08 mars 2022

Feu des champs

 

 A circuler tous les jours dans les rues du village, on finit par voir des signes qui sortent de l'ordinaire, et parfois ça prend une tournure inattendue.

Une maison qui se construit, ça prend du temps, on a le temps de s'y habituer. Les aménagements urbains ou paysagers, on ne les voit même plus. Ce sont des choses normales et on n'y fait plus attention. Et parfois quelque chose attire le regard, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais quand on s'y attarde un peu, ce n'est pas normal et la situation bascule.

Ce 17 avril 2020, en passant par le chemin de la Haillette, des fumerolles issues d'un tas de fumier en bordure du champ se font remarquer par une activité inhabituelle. Il y en a bien plus que d'habitude et l'odeur de brûlé indique clairement qu'il ne s'agit pas de la vapeur habituellement observée. Le feu couve sous le tas !

L'info est transmise et les pompiers qui arrivent rapidement décident d'intervenir car les fumées se dirigent vers les habitations. Il n'y a pas de risque de propagation du feu aux maisons qui sont assez éloignées mais les fumées pourraient causer des désagréments aux habitants. 
Le FPT (fourgon pompe tonne) qui se présente sur les lieux a un équipage de trois personnes dont deux vont attaquer le feu au râteau ! C'est un travail particulièrement laborieux et la quantité de matériau à traiter se révèle plus importante qu'au premier abord.


Pendant que l'officier cherche à trouver les propriétaires du champ et du fumier, nous voyons clairement que les pompiers ne peuvent pas s'en sortir avec si peu de moyens. Nous filons à la plateforme de compostage pour demander l'aide d'un engin de manutention afin d'étaler le fumier. En effet, la paille qu'il contient forme en surface une croûte imperméable à l'eau et la lance incendie, malgré sa puissance, ne peut atteindre les couches inférieures embrasées.

Pour le coup, l'origine criminelle peut être facilement écartée: le feu n'est pas en surface, il est uniquement sous couvert. Il s'agit d'une combustion spontanée car l'endroit réunit les trois conditions du triangle du feu: le combustible, l'oxygène et la chaleur. De plus, le feu est bien réparti sur la surface du dépôt, sans rien d'apparent, juste les fumées qui traversent, aucune flamme n'est visible.
Vent, gaz et chaleur de la décomposition
du fumier = auto-allumage

Le FPT dispose d'une réserve d'eau embarquée pour l'attaque rapide, mais la surface à traiter nécessitera quand-même plusieurs allers-retours à la borne incendie la plus proche pour faire le plein. Entre temps, nous avons amené notre tonne à eau et utilisé la motopompe pour aider à traiter des zones inaccessibles à la lance. En fin d'intervention, les dernières fumerolles sont noyées avec nos moyens; notre débit étant plus important mais moins fort, le jet ne projette pas les cendres et ne propage donc pas le feu, par contre il refroidit efficacement et enlève donc le côté chaleur du triangle du feu.
Il n'y a aucun dégât ni victime à déplorer et l'expérience est formatrice. Le dispositif d'intervention est levé en quelques heures, il ne semble plus y avoir d'activité.

Le lendemain, de nouvelles fumerolles sont repérées. Le tracteur et la tonne à eau sont immédiatement mobilisés pour noyer les quelques foyers ayant réussi à se réactiver avec le vent. Cette fois c'est la bonne, le feu est définitivement éteint.

 

Cet article aurait dû paraître il y a bien longtemps mais les circonstances n'y étaient pas favorables. Les publications ont maintenant repris mais 2020 restera une année sans articles pour souligner qu'un événement majeur a perturbé la vie du monde entier.

23 février 2022

Un peu de changement au cimetière

 Il y a maintenant plus de deux ans que nous avons entamé des travaux d'aménagement du cimetière, les résultats commencent à se voir.

