08 mai 2012

Travaux de l'épicerie 1ere partie

Depuis sa fermeture, l'épicerie est en travaux. Que faisons-nous au juste ?

En fait, ce qui devait être juste un rafraîchissement est devenu une rénovation plus poussée. car en y regardant de plus près, c'était vraiment nécessaire.
 Tous les panneaux de particules perforés ont été retirés, ce qui comprend une partie du plafond. 
Aucune isolation !
Cela a mis au jour une installation électrique en mauvais état et dont on peut dire qu'on est passé pas loin de l'incendie. L'installation a été entièrement déposée et refaite.
Sous le scotch, des épissures !

Le bas de l'image ci-dessus montre une zone de béton cassé, il s'agit d'une volée de marches détruites pour libérer de la place dans cet espace déjà bien réduit. C'est lors de cette opération que Jean-Claude s'est blessé, ce qui explique son absence à la sécurité du passage piéton en sortie d'école.

Le plafond démonté a révélé l'absence totale d'isolation avec le logement situé au-dessus. nous avons remédié à cela avec un isolant en laine de roche avant de refaire le plafond en plaques de plâtre.
Toutes les tuyauteries apparentes ont été habillées d'un coffret en bois, lui-même rempli d'isolant pour diminuer le bruit d'écoulement des eaux usées.
Une partie du long caisson qui cache et insonorise les canalisations.

Les logements sous les fenêtres et l'emplacement muré d'une ancienne porte ont reçu une plaque de plâtre doublée d'isolant.
Les fenêtres et la porte ont été fabriquées et posées par un artisan chaliférois, Thierry Marquis. Il s'agit de fermetures en bois massif avec doubles-vitrages plus verre feuilleté anti-effraction. Par conséquent, le volet métallique, qui venait juste de tomber en panne, a été démonté car devenu inutile.

Ce chantier est assez long car il a évolué en cours de route et à plusieurs reprises, et surtout parce qu'il est fait en parallèle avec d'autres activités. Il est fréquent de devoir quitter un travail en cours pour en effectuer un ou plusieurs autres. L'effectif réduit, les soldes de congés et les nombreux jours fériés n'y sont pas étrangers non plus.

Un prochain message traitera de la suite des travaux... et il en reste !

01 avril 2012

La marque des vandales

Les villages comme Chalifert ne sont pas à l'abri de la lâcheté. Certaines personnes n'ont rien d'autre à faire que de traîner dans les rues la nuit et de barbouiller le mobilier urbain au hasard.

Dernièrement, les tagueurs s'en sont pris aux bâtiments publics, au mobilier urbain et à la signalisation routière.
Sur l'abribus et le panneau rue Ch.Vaillant.
Il y en a eu tellement qu'il ne serait pas raisonnable de montrer toutes les photos. En voici cependant la liste détaillée:
- Façade de la mairie, portail du service technique.
- Mur d'une propriété privée rue Braille.
- Porte de la bibliothèque.
- Entrée de l'école maternelle: mur, panneau de stationnement, panneau d'affichage de l'école, barrière métallique, poste transformateur électrique.
- Abri poubelle allée St Eloi.
- Allée Renoir: Panneau de vitesse et plaque de rue, poste transformateur électrique.
- Abribus et panneau d'affichage rue Vaillant.

Sur trois faces de l'abri poubelle allée St.Eloi.
Il n'est pas possible de laisser des inscriptions quelles qu'elles soient, surtout devant une école. Ce serait banaliser les dégradations aux yeux des enfants, lesquels n'ont pas à subir la débilité des grands (par la taille, pas par l'intelligence).

A l'entrée de l'école maternelle
Nous sommes heureusement équipés pour lutter contre ces actes navrants et la plupart sont effacés rapidement. Dans le meilleur des cas enlevés avec un solvant, ils sont parfois résistants et ne disparaissent qu'une fois le support repeint.
Nous ne pouvons cependant intervenir que sur les tags sur le domaine communal. Ceux apposés sur les propriétés privées sont malheureusement à la charge des propriétaires.
Tout le monde est victime de ces actes puisque les frais de remise en état sont supportés par la collectivité. Les éventuels témoins sont invités à signaler ce genre de méfaits pour faciliter leur répression, qui se trouve être la seule forme de prévention efficace...

Sur la façade de la mairie.
A noter que les signatures relevées indiquent que Chalifert n'est pas le seul village victime de ces tagueurs: Les mêmes marques ont été vues à Jablines et Quincy-Voisins. Comme quoi une ou plusieurs personnes peuvent être particulièrement nuisibles envers beaucoup de monde. Il faut être vigilant car ce genre d'acte est un premier pas vers des gestes plus graves. Les paroles de la chanson de Johnny Halliday "Les portes du pénitencier" illustrent parfaitement ce qui se passe ici.

21 mars 2012

Les déménageurs de l'extrême à Chalifert

Le titre de cette émission de télé convient parfaitement aux opérations exceptionnelles menées récemment. A vrai dire, elles ne sont pas de notre fait, justement parce qu'elles dépassent nos capacités.

