20 novembre 2014

Un grand chevalet pour petits peintres

Parmi les activités extra-scolaires mises en place cette année, les arts plastiques et en particulier dessin et peinture. Pour cela, il nous a été demandé de construire un chevalet collectif pour que les artistes en devenir travaillent dans de bonnes conditions.

C'est bien sûr notre menuisier Alain qui a conçu, réalisé et installé ce meuble dans un coin du centre de loisirs. Le concept de base est un plan incliné similaire aux chevalets de peintres mais posté à demeure et très large pour y travailler à plusieurs. La photo ci-dessous ne montre que la moitié de la longueur.
Structure porteuse du plan de travail
 La zone de travail, pour être à la hauteur des jeunes artistes, est posée sur un caisson qui fait office de rangement des fournitures et de support pour les gobelets de couleurs.
Préparation du caisson-support
 Le plan de travail proprement dit a été taillé dans des anciens tableaux d'école. Comportant une feuille métallique, ils permettent de fixer rapidement le papier à dessin avec des aimants et il reste possible de travailler à la craie.
Mise en place et réglage
Voilà donc de quoi permettre aux enfants de développer leurs talents graphiques, le format du papier n'étant pas limité par celui des tables d'école.


05 novembre 2014

Travaux divers

Notre travail est ponctué d'interruption des opérations courantes ou de chantiers plus importants pour remédier rapidement à des problèmes en tous genres. En voici quelques exemples.

Trop fréquemment, nous sommes amenés à réparer des dégradations, ici un tirant de charpente arraché sous le préau de la place du Colombier. Si vous pensiez que le vandalisme s'arrêtait aux tags sur les murs, sachez qu'il en a bien d'autres manifestations que nous faisons disparaître dès que possible par mesure de sécurité. Les graffiti ne seront jamais présentés sur ce blog pour ne pas en faire une vitrine ni déclencher de surenchère.

Allée Jean de la Fontaine, un artisan a mal chargé son camion et a perdu un gros seau de colle à moquette, qui a bien sûr éclaté. Et comme de bien entendu, un conducteur de poids-lourd n'a pas trouvé moyen d'éviter de rouler dessus et d'étaler le contenu dans la descente...
Heureusement, cette colle est soluble dans l'eau tant qu'elle est fraîche et après ramassage de ce qui pouvait  l'être, nous avons procédé à un rinçage et à un brossage. Il subsiste des traces incrustées mais bien plus discrètes que sur la photo et qui devraient s'estomper en quelques mois.

Ici, ce sont les restes d'un déménagement déposés en vrac sur le trottoir et qui s'envolaient sur le route. Notre camion en a été entièrement rempli, il y a eu deux tours comme ça.
Franchement, un déménagement ça se prépare, et si on doit abandonner des choses, le minimum est de les emballer et de ne les sortir que les jours de ramassage des ordures ménagères pour éviter ce triste spectacle (l'apport en déchetterie serait quand même mieux).

La clôture qui entoure le rucher a été parée sur les côtés les plus exposés au vent de panneaux en bois visant à aider les abeilles à mieux passer l'hiver. Rien de bien compliqué mais une certaine prudence imposée par la nature des résidentes...

Dans un tout autre registre, la pose de renforts sur les poteaux du portail des jardins partagés. A cet endroit, le socle rocheux, très peu profond, ne laisse pas assez de terre pour que les piquets tiennent une charge en porte à faux et le poids du portail les faisait pencher. Le scellement de renforts devrait avoir réglé ce problème.

Rue Charles Vaillant, Un rétrécissement temporaire a été mis en place en protection d'une plaque d'égout cassée. Son observation montre qu'elle était fendue depuis longtemps  et ne tenait plus que par une faible section. La plaque a été manœuvrée pour une campagne de mesure par des géomètres et n'a pas supporté la fermeture.
A notre demande expresse, la société des eaux et de l'assainissement a fait remplacer la plaque et son cadre, le rétrécissement a pu être levé dès le lendemain. 

Toujours conséquence des travaux de renouvellement de la voirie allée Saint Éloi, nous avons dû préparer l'intervention de la société des eaux en découpant une dalle de béton en prévision de la rehausse d'un accès riverain. Notre intervention n'était pas prévue ici mais a été rendue nécessaire pour débloquer la situation du riverain face aux prestataires prévus.

A noter que vous pouvez trouver dans les archives de ce blog d'autres messages sous le titre de "travaux divers", ils décrivent tous des interventions ponctuelles qui ne justifient pas un article séparé. Vous remarquerez qu'il s'agit toujours d'opérations différentes, certaines sont simples d'autres des casse-têtes en préparation et logistique, et les imprévus ne manquent pas d'animer notre travail...

17 octobre 2014

L'objet du délit

On a souvent à se plaindre de dépôts sauvages de déchets divers un peu partout à Chalifert, ce qu'on trouve sort parfois de l'ordinaire.

