colonne de droite. Cet article est à peu près le 180e, vous avez donc de quoi lire ;-)
N'hésitez pas non plus à lire les PAGES de ce blog, qui à la différence des articles restent d'actualité en permanence (dans la colonne de droite également, tout en haut).

Les statistiques de l'hébergeur de ce blog sont plutôt difficiles à interpréter. Sur les plus de 46.000 visites comptabilisées, un très grande partie serait due aux moteurs de recherche. Le nombre moyen de lectures directes des articles tourne autour de 25. C'est très peu, difficile de rester motivé avec si peu d'audience, et pourtant, un grand merci à ceux qui suivent nos aventures depuis tout ce temps. Il y a bien d'autres choses à venir...


Cet article aurait dû paraître il y a bien longtemps mais les circonstances n'y étaient pas favorables. Les publications peuvent maintenant reprendre mais 2020 restera une année sans articles pour souligner qu'un événement majeur a perturbé la vie du monde entier.

21 septembre 2019

Aménagement de la cour de la mairie, partie 4

En fait de cour, il faudrait maintenant parler de jardin, car c'est ainsi qu'il est prévu d'aménager l'endroit.

La cuve a fuel a été débarrassée de toute trace d'hydrocarbures par une entreprise spécialisée et raccordée à la gouttière de l'auvent, elle-même modifiée à cet effet. Le trop-plein est raccordé à un écoulement existant par un tubage en tranchée.

Des massifs sont matérialisés par des murets en pierre puis remplis de terre végétale. Les plantations ont été réalisées avec l'aide du responsable des espaces verts de la commune de Coupvray où l'on peut voir le fruit de son expérience.

Le puits reçoit une margelle dont les pierres sont taillées dans les marches d'un ancien escalier de la ferme. Une grille sécurise l'ouverture du puits.


Des bancs sont également constitués des marches les plus grandes. Des bancs plus classiques sont installés dans une autre partie du jardin.
Certaines allées sont drainées et raccordées au réseau des eaux pluviales.

Un bassin d'agrément est creusé et maçonné afin de mettre en scène une fontaine. Pour la petite histoire, c'est la fontaine qui se trouvait au carrefour, déposée par la société des eaux il y a quelques années et que nous avions conservée précieusement.

L'inspiration aidant, ce n'est pas une fontaine, mais trois qui seront groupées autour de ce bassin: celle en fonte, une autre à bec, s'écoulant dans une vasque (sauvée de la ferme aussi), et la dernière de type "source naturelle".
Le bassin est rempli à partir de l'eau du puits, qui tourne en circuit fermé grâce à une pompe spéciale bassin. Un coffret électrique et une zone technique pour la robinetterie complètent le dispositif.

Le circuit électrique de l'auvent est également étendu pour amener l'éclairage à sa périphérie. Les potences qui recevront les lanternes ont également été réalisées par Stéfano Tulisso, tout comme le garde-corps du bassin et la potence du puits.

Les statues que nous avions récupérées il y a quelques années, dont une ornait l'aire de jeux de l'ancienne bibliothèque, ont été installées à l'abri de l'auvent.

Finalement, les allées sont recouvertes d'un géotextile contre les herbes et d'un gravillon qui assure la finition.

Ce jardin sera désormais ouvert au public la journée mais sera refermé tous les soirs.

Escalier de secours, 3e partie

Dès que possible, le travail avance et l'escalier de secours de la classe de maternelle reprend forme. Ce chantier ne s'insère qu'entre d'autres activités, et il n'en manque pas à Chalifert !


