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09 février 2014

Un métier dangereux

Il a déjà été fait référence dans ce blog à la polyvalence nécessaire pour travailler dans un service technique communal. Un autre aspect de ce métier est sa dangerosité, diffuse mais réelle.

Nous sommes exposés aux risques que courrent tous les travailleurs qui utilisent des outils (coupures, brûlures, usage de produits chimiques), mais également à ceux spécifiques à la présence sur la voierie (proximité des véhicules, traversées innombrables, inhalation des gaz d'échappement et des poussières...).

Le port de charges lourdes est fréquent, ce qui nous expose au mal de dos et aux risques liés à la manipulation de ces charges (basculement, écrasement).

Lors de la collecte des déchets verts, c'est le risque de se piquer sur des épines qui traversent les gants, pour le ramassage des déchets sur voie publique, c'est le risque de se piquer ou couper sur des bouts de verre, de ferraille, ou des aiguilles. Si on ne voit pas vraiment d'aiguilles à Chalifert, on a par contre vu plusieurs fois des matériels médicaux souillés (bandelettes de glycémie), même dans les déchets verts ! Pour le risque d'infection, on est servis...

Travailler dehors, c'est bien, mais c'est aussi souvent dur et risqué. Dire qu'on est à l'air libre, est vrai, dire qu'on est à l'air pur ne l'est pas. L'Est parisien, du fait des vents dominants, contient déjà des polluants dilués d'une bonne part de l'Île de France, mais travailler dans les rues, c'est être exposé aux émanations non encore diluées des véhicules qui passent.
Beaucoup plus vicieux: le soleil ! Notre métier a été reconnu comme présentant un risque élevé de cancer de la peau suite à l'exposition répétée et prolongée aux ultraviolets solaires.
Le travail en extérieur, c'est la chaleur en été, avec le risque de déshydratation, le froid et l'humidité en hiver, le chaud et froid au printemps et à l'automne, le tout avec les risques de maladies associées.

Le travail en espaces verts n'est pas sans dangers: rencontres avec des animaux (rongeurs, insectes, sangliers...), travail en hauteur, avec des engins dangereux (tronçonneuse), exposition au risque de chute de branches...

Une spécificité de notre travail est de devoir intervenir dans toutes sortes de situations, notamment en dehors de l'ordinaire: arbres couchés, fils tombés à terre, déblaiements d'obstacles. Nous travaillons souvent dans des conditions incertaines, pour ne pas dire périlleuses, on dira que ce sont des situations risquées. Un bon exemple est la sécurisation de la structure de l'ancienne bibliothèque, qui a commencé à s'effondrer après les opérations de désamiantage. Il nous a fallu étayer, et donc travailler sous la charpente instable, entre les sacs de déchets contaminés.

Plus grave, toujours dans ce même bâtiment, lors de la préparation à la démolition, nous avons décollé les dalles de moquettes. Ce n'est que plus tard que des analyses ont montré que la peinture de sol, arrachée avec la colle, contenait elle aussi de l'amiante. Le désamiantage a donc été modifié pour retirer aussi cette peinture, mais nous y avons été exposés. Ce n'est la faute à personne dans ce cas car personne ne soupçonnait la présence d'amiante dans la peinture, mais c'est un fait, le risque s'est avéré.
Par contre, nous sommes parfois exposés au "risque amiante" parce que des salopards, et le mot est volontaire, déposent des déchets en fibrociment, soit aux encombrants, soit dans la nature et que c'est à nous que revient le "privilège" de ramasser ce poison.

Encore plus grave: les agressions.
Les insultes sont monnaie courante de la part des automobilistes intolérants. L'occupation de la voierie pour nos interventions est inévitable et nous essayons de la limiter mais il y a un minimum incompressible pour notre sécurité, et encore, il n'est pas toujours respecté puisque les "écrasements" volontaires des protections ne sont pas rares.
Ce sont aussi des Chaliférois qui nous prennent à partie, le plus souvent pour des raisons qui ne nous concernent pas, nous sommes des cibles faciles. Ce blog montre pourtant que nous ne restons pas inactifs, contrairement à la triste réputation de la profession.

