28 août 2012

Le travail continue en été

Bien que moins visible, les habitants partent en vacances, nous aussi à tour de rôle, l'action du service technique persiste néanmoins pendant la période estivale.

Il y a toujours des activités récurrentes à effectuer, la gestion des espaces verts en représente une grosse partie. La collecte des déchets verts se poursuit également chaque lundi, avec un tonnage dans la moyenne mais pour un volume plus important. Le ramassage des déchets divers nécessite également pas mal de temps et plusieurs tournées de ramassage par semaine ne sont pas de trop.

Ce sont aussi quelques travaux qui sont menés à l'occasion, des petites choses qui sont parfois reportées à cause de plus urgent et qu'on peut alors enfin prendre le temps de faire.

Les panneaux de rue (St Jacques/Grands Jardins) ont été retrouvés sur la chaussée par un riverain. Leur poteau support n'était tout simplement pas scellé ! C'est maintenant chose faite.


Plusieurs portails de la ville ont reçu une nouvelle peinture: entrée de la Salle Claude Perryer, les deux accès du cimetière, le grand portail du château (centre de loisirs).

Devant la mairie, nous avons dû ouvrir un regard d'évacuation d'eau dont la canalisation fonctionne mal. Pour empêcher les gravillons et la terre de s'y introduire, le couvercle en pierre a été remplacé par un tampon de visite en béton + fonte facilitant l'accès.

D'autre part, une ouverture a été pratiquée sur un mur pour permettre l'installation d'un coffret de comptage gaz, nouvelle énergie de chauffage pour la mairie. 

L'utilisation intensive du matériel nécessite aussi quelques opérations de maintenance, nous pouvons en mener certaines, d'autres nécessitent de faire appel au SAV du fournisseur, mais on essaye de ne pas rester immobilisés trop longtemps.

08 juillet 2012

Marathon de Marne et Gondoire 2012

Comme chaque année, la communauté de communes de Marne et gondoire a organisé son marathon. Devenu un événement important de la région, il bénéficie d'une forte réputation grâce à son parcours atypique.

Se devant de traverser toutes les communes membres, il a cette année traversé Jablines pour la première fois, amenant une modification du parcours sur Chalifert. Cependant, le principal point d'attrait sur notre territoire a été conservé: le passage sur le pont et le tunnel ferroviaires désaffectés. Comme d'habitude, nous avons préparé l'endroit pour le passage des coureurs.

L'année dernière, l'éclairage aux flambeaux, ces derniers étant usagés, avait atteint ses limites et ne pouvait plus être utilisé une fois de plus. nous avons proposé un éclairage au sol par des guirlandes lumineuses similaires à celles qui illuminent l'église lors des fêtes de fin d'année.
Marne et Gondoire a fourni les guirlandes, mais à LED et... bleues !


L'effet est étonnant et donne à la voûte un aspect surréaliste. Le parcours est parfaitement matérialisé, il n'y a plus de fumée ni d'odeur d'huile brûlée, ce qui est un énorme gain en confort pour tous. De nombreux coureurs, habitués aux éditions précédentes, ont apprécié positivement.

 Un peu moins appréciée, est la faible puissance d'éclairage et sa dispersion en tous sens. Certes, c'est joli, mais ce n'est pas le premier but recherché: il faut éclairer le sol irrégulier pour éviter les chutes. De ce côté là, les guirlandes à LED sont aussi économes en énergie qu'en efficacité.
Quand on reste dans le tunnel un certain temps, l'oeil s'habitue à l'obscurité et on profite pleinement de l'ambiance. Mais pour une personne qui vient de l'extérieur ensoleilé et qui entre en courant, l'accommodation est plus difficile. L'expérience des années précédentes (témoignages à la sortie du tunnel), nous a fait poser un phare halogène à l'entrée, dirigée vers le sol des premiers mètres le temps que la vision s'adapte.

D'après certains témoignages, les guirlandes auraient pour effet d'éblouir plutôt que d'éclairer le chemin. La remarque a été entendue mais l'expérience des flambeaux sur leurs piquets (donc plus près des yeux et "aveuglant" plus) puis posés directement au sol a montré que l'éclairage bas était plus efficace. Rien ne vaudrait un éclairage par le haut mais les contraintes seraient insurmontables pour un événement ponctuel.

On ne peut malheureusement rien non plus contre les flaques d'eau dûes aux infiltrations ni contre les irrégularités du sol. L'endroit appartient à RFF et nous ne pouvons pas y toucher. Il est bon d'ailleurs de rappeler que pour cette raison, l'accès au pont et au tunnel sont en principe interdits...

 Un effet secondaire inattendu de l'éclairage LED est l'apparition de marquages fluorescents sur les murs du tunnel, quasi invisibles avec l'éclairage électrique traditionnel ou avec les flambeaux. Certains coureurs portant des vêtements ou chaussures fluos prenaient un aspect fantômatique ou d'homme invisible dont seuls les vêtements dansent dans le noir !

