15 décembre 2014

Une haie pour le parking du stade

La terre du fossé qui sépare le parking du plateau sportif a formé un merlon qui a été végétalisé pour matérialiser la différence entre les deux zones.

Ce merlon a d'abord été recouvert d'une bâche de culture qui laisse passer l'air et l'eau mais empêche la prolifération des herbes et préserve l'humidité du sol. Il a fallu attendre quelques mois pour arriver à une saison propice aux plantations.
 En deux parties séparées par un passage piéton, le merlon fait 95 mètres de long pour 2 à 3 mètres de large.

Quand est venue la saison des plantations, les végétaux ont été choisis et leur disposition prévue reportée sur la bâche pour assurer un positionnement régulier.
 Les arbustes ont finalement été mis en place et agrémentent désormais l'endroit.

Les plants sont évidemment petits pour l'instant, ils devraient cependant s'étoffer rapidement quand les beaux jours reviendront. Ils seront alors surveillés pour que leurs dimensions restent dans des proportions gérables.


11 décembre 2014

Ces tags qu'on ne veut plus voir

Chalifert a comme toutes les communes avoisinantes été victime à plusieurs reprises de dégradations volontaires à la peinture, aussi bien sur le mobilier urbain que sur les propriétés privées.

Pendant longtemps, nous avons essayé autant que possible d'effacer les tags sur le mobilier urbain, quand cela était techniquement possible, avec un solvant spécial. Malheureusement, cette technique n'est pas applicable en toutes circonstances. Par ailleurs, il est délicat d'employer ce genre de produits sur des surfaces peintes qui risquent alors une dégradation plus terrible que le tag lui-même (étalement, coulures).

Nous avons récemment essayé un dispositif de sablage adapté au nettoyeur haute pression qui nous permet de retirer par abrasion la peinture qui résiste au solvant. Le résultat est un retrait quasi-total de la peinture mais le message insultant est retiré et le support peut éventuellement être repeint plus facilement sans apparition d'un spectre par transparence.


Les tags sur propriétés privées donnant sur la voie publique sont éventuellement traités au cas par cas. Notre rôle se bornant à effacer au mieux le tag, le propriétaire gardant la charge de refaire la peinture si besoin.

Cette technique n'est pas non plus utilisable en toutes circonstances et un essai préalable doit être effectué pour éviter de causer plus de dégâts que les tags.

Pour l'abribus devant le château, les dégâts étaient tels qu'il a fallu le décaper et refaire la lasure !

A savoir qu'il existe des traitements préventifs, malheureusement coûteux, sur lesquels les peintures, affiches et adhésifs ne tiennent pas et grâce auxquels un nettoyage simple suffit à retirer totalement les affronts graphiques sans dégradation. Nous n'en sommes pas à envisager cette voie mais certains propriétaires de cibles faciles pourraient gagner à la mettre en œuvre pour ne pas avoir à repeindre trop souvent par dessus...

09 décembre 2014

Des chalets pour le marché de Noël

Pour le premier marché de Noël sur la place du Colombier, il nous a été demandé de construire des décors pour les stands exposants. Ces décors prendront la forme de petits chalets démontables qui habilleront les tables mises à disposition des commerçants.

Ayant à peine terminé les chevalets de peinture, Alain a donc été missionné pour concevoir et réaliser ces décors. Au nombre de quinze, ils représentent une quantité impressionnante de panneaux qu'il a fallu débiter et équiper d'éléments spéciaux pour l'assemblage.

 La construction n'avait rien de spécialement compliqué mais elle a nécessité beaucoup de ponçage pour éliminer les échardes.
 Un montage "à blanc" a permis de vérifier le concept avant la production en série. Quelques erreurs corrigées plus tard et la production terminée, tous les chalets ont été montés un à un et les pièces numérotées. Des clips en plastique permettent un montage et démontage faciles et rapide, la manutention est cependant très lourde au bout de 15 ensembles !

Des attaches spéciales ont été confectionnées pour permettre l'accrochage de guirlandes lumineuses sur les façades. Un faisceau électrique spécial a été confectionné pour permettre l'éclairage des tables d'exposition.
Les panneaux sont bruts de bois, il n'est pas encore déterminé s'ils recevront un décor d'ici une prochaine édition du marché.

08 décembre 2014

Nouvelles illuminations

La place du Colombier, et en particulier sa halle, a reçu cette année de nouvelles illuminations de fin d'année.