Nous avons récemment découvert un coffre fort abandonné dans la nature, son état ne laissant aucun doute sur sa provenance frauduleuse. L'objet étant parfaitement identifiable, il a été signalé à la police qui a fait les constatations d'usage et a pu lier ce coffre à un cambriolage ayant eu lieu deux jours plus tôt.
Vue la violence de l'arrachage de la porte de ce coffre (et le poids), on peut déduire que les cambrioleurs sont particulièrement bien équipés et déterminés. Autant dire que ce genre d'individus est à éviter. Si lors d'une promenade vous rencontrez quelqu'un qui dépose des objets suspects dans la nature, soyez extrêmement prudents et ne vous manifestez pas. Tout au plus notez le signalement des personnes et leur véhicule mais ne prenez pas le risque de vous en approcher: elles peuvent devenir dangereuses car parfaitement conscientes des risques encourus !


Nous avons "hébergé" le coffre pendant l'enquête, puis une autorisation administrative de destruction nous a été remise afin de ferrailler légalement cet objet volé (levée des notions de recel et de dissimulation de preuve).

Ce n'est pas la première fois que nous avons affaire à des objets volés, nous procédons çà la restitution directe lorsque le propriétaire est identifiable, par le biais de la police dans les autres cas.
Dommage que la tranquillité de Chalifert serve de couverture pour les malfrats qui viennent s'y débarrasser des restes de leurs rapines.


18 septembre 2014

Danger dans les poubelles

Le Sietrem, organisme qui gère le traitement des déchets pour Chalifert et de nombreuses autres communes, signale un accident de collecte d'ordures ménagères qui n'aurait jamais dû arriver.

Le 5 septembre 2014, lors d'une tournée dont la localisation n'a pas été précisée, deux "rippeurs" de la société Derichebourg ont reçu au visage des projections d'un produit dangereux lorsque une bouteille de déboucheur de canalisations a été écrasée par le compacteur de la benne. Gravement brûlés, ils ont évidemment été hospitalisés et ils risquent des séquelles permanentes aux yeux.

Une enquête de police a été lancée pour déterminer les responsabilités dans cette affaire et celui ou celle qui a jeté cette bouteille de produit dangereux va avoir de sérieux ennuis...
Les projection de produit n'ont ici touché que les agents de collecte mais ils auraient aussi pu atteindre des passants, vous, vos enfants.

Le Sietrem précise que ce genre d'accident n'est malheureusement pas rare et rappelle régulièrement les consignes de tri des déchets. Il existe une filière pour chaque type de déchets, toutes financées par la fiscalité donc avantageuses pour chacun, et rien ne peut justifier les mélanges.
Les mélanges, justement, ça peut aussi être différents produits chimiques qui se combinent une fois libérés dans un conteneur et génèrent un produit extrêmement dangereux dont les émanations ne laissent aucune chance à celui qui les respire. Certains gaz ainsi libérés étaient utilisés pendant la première guerre mondiale comme gaz de combat envoyés sur les tranchées adverses !

Pensez donc aux hommes qui débarrassent vos déchets pour gagner leur vie et ne rajoutez pas le danger à la pénibilité de leur travail. Merci pour eux.

Ci-dessous des exemples de produits qui ne doivent jamais être mis à la poubelle mais plutôt déposés en déchetterie. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.


Vous pouvez trouver en mairie, sur la table basse à l'accueil, des documentations utiles sur l'élimination des déchets par le Sietrem (les déchets acceptés/refusés), les déchetteries et leurs horaires d'ouverture, etc.

A noter qu'il y a tout de même une anomalie dans le fait d'acheter des produits pour en jeter la majeure partie ensuite. Il y aurait des pratiques alternatives qui consisteraient d'abord à acheter des quantités moindres, à choisir des produits moins nocifs ou des méthodes permettant de s'en passer. Ensuite, lorsqu'il y a des restes, pourquoi ne pas proposer des échanges avec ses voisins ? Le marché du bricolage est tel qu'il y a forcément près de vous quelqu'un qui pourrait faire usage d'un reste de peinture, de décapant, de plâtre...

17 septembre 2014

On pousse les murs !

Avec la nouvelle configuration du groupe scolaire, il y avait deux dortoirs au même niveau, celui du château a donc été supprimé et le centre de loisirs s'est donc agrandi.

Quand la maternelle était dans le bâtiment de l'actuelle bibliothèque, il fallait un dortoir pour la maternelle et un autre pour le centre de loisirs pour ne pas avoir à "convoyer" les enfants par l'extérieur. A cet effet, la grande salle du rez-de-chaussée du château avait été divisée par une cloison pour créer un dortoir pour le centre de loisirs.
Avec l'arrivée de la maternelle dans ses locaux actuels au même niveau, il y avait double emploi.Le dortoir de la maternelle étant mieux conçu, celui du centre de loisirs a pu être supprimé au profit d'un gain de place conséquent.