Il est tout de même regrettable que l'endroit soit désert lors de cette manifestation. Défaut de communication ? Manque d'intérêt ? Toujours est-il que le tunnel et le pont sont propices à toutes sortes de thèmes d'animation à l'occasion du marathon et que l'occasion pourrait être mise à profit pour faire remarquer Chalifert par une ambiance festive et la mise en avant d'un patrimoine remarquable. Le potentiel est énorme et il y a de quoi bien s'amuser...

Travaux divers

Voici quelques activités qui ne justifient pas un message à elles seules, rassemblées pour illustrer la diversité de l'action d'un service technique communal. Certaines sont visibles, d'autres sont tellement discrètes qu'elles passent totalement inaperçu. Et pourtant...

Il y a par exemple l'entretien du matériel dont l'usage intensif amène parfois à des incidents. Un tracteur glisse pendant une opération de tonte de l'herbe mouillée sur un terrain en pente et heurte des branches qui cassent le carénage. L'épisode pluvieux de la fin du printemps aura été pénible pour tout le monde.
Sur le camion, le faisceau électrique passant sous le chassis était mal fixé et s'est décroché. Les fils électriques frottant au sol se sont usé et ont déclenché diverses pannes. Il a fallu trouver une fosse pour intervenir sous le véhicule et réparer de sorte à ce que le problème ne se reproduise pas.

Dans la cour de l'école primaire, le vent a arraché une partie du revêtement de toiture de l'abri en bois. L'étanchéité a été restaurée et la fixation améliorée sur les parties déplacées.

Allée Saint Jacques, intersection avec la rue Braille: le panneau stop a été arraché par un véhicule. Le poteau a dû être coupé à ras du sol. Quelques mètres avant, un panneau annonçait un passage piéton...inexistant ! Le panneau stop a donc été posé à sa place, le marquage au sol matérialisant la ligne d'effet du signal. Le panneau est désormais visible de plus loin puisqu'il n'est plus caché par le poteau électrique en béton.

L'obstacle est supprimé: le nouveau panneau remplace l'ancien
  Cour de l'école primaire, et arrière de la bibliothèque: en prévision des travaux de construction du futur préau deux arbres ont été abattus. Celui de la cour était pourri à coeur, l'autre n'avait plus de coeur du tout !

 Bâtiment communal rue Vaillant: reprise d'étanchéité de toiture. Parfait exemple de ce que personne ne voit...


On ne compte plus les séances de manutention de tables, chaises et tatamis, lesquelles ont lieu plusieurs fois par semaine. On ne compte pas non plus les innombrables réunions de chantier ou de visites techniques auxquelles le responsable du service doit assister pour la planification et le suivi des gros chantiers, ainsi que pour la surveillance des installations de sécurité.
Une telle visite peut se solder, par exemple, par le remplacement de plusieurs prises électriques dans les zones techniques de la salle polyvalente ainsi que des blocs automomes d'éclairage de secours. Ce genre de défaut doit obligatoirement être corrigé rapidement et encore une fois, ce n'est pas parce qu'on n'est pas visibles qu'on ne fait rien...

Côté espaces verts, il est vrai que nous avons du mal à suivre. L'alternance exceptionnellement longue de pluie et de soleil favorise une croissance très forte des herbes qui dépasse nos capacités de traitement. Habituellement, en cette période de l'année, la pluie est bien moindre et les herbes sont sous contrôle, avant de jaunir au mois d'août qui est alors beaucoup plus calme...
Bon, la nature manque d'eau, on nous le répète assez souvent, alors il faut accepter les choses, du moins les prendre comme elles viennent.

05 juillet 2012

Réparation des routes: une expérience

L'usure des routes de Chalifert est un problème permanent contre lequel il est difficile de lutter. Les raisons ont déjà été évoquées dans ce blog. Habituellement, nous utilisons de l'enrobé à froid pour les réparations et quelques essais de traitement sur des surfaces plus grandes ont donné des signes encourageants.

Si les réparations tiennent le plus souvent, c'est généralement la bordure qui finit par céder et le trou continue à se propager. La succession de rebouchages crée des suites de bosses tout aussi désagréables que les trous. A certains endroits où le revêtement était très usé, nous avions tenté une application assez étendue et le temps a montré que la tenue était meilleure qu'un simple rebouchage.