Ce sont enfin des gens de passage en voiture qui commettent les actes les plus graves: Jean-Pierre et Jean-Claude ont reçu un pétard dans les jambes il y a quelques années, Kévin s'est récemment retrouvé pointé avec une arme à feu ! Vraie ou factice, peu importe, c'est inacceptable.
Ce ne sont que quelques exemples de la face cachée de notre métier. Toutes les municipalités font leur possible pour offrir un cadre de vie sûr aux habitants, mais ces efforts ont un coût humain. Il serait vraiment apprécié que les habitants, en retour, fassent en sorte que ce coût ne soit pas exagéré en évitant d'augmenter les risques "naturels" du métier. Ne pas rejeter de produits dangereux car on a bien assez de menaces qui pèsent sur nous...


11 février 2013

Chacun ses arbres, chacun ses responsabilités

Il arrive un jour où les arbres ne fléchissent plus, ne se redressent plus... ils se couchent. Gare à ce qui se trouve à proximité.

C'est ce qui s'est produit pour l'arbre qui trônait au milieu du terrain communal de l'ancien lavoir du chemin du Pré de la Fontaine. Il n'était pas en mauvaise santé mais présentait un trop forte prise au vent, sans la protection d'autres arbres et le couple racine/terrain ne suffisait plus à le maintenir en place.

L'arbre s'est couché sur le grillage d'un riverain, ne causant heureusement pas d'autres dégâts, et a été laissé en place le temps d'approvisionner de quoi réparer.
Les branchages ont ensuité été coupés pour dégager la clôture, dont le segment écrasé a été remplacé par du neuf. 
 Le gel partiel du sol a été mis à profit pour entrer sur le terrain avec la chargeuse hydraulique et retirer la souche.
 La dépouille de l'arbre a été transportée à la plateforme de compostage où elle sera préparée pour être rendue à la terre (sic).

Nous avons donc assumé la responsabilité de réparer un bien privé dégradé par un arbre "public", tout comme l'inverse serait de mise le cas échéant. Cela rappelle la responsabilité de chacun concernant l'entretien de la végétation sur sa propriété, vis-à-vis des tiers, qu'ils soient privés ou collectivités. Pour être plus précis, les végétaux doivent être taillés de sorte à ne pas encombrer les voies de circulation, exemples à voir notamment allée Saint Eloi et chemin de Meaux, et ne pas présenter de risque de chute sur la voie publique ou sur un propriété tierce. La responsabilité civile des propriétaire est engagée en cas d'accident, ce qui peut coûter plus cher qu'un entretien préventif...

06 janvier 2013

Vers le chemin de Meaux

Outre la rampe en béton pour les poubelles, d'autres travaux ont été effectués autour du chemin de Meaux.

Le portique limitant l'accès au chemin de halage a été heurté par un véhicule qui a cassé la traverse et fendu les poteaux. La traverse a été remplacée mais les poteaux très affaiblis rendaient la manoeuvre d'ouverture assez risquée. Des renforts métalliques ont été confectionnés et sécurisent désormais les poteaux.



Avec un look ferronnerie !

Un panneau indicateur de ralentisseur a été retrouvé "bien penché", suite à une rencontre avec un véhicule. Pourtant, et c'est assez rare, le mât n'était pas tordu. Il n'a en fait jamais été scellé et était juste planté dans la terre ! Quelques coups de pelle et un peu de béton plus tard, le scellement était enfin réalisé.

A noter que nous avons fait un petit essai de rebouchage de trou sur le chemin de halage et qu'un petit malin n'a pas attendu pour utiliser le reste de matériaux pour reboucher d'autres trous. Seulement voilà, il y a une façon de faire pour utiliser correctement ce genre de mélange, et là, non seulement on a perdu tout le produit, mais le chemin est devenu un vrai bourbier.
Moralité: quand on ne sait pas, on ne touche pas !
Certains ont la langue bien pendue à notre encontre et en plus ils sabotent nos tentatives d'amélioration, c'est charmant...

01 avril 2012

La marque des vandales

Les villages comme Chalifert ne sont pas à l'abri de la lâcheté. Certaines personnes n'ont rien d'autre à faire que de traîner dans les rues la nuit et de barbouiller le mobilier urbain au hasard.

Dernièrement, les tagueurs s'en sont pris aux bâtiments publics, au mobilier urbain et à la signalisation routière.
Sur l'abribus et le panneau rue Ch.Vaillant.
Il y en a eu tellement qu'il ne serait pas raisonnable de montrer toutes les photos. En voici cependant la liste détaillée:
- Façade de la mairie, portail du service technique.
- Mur d'une propriété privée rue Braille.
- Porte de la bibliothèque.
- Entrée de l'école maternelle: mur, panneau de stationnement, panneau d'affichage de l'école, barrière métallique, poste transformateur électrique.
- Abri poubelle allée St Eloi.
- Allée Renoir: Panneau de vitesse et plaque de rue, poste transformateur électrique.
- Abribus et panneau d'affichage rue Vaillant.