La première opération consistait à monter deux armoires métalliques à l'étage de la mairie. Notre problème était que le poids et les dimensions de ces armoires rendaient dangereux le passage par l'escalier plutôt raide et étroit. Les livreurs, habitués à ce genre d'exercice, ne s'y sont pas risqués !
Nous avons donc fait appel à un des engins téléscopiques de la Ferme pour passer les armoires par une fenêtre.

Envoyez la marchandise !
 
Réception des colis
  La deuxième opération s'inscrit dans la restructuration du service technique. Il s'agissait de sortir de la cour deux caissons préfabriqués. L'un abritait du matériel non utilisé par l'épicerie, l'autre était notre atelier. L'arrivée de nouveaux matériels depuis l'installation de ces préfabriqués rendait presque impossible de manoeuvrer dans la cour et le moins qu'on puisse dire est que ce n'était pas vraiment présentable, d'autant plus que la salle du conseil, où se déroulent les cérémonies de mariage, donne directement sur cette cour !
 Les préfabriqués sont logés chacun derrière une construction, il faut donc les lever puis les tourner avant de les sortir, c'est une mission pour le chargeur téléscopique.
 Pour faire passer l'engin et les caissons, il est nécessaire de démonter le portail et ses supports.
Il n'y a vraiment pas trop de marge de manoeuvre, dans les trois centimètres de chaque côté à hauteur du chapeau des piliers.
Nos remerciements à M. Van Honacker et à ses gars pour leur maîtrise de l'engin et leur aide pour ces opérations spéciales qui se sont parfaitement déroulées.
Un gros travail d'aménagement de la cour nous attend encore, ce sera l'occasion d'un nouveau message.

11 mars 2012

Restructuration du service technique 2

Les travaux d'assemblage de la mezzanine se révèleront assez difficile à cause de l'encombrement du local que l'on continue d'utiliser. Autre difficulté, la pente du sol qui nécessitera un important calage et enfin la présence d'une bordure en béton à la base des murs, nous obligeant à modifier la configuration des piétements métalliques. Il s'agit d'éléments standards de rayonnage industriel. Le coup de chance formidable est qu'ils sont rentrés juste, juste: à moins de trois centimètres de marge de manoeuvre, on n'a pas eu à recouper ni rallonger !
 Les éléments sont grands, lourds, et ne tolèrent pas les écarts: ils ressortent des logements si on force pour les rentrer. Le réglage est donc délicat. Il ne sera pas possible d'obtenir un niveau parfait mais compte tenu des conditions, le résultat est jugé très satisfaisant.
 Le futur étage commence à se matérialiser avec la pose des premières poutrelles tubulaires...
... bientôt rejointes par un escalier de la même provenance que la structure. Autre coup de chance inespéré, il était à la dimension exacte ! Seules des adaptations mineures pour la fixation ont été nécessaires. La pose de l'escalier a permis de placer le reste des poutrelles puis d'entamer la pose du plancher.
 Constitué d'un parquet en pin déclassé, le plancher est posé à partir du mur opposé à l'escalier pour une meilleure référence de départ (murs très irréguliers et bâtiment pas d'équerre du tout). Le travail est un brin malaisé. En partie à cause du vide, mais aussi à cause de la très faible hauteur sous la toiture qui oblige à circuler à quatre pattes.
 Heureusement, l'autre moitié est plus confortable. Au milieu du plancher, une ouverture est aménagée pour créer une trappe pour le passage ultérieur de matériels lourds.
 L'installation électrique d'origine est supprimée et remplacée par un circuit adapté à nos besoins: éclairage fluorescent et prises électriques en nombre.
 C'est encore encombré mais on commence à voir se dessiner les différentes zones de travail et de stockage.
A l'étage, un rayonnage inutilisé par l'épicerie, car incomplet et en surnombre, est modifié et mis en place pour accueillir le stock des petites forurnitures.
A ce stade, il faut apporter les matériels entassés dans le préfabriqué et essayer de trouver une place pour chaque chose, qui soit pratique et logique.
L'aménagement est loin d'être fini mais ça ressemble de plus en plus à un véritable service technique.
A suivre, donc...

03 mars 2012

Un coup de peinture en passant

Bien qu'elle ait commencé les travaux de rénovation de l'épicerie, Nathalie a profité des vacances scolaires pour repeindre le bureau de la directrice de l'école, situé dans le château.

Enlèvement des meubles, grattage des fissures et zones abîmées, enduit, peinture des murs et montants de fenêtres, pose d'une goulotte pour la connexion internet du centre de loisirs, nettoyage et remise en place des meubles.

Les travaux à l'école ne peuvent interrompre l'enseignement et doivent gêner le moins possible. Les interventions se font donc autant que possible lors des récréations pour les petits détails, le mercredi ou pendant les vacances lorsqu'il faut plus de temps. Programmées ou non, les interventions au groupe scolaire prennent généralement le pas sur les autres chantiers en cours, ceci afin de ne pas déranger, pour ne pas être dérangé, et souvent par mesure de sécurité.

26 février 2012

Des glaciers à Chalifert !

Cela peut paraître incongru, mais il est difficile de qualifier autrement les épanchements de glace dûs aux souces dont le froid n'arrête pas l'écoulement.