Pour cette campagne de réparation, nous sommes allés plus loin et avons pour la première fois utilisé de l'enrobé chaud et un compacteur à rouleaux !
L'enrobé chaud a des exigences de mise en oeuvre que nous ne pouvons pas toutres respecter mais offre quand même l'énorme avantage de se solidifier en quelques dizaines de minutes au lieu de plusieurs semaines et ne refond pas dès que le soleil tape un peu...
Le compacteur à rouleaux est également un outil précieux dans le sens où son efficacité est très supérieur, avec ses 675kg et ses vibrations, comparé aux 600kg sans vibration d'une roue de notre camion ou des 75 kg d'une plaque vibrante.

En plusieurs endroits, nous avons eu l'occasion de réaliser d'assez grandes plaques, principalement pour corriger le profil de voies déformées, le reste étant des trous traités individuellement.
Rechargement allée St Eloi
Certes, cela ne résout pas le problème structurel qui cause la dégradation mais il est permis d'espérer une durée de vie des surfaces reprises nettement supérieures. Du fait de la dureté acquise très rapidement, les véhicules passant peu après l'application font moins de dégâts.
Cette campagne a été menée sur l'allée Saint Eloi, le chemin du Mur au Prieur, une partie du chemin de la Haillette et du chemin de Meaux. Bien que partielles, ces réparations représentent 10 tonnes  d'enrobé, entièrement déposé à la pelle et ratissé avant compactage. C'est un travail exténuant, en fait la plus éprouvante de toutes nos missions, et on espère être récompensés de tous ces efforts par une résistance et une durabilité fortement augmentées des zones traitées.
Presque 10cm de creux de chaque côté !

Maxime a les bras en compote :-)

Une autre expérience a eu lieu quelques semaines plus tôt: une entreprise a présenté une machine embarquée sur un camion qui nettoie les trous, y pulvérise une émulsion de bitume et ajoute du gravillon. L'engin, diablement moderne, semble efficace mais les routes chaliféroises ne sont pas un terrain favorable, toujours à cause de l'absence des sous-couches normalement requises, de la présence de sources...






30 juin 2012

Mouvements de terrains

Sous ce titre un rien trompeur se cachent en fait différentes opérations conduites en simultané. Le déplacement des courts de tennis, le déplacement du terrain de boules et le reprofilage du parc du château.

La construction des nouveaux courts de tennis, à côté du city-stade est la suite logique de l'opération foncière débutée avec la suppression du terrain de basket le long du chemin de la Haillette. Cette construction a été confié à des entreprises et notre contribution se borne pour l'instant à la mise à disposition d'eau, d'électricité et du bloc sanitaire actuellement en place.

La présence d'engins de terrassement a été mise à profit pour faire creuser l'emplacement du futur terrain de boules en remplacement de celui supprimé de la place de la mairie pour rouvrir l'accès à la cour du service technique.
Nous avons loué un deuxième camion et effectué plus de 100 chargements.
Le volume de terre à enlever pour ces opération a été assez important et l'opportunité a été saisie d'en récupérer une partie au profit du parc du château. La configuration du terrain y était en fait le résultat des travaux de rénovation du château, sans égard particulier pour l'usage futur du parc. Le sol présentait par endroit de fortes pentes, risque de chutes pour les enfants et rendant difficile la tonte. Par endroits, ces pentes étaient érodées et laissaient échapper des cailloux et même quelques débris de chantier ! Nous avons donc amené et étalé plusieurs dizaines de métres cubes de terre de sorte à adoucir la pente. Au passage, certaines irrégularités du terrain ont été reprises pour faciliter son entretien avec les tracteurs.

Des manoeuvres difficiles, l'engin n'étant pas prévu pour de telles pentes !

Comme nous ne disposons pas du matériel nécessaire, une entreprise spécialisée a été chargée de préparer la terre par des moyens mécaniques et d'y semer un nouveau gazon.
Si les deux cabanes en bois ont pu être maintenues en place, le toboggan a dû être enlevé. Quand le gazon aura poussé et que la parc sera à nouveau utilisable, le service à l'enfance choisira probablement d'autres aménagements récréatifs.
Par mesure de sécurité et d'hygiène, ce parc ne sera pas ouvert au public pour éviter ce qui s'est passé dans le parc le long des terrains de tennis où la présence de verre cassé et de déjections canines (et humaines ) empêchaient les enfants de jouer sur l'herbe. Ici, ils disposeront d'un espace dédié où ils n'auront pas à craindre de se couper ou de se trouver souillés par des immondices.

 Pour la petite histoire, la terre déplacée de l'ancien terrain de foot venait déjà d'ailleurs. Avec le déplacement des terrains de foot, de basket, de tennis et du volume de terre, est-il abusif dans ce cas de parler de mouvements de terrains ?

10 juin 2012

300.000 habitants de plus à Chalifert !

Ce samedi, la population de Chalifert s'est vue augmentée d'environ 300 000 abeilles, occupant 6 ruches installées entre le champ du haut de la rue Charles Vaillant et la tour Taratte.