Sur trois faces de l'abri poubelle allée St.Eloi.
Il n'est pas possible de laisser des inscriptions quelles qu'elles soient, surtout devant une école. Ce serait banaliser les dégradations aux yeux des enfants, lesquels n'ont pas à subir la débilité des grands (par la taille, pas par l'intelligence).

A l'entrée de l'école maternelle
Nous sommes heureusement équipés pour lutter contre ces actes navrants et la plupart sont effacés rapidement. Dans le meilleur des cas enlevés avec un solvant, ils sont parfois résistants et ne disparaissent qu'une fois le support repeint.
Nous ne pouvons cependant intervenir que sur les tags sur le domaine communal. Ceux apposés sur les propriétés privées sont malheureusement à la charge des propriétaires.
Tout le monde est victime de ces actes puisque les frais de remise en état sont supportés par la collectivité. Les éventuels témoins sont invités à signaler ce genre de méfaits pour faciliter leur répression, qui se trouve être la seule forme de prévention efficace...

Sur la façade de la mairie.
A noter que les signatures relevées indiquent que Chalifert n'est pas le seul village victime de ces tagueurs: Les mêmes marques ont été vues à Jablines et Quincy-Voisins. Comme quoi une ou plusieurs personnes peuvent être particulièrement nuisibles envers beaucoup de monde. Il faut être vigilant car ce genre d'acte est un premier pas vers des gestes plus graves. Les paroles de la chanson de Johnny Halliday "Les portes du pénitencier" illustrent parfaitement ce qui se passe ici.

01 janvier 2012

Quelques actions en décembre 2011

Après le lavoir de la ruelle Canet, c'est au tour des bancs de la place du Colombier de recevoir une nouvelle couche de lasure. Nathalie a soigneusement poncé les lattes pour retirer l'ancienne lasure et effacer les tags peints et gravés.

Le temps maussade a forcé Nathalie à s'abriter dans la cour de la mairie pour le ponçage, puis dans une ancienne cuisine de la salle polyvalente pour la peinture, où des crochets ont été détournés de leur usage premier pour le séchage.
Remise en place des lattes après peinture

A l'école primaire, les armature métalliques des vitrages du préau sont fortement dégradées par la corrosion. A certains endroits, le métal présente des trous tels qu'il n'est plus possible d'y fixer solidement des bandes de métal pour la protection des enfants. Les zones manquantes ont été partiellement remplies de mousse expansive puis doublées d'une bande de plexiglass collée. L'aspect est déplorable mais cela permet d'assurer la sécurité des enfants en attendant la modification prochaine du préau.
Remplissage à la mousse expansive

Collage d'une plaque de recouvrement

A l'église, pour lutter contre un fort courant d'air passant par le clocher, une trappe a été posée pour fermer le passage à l'étage de la cloche. On ne parlera pas pour autant d'étanchéité mais le courant d'air est neutralisé efficacement. Au passage, le mécanisme d'horloge a été visité et un point dur dans le mécanisme détecté. La société spécialisé en maintenance a démonté une pièce pour son prochain remplacement. Si les aiguilles sont bloquées, les sonneries fonctionnent cependant correctement.
Le passage vers l'étage de la cloche,
 après remplacement des planchers: un passage d'air considérable.
Il restait des traces d'une ancienne trappe, absente depuis bien lontemps. Les travaux de remplacement des planchers ayant été faits par des températures négatives, nous avions mis la sensation de froid sur la température extérieure, en l'absence de vent, le courant d'air était négligeable.
La trappe en place neutralise le courant d'air.
Cela ne suffira probablement pas à réchauffer l'église lors des messes hivernales mais pourra contribuer à diminuer les pertes lorsque le chauffage est mis en route.


Revenons au lavoir Canet: la structure porteuse de l'escalier de l'ancien WC comportait une ouverture où des déchets s'accumulaient et où un enfant aurait pu entrer et se blesser. Une plaque en matière synthétique a été posée pour obturer cet orifice.
En bas à gauche, en blanc: la plaque d'obturation du soubassement.