Il a toujours été difficile de maintenir les allées du cimetière bien propres, la végétation s'y développe constamment. nous avons essayé de nombreuses techniques après l'arrêt des désherbants chimiques: désherbage à la main, à la binette, au brûleur, il y avait toujours autant d'herbes indésirables.
Nous avons donc essayé la mise en place de géotextile pour bloquer les racines. Pour cela, il a fallu creuser les allées entre 8 et 10 cm de profondeur. Le géotextile est mis en place et agrafé dans le sol puis recouvert de gravillon.
L'aspect est bien plus agréable à l’œil. L'expérience semble concluante et d'autres allées sont donc préparées pour le même traitement. 

Mais tout cela est fait à la main, avec pelle, pioche et brouette. Toute la bonne volonté qu'on peut mettre dans un tel chantier ne donne pas une force surhumaine et il faut donc du temps pour mener les opérations comme voulu, sachant que les autres missions restent toujours d'actualité.

Traçage de nouvelles allées

Les nouvelles allées seront du type gravillonné car les travaux de creusement à chaque nouvelle sépulture font des dégâts, plus faciles à corriger ainsi que sur de l'enrobé.

30 tonnes à étaler !

Pendant ce temps, on s'aperçoit que le géotextile utilisé n'est pas aussi efficace qu'on l'espérait et que les pissenlits parviennent à le traverser. C'est un sérieux revers qu'il va falloir corriger sur les allées restant à équiper.

La nature reprend toujours sa place !

Par coïncidence, des travaux d'enrobé routier sont prévus à proximité et il est donc envisagé de profiter de la présence de l'entreprise pour faire goudronner une partie des allées.
C'est désormais chose faite, et pour une surface plus importante que prévu initialement puisque l'entrée et l'entourage du monument aux morts ont également reçu le fameux revêtement. Avec la grande allée centrale et une partie de la zone d'évolution des convois funéraires, c'est autant de surface qu'il n'y aura plus besoin de biner plusieurs fois par an. Ce qu'il reste à faire est bien plus facile car le géotextile limite la repousse à quelques endroits où les racines sont profondes et résistantes. Tout ce qui était juste en surface est actuellement sous contrôle.

La grande allée transversale

L'entrée devant le monument aux morts

Il reste certains secteurs à traiter au géotextile/gravier, avec cette fois une meilleure efficacité grâce à plusieurs couches de géotextile.

Nous ne sommes pas sensés toucher aux sépultures, leur entretien revient aux familles titulaires des concessions. Pour les tombes en état d'abandon manifeste, nous ne pouvons que consacrer un peu de temps pris sur nos autres missions d'espaces verts pour lesquelles on a souvent du mal à suivre...


08 août 2021

Un don très apprécié

Non, il ne s'agit pas d'autosatisfaction quant à nos capacités mais bel et bien un don en nature d'un habitant de Chalifert au service technique de la mairie: un impressionnant lot d'équipements pour le travail du bois.

C'est suite à la dissolution d'une association pour le moins polyvalente que ces équipements plutôt volumineux ont dû être dispersés. Notre donateur a préféré en faire don à d'autres associations ou à des mairies plutôt que de jeter et détruire, un geste qui se fait malheureusement rare; la facilité et l'urgence font souvent disparaître irrémédiablement des équipements parfaitement valables !

Quelques mots sur l'association en question. Portant le nom de Lez'art vert, ce groupement pratiquait des activités très diverses, comme la peinture, la céramique, la photographie, la sérigraphie, et le travail du bois. Pendant de nombreuses années, des passionnés se sont livrés à ces activités dans le village de Pouilly Le Fort, dans un lieu hautement symbolique puisque dans le bâtiment même où Louis Pasteur menait ses études sur le vaccin contre la rage.

Un site historique !