Le plus spectaculaire est celui de la rue Charles Vaillant, près de la jonction avec la route de Lesches. Il s'agit là d'une source permanente dont les tentatives de drainage ont été infructueuses. L'écoulement se fait habituellement par les caniveaux, la traversée de la rue par un conduit enterré. Le frois a gelé tout cela et l'écoulement est revenu en surface, s'étalant de plus en plus sur la route, atteignant par endroits la moitié de la chaussée.

 A cet endroit en pente, en virage et en dévers, la présence de glace est particulièrement dangereuse aussi la zone est-elle marquée par une signalisation provisoire et raclée/salée deux fois par jours.
 Le tas de glace sur l'accotement donne une idée de la quantité de glace retirée. Certaines plaques dépassent 7 centimètres d'épaisseur.

Probablement issue de la même nappe, la source s'écoulant allée Saint-Eloi à l'entrée de la tour Taratte éait drainée jusqu'à ce que des travaux privés cassent le conduit. L'eau qui s'en échappe s'écoule normalement sans gêner mais le gel l'a fait traverser.
Coup de chance, le salage au point de sortie nous a permis d'enlever la plaque de glace d'un seul coup et elle ne s'est pas reformée.


Toujours sur l'allée Saint-Eloi, la source qui pose problème à longueur d'année (dégradation de la voie) est beaucoup plus difficile à traiter. Si son débit est relativement faible, elle forme cependant des flaques d'eau qui ne gèlent pas à cause du passage des véhicules . Par contre, les éclaboussures s'étalent et forment une plaque, particulièrement épaisse autour de la flaque et qui augmente la profondeur des trous.
Là aussi, de nombreuses séances de piochage et l'évacuation de la glace sont la seule façon de limiter la formation des trous. Le salage intensif est malheureusement presque sans effet car l'eau ne s'évacue pas. Seule l'évacuation de la glace permet de limiter les dégâts.

Ce n'est pas la première fois que le gel dû aux sources pose problème. La durée, par contre, est assez rare et rend le phénomène plus sensible. Difficile de lutter contre la Nature !

Nous ne sommes pas les plus à plaindre, la ville de coupvray est confrontée à un glacier bien plus envahissant et difficile à combattre puisqu'il dépasse les cent mètres de long avec un débit bien plus important que les nôtres. Ce n'est pas une consolation mais ça aide à relativiser...

15 février 2012

Restructuration du service technique 1

Nous nous étions déjà lancés dans des chantiers relativement importants pour une prtite structure comme la nôtre, chaque étape nous apportant une meilleure maîtrise de certaines techniques et parfois même du nouveau matériel. Mais suite au déménagement de l'atelier, initialement allée saint Jacques et maintenant devenu une habitation, nos locaux se résumaient à un caisson préfabriqué, à un garage à côté de l'église et à la cour de la mairie.

Le garage avant les travaux...
 Le garage sert au début à ranger les tracteurs et leur remorque, les accessoires de la chargeuse bobcat et divers objets et produits.
Le seul endroit où l'on pouvait travailler: par terre !
 S'il fallait travailler sur des objets de grandes dimensions, à l'abri, il fallait s'installer le matin et tout remballer le soir  pour rentrer les tracteurs. Il fallait travailler par terre en l'absence d'établi.
Le préfabriqué-atelier
L'outillage et les fournitures diverses sont stockées dans un préfabriqué, d'abord en vrac, puis la nécessité du service nous a amené à organiser un semblant d'atelier. L'éclairage a été installé après plus de deux ans, il n'y a toujours pas de prise électrique, ce qui oblige à dérouler une rallonge dès qu'un appareil électrique est nécessaire...
La place y est bien sûr insuffisante, non seulement pout y travailler, mais également pour y ranger le matériel, dont une bonne partie est stockée en extérieur sous abri ou dans les vestaire et réfectoire.
Toutes les réalisations effectuées jusqu'à présent l'ont été dans ces conditions, cela n'a pas toujours été facile.

Lorsque Monsieur le Maire nous a proposé d'exploiter le potentiel de la hauteur du garage pour y aménager un véritable atelier et d'améliorer ainsi nos conditions de travail, nous avons étudié la question et suggéré ceci:



Une enveloppe de prix a été déterminée pour la réalisation d'une structure métallique, un plancher et une nouvelle couverture. Le feu vert fût donné jusqu'à ce qu'un problème budgétaire retarde le lancement.
L'opportunité de récupérer des éléments de rayonnages métalliques de stockage chez un particulier donateur a relancé le projet moyennant quelques modifications.

Dans les grandes lignes, il s'agit de créer un étage grâce à une plateforme en mezzanine. Cet étage servira essentiellement au stockage de matériels saisonniers et aux petites fournitures. Le rez-de-chaussée sera aménagé en atelier où les équipements pourront être installés à poste et utilisés dans de meilleures conditions.

Les travaux ont commencé pendant l'été 2011, l'avancement se faisant en complément des actions habituelles est relativement lent mais la progression est encourageante. D'autres messages feront état des progrès de ce gros projet (pour nous).

A suivre