Nous avons assisté l'entreprise chargée de mettre en place les illuminations de Noël. Plusieurs essais ont été necessaires pour fiabiliser l'installation, certaines suspensions s'étant révélées défctueuses. Si c'était dû à une panne fortuite, il n'en a pas été de même pour une de suspensions de la façade de la mairie.

 Un samedi matin, la structure métallique a été retrouvée tordue au point de rendre le circuit électrique accessible aux piétons. La section concernée a aussitôt été débranchée par sécurité puis réparée quelques jours plus tard. Elle n'était en place que depuis une seule journée ! On espère que l'hurluberlu qui s'y est (sus)pendu en a pris un bout sur le coin du nez et que ça l'aura calmé.

Comme toujours, ce ne sont là que quelques-unes de nos actions. D'autres moins significatives sont menées en parallèles tandis que des chantiers plus importants s'étalent sur des durées plus longues et ne seront présentés qu'une fois finis ou en passe de l'être.

29 décembre 2011

L'automne a frappé

Cet automne aura été pour le moins pluvieux, venteux, avec des températures ressenties soit douces soit glaciales. sur le terrain, cela s'est traduit par quelques désagréments qu'il a fallu combattre en permanence.

D'abord les feuilles des arbres qui ont mis assez longtemps à tomber malgré les rafales de vent, le ramassage s'est donc prolongé, avec son cortège de voyages jusqu'à la plateforme de compostage. Lors des fortes pluies, des brindilles se sont ajoutées aux feuilles et se sont accumulées dans les rues bordées d'arbres, rendant la chaussée glissante par endroits.

Route de Lesches

Les feuilles vont partout ! le nettoyage des gouttières de la mairie (celles qui nous sont accessibles) ont produit pas moins d'une centaine de litres de débris végétaux.


 Dans le parc du château, la photo ci-dessous ne laisse deviner qu'un sixième de ce qui a été effectivement ramassé.
 

La pluie a aussi laissé des traces de son passage. Une fois de plus, le collecteur de l'ancienne station d'épuration à la Marne n'a pas été capable d'absorber le débit et le trop-plein est passé par dessus, se répendant sur le chemin de Meaux en charriant des matériaux arrachés au sol.
Par forte pluie, l'eau peut atteindre la grille du premier plan !

Le résultat est un amas de boue et de gravier qui envahit le chemin dans les deux directions. Ci-dessous en retournant vers le stade. La photo ne rend pas le relief, mais pour donner une idée, le tas fait environ 60cm de large, 40 cm de haut, et 3mètres de long !

En différents endroits en ville, mais plus particulièrement au chemin de Meaux, l'eau a tendance à s'accumuler sur la voie. Lorsque cela est possible, nous creusons une rigole d'évacuation. C'est une solution fragile dont l'efficacité ne peut se vérifier que lorsque les flaques d'eau se forment. Automobilistes: évitez autant que possible de rouler sur les accotements car cela bouche les rigoles d'évacuation.

 Le vent aussi a ses effets, cette fois surtout sur la signalisation. Rue Charles Vaillant, un panneau très exposé a vu son mât plié par suite de la fatigue du métal, sous les efforts répétés du courant d'air. A l'intersection des rues Pasteur et Braille, le panneau stop, déjà fragilisé par des collisions avec des véhicules, a tout simplement été cisaillé à ras du sol pour les mêmes raisons quelques jours plus tard.

Le remplacement du mât a nécessité un nouveau forage en raison de la présence de béton très dur à cet endroit  (bordure du trottoir, radier du caisson de lignes téléphoniques). La pose du nouveau panneau a eu lieu le lendemain, après la prise du scellement. Un panneau provisoire a été mis en place pendant la durée des travaux.
Quelques heures après la réparation, le stop opposé était plié par un engin agricole en transit...

Autres victimes du vent, mais à un niveau bien moindre, l'enseigne de la salle Claude Perryer et le miroir de sortie de la rue Saint Jacques, qu'il a fallu repositionner.

10 décembre 2011

Retour de l'éclairage du passage piéton rue Vaillant

L'éclairage du passge piéton situé rue Charles Vaillant, juste avant l'intersection avec la route de Lesches avait été accidenté il y a plusieurs mois, certainement par un camion. Le boîtier était tellement abîmé qu'on ne pouvait même plus l'ouvrir. L'accès y est trop compliqué avec une simple échelle.
Nous avons donc profité de la nacelle louée pour le remplacement des ampoules et l'élagage pour forcer l'ouverture et procéder à la dépose du luminaire.