Malheureusement, comme beaucoup d'association, celle-ci a eu à souffrir du vieillissement de ses membres et a fini par cesser son activité. Les membres restants, un noyau familial dont une personne réside à Chalifert, se sont résignés à devoir disperser l'impressionnant stock de matériel et fournitures de l'association.
La diversité des activités pratiquées faisait qu'il y avait une quantité d'équipement bien trop importante pour être rapatriée à leur domicile et ils ont choisi de faire don de ces matériels à d'autres structures qui en feraient bon usage.
C'est ainsi qu'ils ont contacté la mairie de Chalifert, pour savoir si on serait intéressés par une machine à bois et ses accessoires. Nous étions alors en plein travaux de rénovation de l'escalier de secours de l'école maternelle, cette offre providentielle a été immédiatement acceptée !

Nous nous sommes donc organisés et avons procédé au rapatriement de la machine (démontée) vers notre atelier. C'est beau morceau: une machine dite "combinée" qui permet 6 type d'opérations: dégauchissage, rabotage, sciage, mortaisage, toupillage, tenonnage. Elle est accompagnée de quelques accessoires et outillages permettant de l'utiliser rapidement après son remontage.
Dans le lot de matériels figurent également une scie radiale, un rabot électrique, une défonceuse, un aspirateur à copeaux, une ponceuse à bande, une petite perceuse à colonne, etc.


La machine arrivée à Chalifert, elle est remontée et réglée, quelques ajustement ont été nécessaires, puis mise en service. Il nous faudra quelques temps pour la maîtriser au mieux mais les premiers essais laissent penser que ça viendra assez vite.
D'ailleurs, les premières pièces ne tardent pas à sortir: des éléments de rampe et de garde corps pour l'escalier nous servent de pièces d'exercice, et l'essai est plutôt concluant.


Nous ne pouvons que remercier chaleureusement nos donateurs pour cet équipement qui nous rend de fiers services. On ne s'y attendait pas mais la combinée est utilisée pratiquement une fois par semaine, et on n'a pas encore utilisé toutes ses fonctionnalités.

L'arrivée de cette machine va faire germer l'idée d'un projet ambitieux à notre niveau mais qui rendra honneur à ses anciens propriétaires...





Cet article aurait dû paraître il y a bien longtemps mais les circonstances n'y étaient pas favorables. Les publications peuvent maintenant reprendre mais 2020 restera une année sans articles pour souligner qu'un événement majeur a perturbé la vie du monde entier.

13 juillet 2021

Escalier de secours, 4e partie

Ce chantier aura duré plus d'un an, c'est le reflet du peu de disponibilité que notre mission nous laisse. Et pourtant, on parvient quand-même à réaliser des choses intéressantes pour une petite commune !

Cet escalier de secours n'a véritablement rien d'exceptionnel et n'importe quel bricoleur averti aurait pu en faire autant et même probablement mieux et plus rapidement. On se dit que seul le résultat compte, l'escalier est rénové en très grande partie et ne nécessite plus qu'une surveillance des rares éléments qui n'ont pas été remplacés, ainsi qu'un entretien régulier pour éviter qu'il se dégrade.

Les derniers travaux ont consisté à reprendre les garde-corps et mains-courantes. Certaines pièces étaient dégradées mais avaient encore le potentiel de durer quelques temps. Elles ont simplement été renforcées au fondur et repeintes.


  Pour d'autres, des dégradations localisées ont été provisoirement compensées par des remplacements de matière (creusement et insertion de blocs) en attendant le jour où il deviendra impératif de les remplacer entièrement.

Dans certains cas, le pourrissement était trop avancé et le remplacement était la seule solution. Là encore, les pièces sont reproduites au modèle. Pas toujours facile, certains angles de coupe sont en dehors de capacités des machines et les assemblages sont parfois assez techniques.
Le travail sera grandement facilité par l'arrivée d'une machine à bois professionnelle combinée qui nous ouvre de nouvelles possibilités. La réalisation des mortaises est incomparable en termes de facilité, de temps nécessaire et de qualité de résultat.
L'histoire de l'arrivée de cette machine est l'objet d'un article spécifique.