Les marches ne posent pas de problème particulier, on trouve des éléments tout faits qui permettent d'en reconstituer en plusieurs parties au lieu d'une seule. Ce sera en fait la seule possibilité d'utiliser tels quels des éléments du commerce.
En effet, tout le reste a des dimensions hors standard qui nécessitent de "faire du copeau", et pas qu'un peu ! Les limons portant les marches dépassent de loin les dimensions du bois qu'on trouve chez les fournisseurs habituels. Il faut donc les reconstituer mais le modèle que nous avons présente des défauts qui poseront problème si on les reproduit, d'autant plus que l'on remplace du bois exotique par du sapin, nettement moins dur.
Dégrossissage à la tronçonneuse
Si les dimensions sont respectées, la méthode d'assemblage est totalement revue afin que les efforts à l'usage ne jouent pas dans le sens d'un arrachement mais plutôt en compression.
De même, les coupes sont systématiquement traités au fongicide/insecticide et les assemblages sont peints avant montage pour une meilleure protection. Les dégâts constatés jusqu'ici semblent tous causés par un manque de protection (absence de peinture dans les jointures), laissant la porte ouverte aux attaques de toutes sortes.

Les limons auront été particulièrement durs à reconstituer. L'achat de petites machines à bois grand public a permis de mener à bien leur construction mais c'était vraiment à l'extrême limite de leurs possibilités. Toujours est-il que trois exemplaires auront été nécessaires, ça ne risque pas de s'écrouler quand on sait que certains escaliers se contentent d'un seul...

Le remplacement des pièces commence évidemment par un démontage spectaculaire qu'on pourrait facilement prendre pour de la démolition. 

Mais il n'en est rien, les limons sont en place et les marches suivent rapidement, ce qui rend l'escalier opérationnel en cas d'urgence, même s'il est loin d'être terminé.

Les garde-corps et rampes sont également remis en place mais doivent eux aussi être remis en état. Certaines pièces sont juste "rafraîchies", tandis que d'autres sont intégralement refaites au modèle. On apprécie la raboteuse/dégauchisseuse et son aspirateur de copeaux ! La plupart du bois utilisé provient des démontages de coffrages et échafaudages de nos autres chantiers, on gagne sur plusieurs tableaux.

L'escalier est donc maintenant parfaitement utilisable, tous les éléments porteurs sont désormais fiables, et il reste les rampes et garde-corps à rénover, ce sera pour un prochain article.

07 septembre 2019

Aménagement de la cour de la mairie partie 3

La maçonnerie a été grandement avancée et les façades sont quasiment terminées. Il reste cependant beaucoup de travail à faire.

La façade de la salle du conseil a reçu son parement et finition en peinture à la chaux teintée. L'échafaudage a été démonté et permet de découvrir un bien meilleur aspect.

Le mur du fond a reçu sa grille métallique, réalisée et posée par Stéfano Tulisso.

Côté rue, le portail, la petite porte et un bout d'ancienne grille ont été remplacés par des éléments forgés également par Stéfano Tulisso.

Sous la cour, se trouve la cuve a fuel dont on ignore quasiment tout, il nous faut creuser à la pelle mécanique pour en connaître les dimensions et envisager son retrait.
Il apparaît finalement que sa capacité de 5000 litres nous complique trop la tâche et il est décidé de la laisser en place et de la faire dégazer intégralement pour la transformer en réserve d'eau de pluie.

A ce stade, le chantier doit être suspendu afin que nous puissions nous consacrer à des tâches prioritaires, il reprendra assez rapidement...


18 juin 2019

Escalier de secours 2ème partie

L'état de l'escalier de secours d'une des classes de maternelle était en mauvais état et sa réfection a été entreprise, en commençant par le démontage et la reprise de la structure porteuse.

Tout ce qui était abîmé sur la structure a été refait au modèle et remis en place. Malgré toutes les précautions prises, des écarts ont compliqué le remontage. Autant l'admettre, on ne s'improvise pas menuisier sur le terrain, sans plan ni réelle expérience, alors on fait des erreurs et on apprend.
Malgré tout, en composant avec les aléas climatiques, on finit par trouver des moments propices à la progression du chantier. Pas trop froid ni trop humide pour pouvoir appliquer le traitement préventif et la peinture puis procéder au remontage.