Tout le côté gauche est tordu

Et les vitres ne sont même pas cassées !
Les dégâts concernent principalement la tôlerie mais aussi le chassis interne, de 4 millimètres d'épaisseur, tordu également. Même si la collision s'est produite très lentement, on a du mal à imaginer comment l'ensemble n'a pas été complètement arraché.
Après un démontage total, tous les éléments tordus ont été redressés avec les moyens du bord. Le résultat n'est pas optimal mais permet au moins de refermer le boîtier. Le circuit électrique n'a demandé qu'une réparation mineure et après remontage et essai, nous avons pu procéder à la repose.


Pour la repose, c'est avec un échafaudage léger que l'intervention à eu lieu


L'éclairage est de nouveau opérationnel et nous avons pu éviter l'achat d'un nouveau luminaire là où beaucoup de communes auraient choisi un remplacement pur et simple. A l'heure du développement durable, on essaye de faire durer les choses...

28 octobre 2011

Réparation du pilier Place du Colombier

Les piliers du portique d'entrée du parking place du Colombier ne sont pas tout jeunes. Pourtant, ils sont les témoins du passé de cet endroit et ont été conservés lors de l'aménagement de la place comme éléments de décor.
Si les deux montrent des signes évidents de dégradation dûe au climat, l'un a également souffert du passage de véhicules mal maîtrisés. Ainsi, 3 moellons ont-ils été arrachés à la base, laissant un spectacle désolant.



Les moellons ont été récupérés et stockés près de deux ans avant que l'on puisse s'occuper de ce problème.


3 pierres manquantes et celle de base déscellée !
  Au moment de remettre la première pierre en place, celle du dessous se révèle être déscellée. Après son démontage, on s'aperçoit que le mortier d'origine est totalement dégradé, imposant donc son remplacement total.


Remontage en cours avec les pierres d'origine, soigneusement conservées.
 Le remontage a été effectué au mortier à la chaux, matériau traditionnel des constructions anciennes qui a la propriété de durcir dans le temps grâce à une réaction chimique interne. La réparation se veut donc durable.


Le résultat, l'ednuit du haut n'est pas encore sec.
 La partie supérieure a reçu une reprise d'enduit de façade ton pierre, dont la teinte a été légèrement modifiée pour s'approcher de celle de l'ancien revêtement. 


Vue depuis le carrefour.
 Le reste de l'enduit a été utilisé pour recharger le côté du pilier, là où se trouvait l'ancien muer d'enceinte des dépendances de la ferme. L'autre pilier a également reçu quelques retouches de mortier et d'enduit, ce dernier incomplètement car il n'était pas prévu au départ du chantier.
Certes, ce n'est pas une restauration dans les règles de l'art et le résultat n'est pas à la hauteur des bâtisseurs d'autrefois, mais c'est une démarche de préservation dans la mesure de nos moyens et que le temps et la pollution se chargeront de patiner jusqu'au jour où tout cela passera totalement inaperçu.

16 octobre 2011

Vous avez dit polyvalence ?

Dans une petite commune ou le service technique n'est pas divisé par corps de métiers, les agents se doivent de maîtriser le plus possible de techniques différentes. C'est ce qui permet d'être réactif selon les besoins immédiats ou planifiés, dans la mesure des moyens disponibles bien sûr.

Certaines de nos interventions sont demandées par des habitants, d'autres par les élus, et dans certains cas par la fatalité (chutes d'arbres, accidents...). Si une partie du travail est récurrente, comme l'entretien des esaces verts ou la propreté du village, la routine est absente des autres situations qui se présentent.
On peut donc faire de la manutention de cartons un jour, faire le vitrier le matin, le plombier l'après-midi, une autre journée commençant par de la serrurerie et finissant par de l'électricité, entrecoupée de maçonnerie. De quoi se changer les idées !



Remplacement d'une vitre sur la porte d'un logement communal.

Remplacement d'un robinet d'un logement communal.

Réparation du loquet du grand portail de la cour d'école.
Les enfants sont un bon test de résistance aux efforts!

Câblage d'une ligne électrique à la bibliothèque pour
ajouter un radiateur dans les toilettes.