Les éléments de main-courante nécessitent mine de rien pas mal d'opérations, ce n'est clairement pas le genre de pièces qu'on sort du chapeau. Voici par exemple le détail pour une seule d'entre elles:

  1. diagnostic
  2. démontage
  3. relevé de cotes
  4. sélection du bois brut
  5. dégauchissage
  6. mise aux dimensions (rabotage)
  7. coupe d'angle
  8. mortaisage
  9. vérification de l'assemblage en place
  10. traitement antiparasitaire (+ séchage)
  11. peinture et pose (2e couche sur place).

 


Mortaisage d'un élément de main courante

Les opérations se faisant à la machine requièrent une phase de configuration et de réglage des appareils à utiliser. Quand on n'y est pas spécialement habitué, il faut un minimum de concentration pour éviter les erreurs qui peuvent obliger à tout refaire. Bon, on n'a pas trop à se plaindre de ce côté là, on a pris le temps qu'il fallait pour éviter les plus gros pièges.

Petit à petit, les différentes pièces ont été remplacées et l'escalier a retrouvé un état convenable.

Au final, cette rénovation aura été riche d'enseignements et profitable à plus d'un titre, c'est particulièrement appréciable et ça donne des idées pour plus tard...

 

 Cet article aurait dû paraître il y a bien longtemps mais les circonstances n'y étaient pas favorables. Les publications peuvent maintenant reprendre mais 2020 restera une année sans articles pour souligner qu'un événement majeur a perturbé la vie du monde entier.

17 juin 2021

Commission de sécurité

Les bâtiments du groupe scolaire (école et centre de loisirs) sont classés "établissement recevant du public" et donc soumis à une commission de sécurité qui vérifie la conformité des moyens de prévention et de secours incendie. Le service technique intervient à plusieurs niveaux de cette procédure.

En premier lieu, il y a bien sûr la surveillance et l'entretien courant des installations. Les personnels sur place nous informent régulièrement de leurs observation et nous essayons d'y répondre dans les meilleurs délais ou de faire intervenir un prestataire si besoin.

Les diverses installations sont par ailleurs l'objet d'une surveillance constante par des organismes spécialisés. Ainsi, une société entretient les extincteurs, alarme incendie et désenfumages, une autre entreprise les contrôle tous les ans.
L'installation électrique, l'installation gaz, le parafoudre, l'ascenseur et le monte-charge sont contrôlés tous les ans. A cela s'ajoutent toutes les interventions régulières sur les matériels sous contrat de maintenance, et presque toutes ces interventions se font en notre présence pour l'accès aux locaux et la connaissance des observations. Chaque passage d'un intervenant extérieur est consigné dans un registre de sécurité


Les contrôles réguliers donnent lieu à des rapports de visite qui servent à attester de la conformité des installations et à signaler d'éventuels défauts. Le cas échéant, nous corrigeons ou faisons corriger ce qu'il faut pour toujours rester dans les limites fixées.


A intervalles plus espacés, la commission de sécurité effectue un examen global des bâtiments. C'est un représentant des Sapeurs-Pompiers, spécialement formé à cet exercice et à la réglementation, qui procède à l'examen des documents et des installations. Nous l'accompagnons dans sa visite et répondons à ses questions. Nous apprenons beaucoup à cette occasion sur ce qu'il est possible de faire ou pas, sur l'évolution de réglementations obscures ou sur l'interprétation de certains textes qui peuvent aider à reconsidérer certains choix. Il faut dire que l'officier dispose d'un ouvrage de référence comparable à un dictionnaire, assorti de nombreux marque-pages et annotations.