Tout d'abord des guirlandes à LED blanches tout autour de la halle/préau de l'école, mais également des grosses boules en structure filaire, à LED blanches également, suspendues sous la halle, et qui ne sont visibles que sous certains angles. Ne vous contentez pas de regarder de loin, c'est vraiment plus sympa de près !

Ces décorations sont amovibles, bien sûr, mais alimentées par une installation électrique discrète qu'il n'y aura qu'à rebrancher chaque année pour la mise en service. L'allumage et l'extinction sont assurés automatiquement par un programmateur. Même avec des guirlandes basse consommation, un programmateur permet de limiter la consommation inutile...


01 décembre 2014

Réparation d'un vitrail de l'église

Un élément de vitrail de l'entrée latérale de l'église tombait en morceaux et menaçait de chuter. Pour éviter sa destruction, il a été déposé pour remise en état.

Pour la petite histoire, quelques constatations préalables:
 Le panneau en question fait partie d'une baie un peu particulière puisque son décor est constitué d'éléments de récupération. En regardant attentivement, on voit que certains motifs ne correspondent pas, que des morceaux sont posés à l'envers; dans le sens intérieur/extérieur, visible de loin par une forte différence de brillance et de près par une inversion des faces émail/grisaille.
La baie adjacente est murée et comporte encore les restes d'un vitrail "de réparation" typique des travaux d'après guerre (motifs en losanges). On peut supposer que le vitrail restant au dessus de la porte a souffert également et a été reconstitué à partir des reste des deux baies.
Le panneau supérieur en clé de voûte avait ici le désavantage d'être d'une constitution fragile (disposition verre/armature en plomb défavorable au maintien) et d'être mal posé (absence de mastic périphérique). Le résultat a été un bâillement vers l'intérieur de l'édifice, qui avec le temps s'est transformé en repli vers le bas. Quelques bouts de verre ont cassé au passage, certains n'ont même pas été retrouvés. La partie supérieure pendait lamentablement, retenue uniquement par quelques rails de plomb qui ne l'auraient pas retenue encore longtemps.

La dépose a été l'opération la plus délicate car le panneau menaçait de se démantibuler et il a fallu y apposer du ruban adhésif pour ne rien perdre en route. Une planche découpée sur mesure a obturé l'orifice en remplacement du panneau déposé.

La réparation n'a pas eu lieu tout de suite. Le vitrail a tout d'abord été placé sur une planche le temps pour lui de reprendre lentement une forme plane sans forcer sur le verre ni démonter les plombs encore intacts. Cette "remise à plat naturelle" a duré près d'un an et a permis de préserver un maximum de l'assemblage d'origine.
Est venue ensuite une phase de diagnostic pour déterminer les réparations à faire, les éléments à remplacer et la séquence de réalisation.
Un cadre adapté à la forme d'origine a été confectionné pour s'assurer de pouvoir retrouver le bon alignement lors du remontage et les éléments dessertis ont été démontés, nettoyés et remis en place individuellement.

Quelques morceaux manquants, après recherche infructueuse d'un verre de même teinte, ont finalement été remplacés par du verre clair (incolore). Tous les verres d'origine ont été conservés, avec ajout de plomb de casse ou collage au mastic (opérations réversibles).

Le remontage a nécessité le remplacement de quelques bouts de plomb trop usés pour être conservés. Ils se terniront assez vite, mais pas les soudures dont l'alliage reste brillant bien plus longtemps et trahit la réparation. Pas question d'utiliser une patine artificielle car le produit à utiliser est trop corrosif pour le plomb et le verre. Un mastic liquide et teinté dans la masse a été appliqué entre les plombs et verres pour rendre le panneau étanche et le rigidifier après séchage.

La pose a été faite grâce à un support d'échelle confectionné pour s'adapter à la baie (et conservé en cas de besoin). Le vitrail a retrouvé sa place et celui que ne sait pas que le panneau a été réparé a peu de chances de s'en apercevoir sans une observation attentive. L'étanchéité a été refaite avec un mastic vitrier tout autour du panneau ainsi que le blocage d'un élément de renfort qui ne tenait plus dans la maçonnerie.
 
Une dernière opération a consisté à faire tomber par précaution l'enduit de façade qui s'est décollé sous l'effet d'infiltrations d'eau de pluie. Un défaut de charpente et couverture au-delà de nos capacités d'intervention dégrade le bâtiment...
 Le vitrail devrait quant à lui pouvoir tenir de nombreuses années tandis que les autres panneaux sont en assez bon état pour des années également.

20 novembre 2014

Un grand chevalet pour petits peintres

Parmi les activités extra-scolaires mises en place cette année, les arts plastiques et en particulier dessin et peinture. Pour cela, il nous a été demandé de construire un chevalet collectif pour que les artistes en devenir travaillent dans de bonnes conditions.