Les pieds sont d'abord mis en place chacun leur tour, puis un longeron, les jambes de force, le tout fixé par des tiges filetées neuves en remplacement de la visserie d'origine irrécupérable.

La structure porteuse est complétée par des tasseaux et des traverses sur lesquels le plancher sera posé. Une couche de peinture est appliquée lors du montage pour limiter l'impact de l'humidité, parfois précédée d'un cordon de mastic pour combler des zones de rétention d'eau ou déjà attaquée sur des pièces d'origine conservées. Cette précaution vise surtout à empêcher un défaut identifié de continuer à détériorer la structure.

Le plancher est constitué de lames de terrasse à rainures antidérapantes. Elles sont fixées par des vis en acier inoxydable. Cette pose s'accompagne de la mise en peinture pendant que l'accès à toutes les faces est encore possible, là encore pour ne pas laisser de surfaces non protégées, surtout dans les zones de contact où l'humidité reste piégée et favorise le pourrissement.

On est maintenant bien avancés dans la saison froide, la peinture ne sèche que très lentement, parfois deux semaines entre deux couches de peinture ! Mais avec ce remontage, on voit déjà que la rénovation avance.

Le palier est donc refait et utilisable, restent donc les marches et des éléments de garde-corps. Il ne sera cette fois pas fait de présomption sur la facilité du travail à faire, on sait maintenant que c'est trompeur !

03 janvier 2019

Eclairage public: un entretien difficile

L'éclairage public est depuis quelques temps un sujet de préoccupation. La majorité du parc de luminaires est d'une génération qui a largement fait son temps, certains datent des années 40 (!), et ils sont de plus en plus nombreux à tomber en panne.

On peut distinguer plusieurs types de défaillance de l'éclairage public:
  • L'ampoule grillée.
    Panne banale qu'un simple échange règle rapidement.
  • Le déclenchement de disjoncteur.
    Un défaut d'isolation peut déclencher un arc électrique par frottement d'une branche d'arbre ou par présence d'eau ou de neige.
  • L'intoxication au plomb*, on y reviendra plus loin.
  • Le vieillissement des matériaux.
    C'est le cas qui nous intéresse actuellement. En fait, les luminaires sont totalement exposés aux agents atmosphériques (chaleur, froid, rayons ultraviolets, etc), bien peu de matériaux peuvent y résister durablement.
Si le réflecteur en aluminium s'en sort plutôt bien malgré une certaine perte de capacité réfléchissante, le boîtier en plastique abritant le circuit électrique souffre beaucoup plus du vieillissement. Le plastique se dégrade, perd peu à peu son épaisseur puis se désagrège, exposant ce qu'il est sensé protéger.
La photo ci-dessus est assez explicite: transformateur oxydé, condensateur éventré; on peut changer l'ampoule tant qu'on veut, ça n'éclairera plus. La solution évidente est de remplacer purement et simplement le luminaire.
La politique municipale est de remplacer systématiquement les luminaires défaillants par un modèle à technologie LED qui combine une meilleure efficacité, une consommation moindre, et pour le coup un boîtier métallique plus durable.

Jusqu'à il y a peu, une dotation annuelle d'une douzaine de luminaires suffisait à compenser les défaillances et même plus. Vous avez d'ailleurs pu voir apparaître ces luminaires dans différentes rues de Chalifert.
Nous avons récemment découvert que ce modèle de luminaire était abandonné par le fabricant, ce qui nous oblige à trouver un autre modèle. C'est désormais chose faite avec une référence sélectionnée par le SDESM (Syndicat Des Energies de Seine et Marne) dans le cadre d'un programme de subvention nommé "Opération 3000 lampes", pour remplacer les luminaires les plus énergivores, partout dans le département. Pour notre commande directe, l'approvisionnement a cependant été très long, le fabricant ayant du délai à cause d'une forte demande.
Une difficulté inattendue est que beaucoup de luminaires lâchent en même temps, plus vite que nous ne pouvons les remplacer. Afin de répondre aux besoins urgents, nous essayons de prioriser les luminaires aux points stratégiques (carrefours, passages piétons, cheminements les plus fréquentés). Pour rester dans l'enveloppe budgétaire, nous continuons le remplacement des ampoules pour réserver le remplacement de luminaires aux cas où l'on a plus d'autre choix.