Dans la pratique, une telle surveillance nous amène à garder les équipements au meilleur niveau et cela peut se traduire par la mise à jour des plans d'évacuation suite à l'ajout d'un étage au château, et au remplacement d'une trentaine de bloc d'éclairage de secours arrivés en fin de vie. Une amélioration de la signalétique des tableaux électriques et une meilleure maîtrise de l'éclairage de secours ont été obtenues grâce à cette pression permanente. Au final, les rapports de contrôle périodique ou de la commission de sécurité nous aident non seulement à nous maintenir au niveau requis mais aussi à nous améliorer.

La partie "éducation nationale" est également impliquée avec l'organisation des exercices d'évacuation en lien avec la mairie, la remontée d'informations sur l'état des matériels, et l'organisation de visites de sécurité avec les parents d'élèves. Cette visite donne également lieu à un rapport et un cahier de liaison a été mis en place entre l'école et la mairie pour suivre les besoins et l'avancement des travaux d'entretien.

Tout cela pour dire à quel point la sécurité est vraiment une préoccupation majeure et que notre mission nous conduit à des interventions presque quotidiennes. On a peut-être du mal à suivre au niveau de l'entretien des espaces verts, c'est en partie parce qu'on ne néglige pas la sécurité des enfants.

 

 Cet article aurait dû paraître il y a bien longtemps mais les circonstances n'y étaient pas favorables. Les publications peuvent maintenant reprendre mais 2020 restera une année sans articles pour souligner qu'un événement majeur a perturbé la vie du monde entier.

11 juin 2021

10 ans déjà !

Et oui, ce blog a déjà 10 ans !
Le premier article a été posté le 17 janvier 2010. L'objectif était de montrer au public ce qu'il ne voit généralement pas: l'action du service technique communal. Il s'agissait aussi de montrer que la profession n'est pas telle que décrite par les humoristes...

Pendant que vous êtes au travail, parfois pendant que vous dormez, certains week-ends, le service technique c'est l'action "physique" de la Mairie. Ce n'est pas toujours visible, la plupart des équipements techniques sont hors de vue, et on n'en prend conscience que lors d'une panne. Sitôt le problème réglé, c'est vite oublié.
Parfois c'est bien visible car nous devons intervenir dans la rue et gêner la circulation. Il y en a beaucoup, juste de passage, qui ne comprennent pas la raison de notre présence à ce moment là, ni surtout le fait qu'on ait besoin de passer par là et d'occuper la chaussée pour travailler en sécurité. Bien évidemment, ce n'est que par pure nécessité, il faut bien faire le travail à un moment où un autre.

Ce blog montre tout cela, entre autres, et si son objectif n'a pas changé, on peut tout de même voir que certaines choses ont évolué en 10 ans.
Le service technique a vu beaucoup de changement dans son équipement. Cela a permis de gagner en efficacité et en réactivité. En prenant en charge certains travaux, on ne dépend plus de prestataires extérieurs, de leurs délais et difficultés à s'adapter à nos besoins.
Ainsi, nous sommes passés des petits bricolages classiques à des travaux bien plus importants, bien visibles désormais.
   Évolution également dans l'équipe, avec des départs et des nouveaux savoirs-faire qui permettent d'élargir le champ d'action. On reste cependant loin de la structure d'une grande ville et devons reconnaître une certaine difficulté à être présents partout où il faudrait.
   Évolution enfin dans l'environnement de notre mission: urbanisation, augmentation de la fréquentation, modification des comportements, augmentation des incivilités et dégradations en tous genres, tant sur la voie publique que dans l'école.

En plus des gros chantiers qui nous sont confiés, devoir ramasser les quantités incroyables d'immondices le long des routes et les dépôts sauvages un peu partout nous laisse beaucoup moins de temps pour gérer les espaces verts.
 A ce propos, nous payons depuis quelques années l'interdiction de l'usage de désherbant, comme la plupart des autres communes françaises. Les méthodes alternatives que nous avons testées jusque là se sont toutes avérées inefficaces ou trop contraignantes. Nous n'avons pas encore exploré toutes les options mais savons déjà qu'il n'y en aura jamais plus d'aussi universelle et facile que le désherbant. Nous continuons donc à étudier cette question pour contourner la méthode la moins efficace qui soit qu'est le désherbage manuel.