C'est bien sûr notre menuisier Alain qui a conçu, réalisé et installé ce meuble dans un coin du centre de loisirs. Le concept de base est un plan incliné similaire aux chevalets de peintres mais posté à demeure et très large pour y travailler à plusieurs. La photo ci-dessous ne montre que la moitié de la longueur.
Structure porteuse du plan de travail
 La zone de travail, pour être à la hauteur des jeunes artistes, est posée sur un caisson qui fait office de rangement des fournitures et de support pour les gobelets de couleurs.
Préparation du caisson-support
 Le plan de travail proprement dit a été taillé dans des anciens tableaux d'école. Comportant une feuille métallique, ils permettent de fixer rapidement le papier à dessin avec des aimants et il reste possible de travailler à la craie.
Mise en place et réglage
Voilà donc de quoi permettre aux enfants de développer leurs talents graphiques, le format du papier n'étant pas limité par celui des tables d'école.


05 novembre 2014

Travaux divers

Notre travail est ponctué d'interruption des opérations courantes ou de chantiers plus importants pour remédier rapidement à des problèmes en tous genres. En voici quelques exemples.

Trop fréquemment, nous sommes amenés à réparer des dégradations, ici un tirant de charpente arraché sous le préau de la place du Colombier. Si vous pensiez que le vandalisme s'arrêtait aux tags sur les murs, sachez qu'il en a bien d'autres manifestations que nous faisons disparaître dès que possible par mesure de sécurité. Les graffiti ne seront jamais présentés sur ce blog pour ne pas en faire une vitrine ni déclencher de surenchère.

Allée Jean de la Fontaine, un artisan a mal chargé son camion et a perdu un gros seau de colle à moquette, qui a bien sûr éclaté. Et comme de bien entendu, un conducteur de poids-lourd n'a pas trouvé moyen d'éviter de rouler dessus et d'étaler le contenu dans la descente...
Heureusement, cette colle est soluble dans l'eau tant qu'elle est fraîche et après ramassage de ce qui pouvait  l'être, nous avons procédé à un rinçage et à un brossage. Il subsiste des traces incrustées mais bien plus discrètes que sur la photo et qui devraient s'estomper en quelques mois.

Ici, ce sont les restes d'un déménagement déposés en vrac sur le trottoir et qui s'envolaient sur le route. Notre camion en a été entièrement rempli, il y a eu deux tours comme ça.
Franchement, un déménagement ça se prépare, et si on doit abandonner des choses, le minimum est de les emballer et de ne les sortir que les jours de ramassage des ordures ménagères pour éviter ce triste spectacle (l'apport en déchetterie serait quand même mieux).

La clôture qui entoure le rucher a été parée sur les côtés les plus exposés au vent de panneaux en bois visant à aider les abeilles à mieux passer l'hiver. Rien de bien compliqué mais une certaine prudence imposée par la nature des résidentes...

Dans un tout autre registre, la pose de renforts sur les poteaux du portail des jardins partagés. A cet endroit, le socle rocheux, très peu profond, ne laisse pas assez de terre pour que les piquets tiennent une charge en porte à faux et le poids du portail les faisait pencher. Le scellement de renforts devrait avoir réglé ce problème.

Rue Charles Vaillant, Un rétrécissement temporaire a été mis en place en protection d'une plaque d'égout cassée. Son observation montre qu'elle était fendue depuis longtemps  et ne tenait plus que par une faible section. La plaque a été manœuvrée pour une campagne de mesure par des géomètres et n'a pas supporté la fermeture.
A notre demande expresse, la société des eaux et de l'assainissement a fait remplacer la plaque et son cadre, le rétrécissement a pu être levé dès le lendemain. 

Toujours conséquence des travaux de renouvellement de la voirie allée Saint Éloi, nous avons dû préparer l'intervention de la société des eaux en découpant une dalle de béton en prévision de la rehausse d'un accès riverain. Notre intervention n'était pas prévue ici mais a été rendue nécessaire pour débloquer la situation du riverain face aux prestataires prévus.

A noter que vous pouvez trouver dans les archives de ce blog d'autres messages sous le titre de "travaux divers", ils décrivent tous des interventions ponctuelles qui ne justifient pas un article séparé. Vous remarquerez qu'il s'agit toujours d'opérations différentes, certaines sont simples d'autres des casse-têtes en préparation et logistique, et les imprévus ne manquent pas d'animer notre travail...