Début du démontage de la cloison
 La cloison ayant été ajoutée après la rénovation initiale, il a été assez facile de reconstituer le faux plafond. Un peu de boiserie pour cacher le raccord, une retouche de peinture et c'est comme si la cloison n'avait jamais existé.
La salle est désormais beaucoup plus grande et lumineuse. Les dispositifs de réduction du bruit ont été redisposés pour maintenir leur action. Depuis cette photo, le sol a été recouvert d'un revêtement plastifié par une entreprise spécialisée.


14 septembre 2014

Un tracteur plus gros

Vous avez peut-être remarqué que nous avions depuis quelques mois un nouveau tracteur, plus gros que les deux autres. Les troubles climatiques ont fait que nous avons peu eu l'occasion de nous en servir et de vous le présenter.

Il a en effet été acheté pour l'hiver 2013/2014, avec une lame à neige pour dégager les routes. Mais il n'a pas neigé cet hiver et l'équipement n'a pas servi. Étonnante coïncidence, le même phénomène s'était produit avec notre première lame de déneigement...
Pour cet été, une tonne à eau a été achetée pour remplacer notre système d'arrosage à base de cuve dans le camion. Cela nous obligeait à énormément de manutention et la configuration actuelle, même avec les problèmes techniques qu'elle présente, est nettement meilleure. Encore une fois, le climat nous a joué des tours et la pluie fréquente a fortement diminué le besoin en arrosage.

Le tracteur en lui-même:
D'un gabarit supérieur aux deux autres, il permet des opération nécessitant plus de puissance. La tonne à eau est par exemple d'une capacité de 1200 litres, soit 1,4 tonnes à remonter dans les côtes !
Très heureux progrès, il est équipé d'une cabine climatisée. La conduite des petits tracteurs sous la pluie est très désagréable, elle devient extrêmement pénible en période hivernale. Avec cet engin, les opérations de déneigement devraient être bien plus faciles grâce à la protection qu'offre cette cabine.
La conduite n'est est pourtant pas spécialement plus facile et le gabarit et la puissance imposent d'être titulaire du permis de conduire. S'il manœuvre très bien, il est aussi très sensible aux défauts de la route et il faut vraiment bien le tenir, d'autant plus qu'on est très secoué dedans car il n'y a pas de suspensions !

Autre événement ayant influé sur l'utilisation, le tarissement de la source alimentant le lavoir de la ruelle Canet. Ce lavoir ne se remplit plus que par les précipitations qui s'écoulent par les toitures, ce qui ne suffit plus pour assurer notre consommation. Nous sommes obligés d'aller pomper dans le canal de Chalifert, à la sortie du tunnel entre les deux écluses, côté Ermitage. Espérons que la source retrouvera son cours: l'arrosage, ce n'est pas seulement irriguer les plantations des jardinières et suspensions, c'est aussi remplir les cuves des jardins partagés, soit plusieurs mètres cubes les jours les plus chauds. Aller chercher l'eau au canal plutôt qu'au lavoir prend beaucoup plus de temps.
Pour beaucoup, les conséquences du réchauffement climatique sont floues et lointaines, les signes concrets sont pourtant bien là...


12 septembre 2014

Attention aux potelets

Plusieurs potelets ont été remplacés rue Pasteur. Absents depuis longtemps, il sont sans doute oubliés des automobilistes qui pourraient être surpris s'ils venaient à monter sur le trottoir.
 En effet, nous utilisons désormais des potelets pleins pour augmenter leur résistance aux véhicules des conducteurs indélicats ou distraits. Soyez donc prudents, ces potelets peuvent faire beaucoup plus de dégâts que les anciens qui pliaient et la tentation de rouler dessus pour s'en débarrasser n'est vraiment pas une bonne idée.

 Il nous arrive plusieurs fois par an de voir des véhicules heurter les bornes en béton le long de l'église ou la bordure de la terrasse du café nature, généralement avec une destruction de roue(s) à la clé. Tous ces dispositifs ont pour but de participer à la limitation de la vitesse des véhicules. Malgré cela, il y a toujours des conducteurs pour chercher à passer les obstacles en force et qui évaluent mal la situation. Tant qu'ils ne heurtent que des bornes ou potelets, ils s'en sortent à bon compte. Mais le jour où un piéton sera touché...

La circulation à Chalifert est parsemée de chicanes qui, outre la réduction de vitesse, permettent de disposer de quelques places de stationnement. Le franchissement de ces chicanes dans de bonnes conditions suppose une bonne entente entre automobilistes. Si chacun anticipe suffisamment, s'arrête pour laisser passer les véhicules déjà engagés et leur laisse assez de place, tout devrait bien se passer. Ça se complique dès qu'un bus ou un camion est impliqué, mais quand les règles simples sont appliquées, ça passe.
S'arrêter, laisser passer fait perdre moins de temps que forcer le passage et se retrouver bloqué... à méditer.