Toutefois, un obstacle majeur s'est révélé depuis l'acquisition de notre nacelle et la formation suivie pour s'en servir en toute sécurité. En effet, cette formation nous a appris les risques à l'approche des lignes électriques non protégés, les conséquences d'un accident électrique sont parfaitement dissuasives ! Et malheureusement, plusieurs secteurs de Chalifert sont justement desservis par des lignes électriques à fils nus, notamment rue Charles Vaillant, route de Jablines et allée Renoir. Considérant les risques encourus en ces lieux, même le simple remplacement d'une ampoule nous est interdit, a fortiori le remplacement d'un luminaire complet.
Nous avons donc interrogé plusieurs entreprises de services en électricité qui ont toutes décliné notre demande, les luminaires étant trop près des lignes pour une intervention sous tension. A voir la réticence des professionnels, on est confortés dans notre choix de ne pas intervenir nous-mêmes sans formation, habilitation ni équipements spéciaux appropriés. L'hiver dernier, l'observation d'amorçages (arcs électriques) alors que de la neige accumulée sur les fils tombait de l'un à l'autre, nous a clairement donné la mesure de la puissance qui circule dans ces fils, ce n'est définitivement pas pour nous !

 Après consultation d'Enedis sur les options possibles, contact a été repris avec le SDESM pour obtenir l'intervention d'une entreprise chargée de faire les démarches nécessaires pour la coupure de courant lors des travaux. Nous avons même accompagné un représentant d'Enedis sur le terrain, mais comme l'intervention ne concerne pas directement le réseau de distribution électrique, il est très peu probable d'obtenir une coupure. C'est finalement le prestataire sous contrat avec le SDESM qui est consulté et retenu pour intervenir après la tranche de remplacements subventionnés. Au moment d'écrire ces lignes, la prochaine opération est en cours de planification.
Cliquez pour zoomer.
Un autre véhicule nacelle est à l'arrière-plan.
Pour ce qui est des pannes, il ne nous est pas toujours possible de les voir. Les longues journées de l'été font par exemple que l'éclairage public ne se déclenche pas en notre présence, alors qu'en hiver c'est nettement plus facile à observer. Même en utilisant la marche forcée des coffret d'alimentation, il est très difficile de pouvoir observer une ampoule qui s'éteint par intermittence. Si vous constatez ce genre d'anomalie, vous pouvez la signaler en mairie. Nous essaierons alors de dépanner dès que possible.



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Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'intoxication au plomb ?
- Tout simplement la constatation que plusieurs luminaires de Chalifert ont été la cible de tirs par armes à feu.
Pas du petit pistolet à air comprimé mais principalement du calibre .22 et parfois nettement plus gros. Dans tous les cas, certains de ces projectiles parviennent à traverser les luminaires de part en part, détruisant au passage ampoule et circuit électrique. Quand on voit que certains boîtiers présentent une vingtaines d'impacts, et vue la hauteur de ceux-ci, on se dit qu'un bon tireur aurait arrêté après avoir fait mouche, et que pour un moins bon il y a eu probablement des loupés et qu'il a fallu plus de tirs. Comment cela peut-il échapper au voisinage ?

Ce petit jeu malsain a un coût de plusieurs centaines d'euros par luminaire, ce qui lui donne un impact financier non négligeable. Compte tenu des risques inhérents au remplacement des luminaires, c'est une activité dont on se passerait volontiers !