Le village lui-même est en pleine évolution, il y aura donc prochainement plein de nouveaux sujets à traiter, pensez à revenir par ici de temps en temps ou inscrivez-vous en bas de page pour être averti des prochaines publications.

Ce blog est le témoin de toutes ces évolutions et vous pouvez remonter un peu le temps en consultant les anciens articles. Les archives sont accessibles par années ou mots-clés dans la colonne de droite. Cet article est à peu près le 180e, vous avez donc de quoi lire ;-)
N'hésitez pas non plus à lire les PAGES de ce blog, qui à la différence des articles restent d'actualité en permanence (dans la colonne de droite également, tout en haut).

Les statistiques de l'hébergeur de ce blog sont plutôt difficiles à interpréter. Sur les plus de 46.000 visites comptabilisées, un très grande partie serait due aux moteurs de recherche. Le nombre moyen de lectures directes des articles tourne autour de 25. C'est très peu, difficile de rester motivé avec si peu d'audience, et pourtant, un grand merci à ceux qui suivent nos aventures depuis tout ce temps. Il y a bien d'autres choses à venir...


Cet article aurait dû paraître il y a bien longtemps mais les circonstances n'y étaient pas favorables. Les publications peuvent maintenant reprendre mais 2020 restera une année sans articles pour souligner qu'un événement majeur a perturbé la vie du monde entier.

21 septembre 2019

Aménagement de la cour de la mairie, partie 4

En fait de cour, il faudrait maintenant parler de jardin, car c'est ainsi qu'il est prévu d'aménager l'endroit.

La cuve a fuel a été débarrassée de toute trace d'hydrocarbures par une entreprise spécialisée et raccordée à la gouttière de l'auvent, elle-même modifiée à cet effet. Le trop-plein est raccordé à un écoulement existant par un tubage en tranchée.

Des massifs sont matérialisés par des murets en pierre puis remplis de terre végétale. Les plantations ont été réalisées avec l'aide du responsable des espaces verts de la commune de Coupvray où l'on peut voir le fruit de son expérience.

Le puits reçoit une margelle dont les pierres sont taillées dans les marches d'un ancien escalier de la ferme. Une grille sécurise l'ouverture du puits.


Des bancs sont également constitués des marches les plus grandes. Des bancs plus classiques sont installés dans une autre partie du jardin.
Certaines allées sont drainées et raccordées au réseau des eaux pluviales.

Un bassin d'agrément est creusé et maçonné afin de mettre en scène une fontaine. Pour la petite histoire, c'est la fontaine qui se trouvait au carrefour, déposée par la société des eaux il y a quelques années et que nous avions conservée précieusement.

L'inspiration aidant, ce n'est pas une fontaine, mais trois qui seront groupées autour de ce bassin: celle en fonte, une autre à bec, s'écoulant dans une vasque (sauvée de la ferme aussi), et la dernière de type "source naturelle".
Le bassin est rempli à partir de l'eau du puits, qui tourne en circuit fermé grâce à une pompe spéciale bassin. Un coffret électrique et une zone technique pour la robinetterie complètent le dispositif.

Le circuit électrique de l'auvent est également étendu pour amener l'éclairage à sa périphérie. Les potences qui recevront les lanternes ont également été réalisées par Stéfano Tulisso, tout comme le garde-corps du bassin et la potence du puits.

Les statues que nous avions récupérées il y a quelques années, dont une ornait l'aire de jeux de l'ancienne bibliothèque, ont été installées à l'abri de l'auvent.

Finalement, les allées sont recouvertes d'un géotextile contre les herbes et d'un gravillon qui assure la finition.

Ce jardin sera désormais ouvert au public la journée mais sera refermé tous les soirs.