Pour accueillir ces ruches, une petite partie du champ de blé a été creusée et la terre remplacée par de la grave de béton recyclé sur géotextile pour que le sol ne soit pas envahi par la végétation. Pendant ce temps là, les ruches neuves recevaient une protection, colorée, à la cire d'abeille.

Nathalie applique la cire de protection colorée.
Nous avons posé une clôture pour empêcher l'approche des ruches pour des raisons évidentes de sécurité. Il vaut mieux éviter d'aller déranger les habitantes car elles savent se défendre. A contrario, elles ne représentent pas de danger spécifique pour le voisinage, il suffira juste de ne pas laisser refroidir ses gâteaux sucrés sur le bord de la fenêtre car les fourmis ne seront plus seules sur l'affaire !
Le scellement des piquets du grillage.

Les abeilles jouent un rôle capital dans l'écosystème végétal puisqu'avec quelques autres insectes, elles permettent la fécondation de nombreuses espèces végétales. Leur place est donc parmi les fleurs mais ce n'est pas acquis. En effet, l'usage immodéré de divers pesticides depuis des décennies a mis a mal la population des abeilles partout dans le monde et si l'on n'y prend garde, leur disparition serait une catastrophe écologique et alimentaire. Car il n'y a pas que le miel, la cire et autres qui nous viennent des abeilles: leur action de pollinisation conditionne la production d'autres aliments...
L'endroit est charmant !

Des potelets barrent le chemin d'accès à tout véhicule. S'il n'est pas interdit d'aller voir, une certaine tranquilité s'impose tout de même.
Une pancarte sur la clôture se veut très explicite sur ce qui se passe par là. Ici comme ailleurs, quelques règles simples peuvent éviter les problèmes: ne pas s'approcher inutilement, ne pas se déguiser en fleur (éviter les vêtements trop colorés), ne pas sentir le sucre, ne pas faire de gestes brusques qui pourraient être pris pour une agression.

Les abeilles ont été implantées dans les ruches par colonies déjà constituées. Les ruches comportent un dispositif permettant de les nourrir avec du sirop en l'absence de fleurs à butiner et quand le miel est récolté. Il y a plusieurs apiculteurs amateurs à Chalifert, ils sont conseillés par d'autres, très expérimentés. Outre l'intérêt écologique, cette démarche est également pédagogique car elle illustre différents mécanismes biologiques indispensables.

Les abeilles emménagent...
M. le Maire Laurent Simon ne manquera certainement pas de communiquer publiquement sur l'évolution du rucher. Les demandes d'informations et/ou de visites sont à lui adresser directement.





08 mai 2012

Travaux de l'épicerie 1ere partie

Depuis sa fermeture, l'épicerie est en travaux. Que faisons-nous au juste ?

En fait, ce qui devait être juste un rafraîchissement est devenu une rénovation plus poussée. car en y regardant de plus près, c'était vraiment nécessaire.
 Tous les panneaux de particules perforés ont été retirés, ce qui comprend une partie du plafond. 
Aucune isolation !
Cela a mis au jour une installation électrique en mauvais état et dont on peut dire qu'on est passé pas loin de l'incendie. L'installation a été entièrement déposée et refaite.
Sous le scotch, des épissures !

Le bas de l'image ci-dessus montre une zone de béton cassé, il s'agit d'une volée de marches détruites pour libérer de la place dans cet espace déjà bien réduit. C'est lors de cette opération que Jean-Claude s'est blessé, ce qui explique son absence à la sécurité du passage piéton en sortie d'école.

Le plafond démonté a révélé l'absence totale d'isolation avec le logement situé au-dessus. nous avons remédié à cela avec un isolant en laine de roche avant de refaire le plafond en plaques de plâtre.
Toutes les tuyauteries apparentes ont été habillées d'un coffret en bois, lui-même rempli d'isolant pour diminuer le bruit d'écoulement des eaux usées.
Une partie du long caisson qui cache et insonorise les canalisations.

Les logements sous les fenêtres et l'emplacement muré d'une ancienne porte ont reçu une plaque de plâtre doublée d'isolant.
Les fenêtres et la porte ont été fabriquées et posées par un artisan chaliférois, Thierry Marquis. Il s'agit de fermetures en bois massif avec doubles-vitrages plus verre feuilleté anti-effraction. Par conséquent, le volet métallique, qui venait juste de tomber en panne, a été démonté car devenu inutile.

Ce chantier est assez long car il a évolué en cours de route et à plusieurs reprises, et surtout parce qu'il est fait en parallèle avec d'autres activités. Il est fréquent de devoir quitter un travail en cours pour en effectuer un ou plusieurs autres. L'effectif réduit, les soldes de congés et les nombreux jours fériés n'y sont pas étrangers non plus.

Un prochain message traitera de la suite des travaux... et il en reste !