Si nous ne sommes spécialistes dans aucun de ces métiers, il nous est nécessaire de les pratiquer pour les nécessités du service. bien sûr, nous avons conscience de nos limites et faisons intervenir des entreprises dès que les travaux demandés sortent des "affaires courantes". La sécurité prévaut en toutes circonstances et dans le cas récent d'une fuite de gaz à l'école, notre intervention s'est limitée à la coupure générale du gaz et à la ventilation des locaux en attendant l'intervention d'un spécialiste.

Ce blog vise à vous montrer ce que vous ne voyez peut-être pas, et surtout à balayer certaines idées reçues. On fait de notre mieux; on n'arrive pas à contenter tout le monde. Certains sont très gentil savec nous, d'autres nous prennent pour des moins que rien. Tant pis pour eux, nous on continue à travailler pour le bien de la collectivité, selon les instructions hierarchiques.

"L'intérêt du plus grand nombre l'emporte sur celui du petit nombre, ou d'un seul" Spock, Star Trek.

Cela n'empêche personne de demander un service ponctuel, c'est à négocier directement auprès du Maire, mais c'est comme tout, il faut savoir rester raisonnable et surtout rester courtois. Nous sommes des citoyens à part entière et avons le même droit au respect que tout le monde, ni plus, ni moins. C'est tellement plus agréable quand on se parle avec le sourire...

22 septembre 2011

Rentrée active

Cette rentrée scolaire 2011 aura été spéciale.
Pendant les travaux de peinture de la maternelle, celle-ci a été cambriolée. Les petites frappes qui ont monté ce coup faramineux ont cassé une vitre pour s'emparer de matériel informatique obsolète, objet d'un don de particulier, qui servait à l'éducation des enfants. Un panneau provisoire a été posé en attendant le nouveau vitrage, qui a été posé avant la rentrée. Si aucun dégât n'est plus visible, les enfants manquent désormais d'un moyen pédagogique qui était apprécié...
Quant aux branques braqueurs, on leur souhaite un bon apprentissage de l'alphabet avec leur nouveau matériel ! Cet acte est non seulement révoltant mais il est aussi extraordinaire de stupidité. Ca fera beau dans leur casier judiciaire: "casse de la maternelle de Chalifert", belles rigolades en perspectives dans les maisons d'arrêt !


Moins grave, mais tout aussi gênant, est le blocage de la serrure du portail d'entrée à la maternelle le matin de la rentrée. Le mécanisme usé s'est coinçé et il a fallu découper le métal pour ouvrir les portes. Une serrure neuve est désormais en place.

D'autres interventions au groupe scolaire ont déjà été nécessaires depuis: déblocage d'un mécanisme de chasse d'eau, refixation d'un luminaire du préau, retouches de peinture à la salle claude Perryer, remplacement d'ampoules et tubes au centre de loisirs...

Le groupe scolaire de Chalifert est l'équipement majeur de la commune. Il se trouve d'ailleurs être d'une dimension assez importante pour un village de cette taille. Il est donc l'objet d'une attention constante et évolue en permanence.

21 août 2011

Voierie et signalisation

Quelques changements ont eu lieu cet été en ce qui concerne la voierie chaliféroise.
  • Chemin de la Haillette
    Une signalisation définitive a été implantée en remplacement des barrières placées il y a plusieurs mois et qui étaient déplacées plusieurs fois par semaine par des indélicats.


Côté Chemin du Mur au Prieur

Côté rue Charles Vaillant
Petite explication de texte pour ceux qui ont oublié leur code de la route:
La mention "sauf riverains" signifie que seules les personnes dont l'habitation ou le terrain est desservi directement par le chemin de la Haillette peuvent emprunter le sens interdit, qui lui s'applique à tous les autres usagers. Le chemin de la Haillette n'est donc pas ouvert à la circulation car son état ne le permet pas.

Pour la petite histoire, ce chemin est initialement à usage agricole et normalement fréquenté uniquement par des tracteurs. Lors de la construction de la ligne TGV d'interconnexion, le chemin a été bitumé pour faciliter le déplacement des camlions hors centre-ville. Ce traitement était suffisant pour la durée du chantier mais il n'a jamais été question d'en faire une route à part entière. Ce qui signifie en clair qu'il n'y a en principe pas lieu pour la Commune de procéder à le rénovation du bitume pour rendre le chemin carrossable.
comme il a déjà été expliqué dans un message précédent, ce chemin n'a pas reçu le préparation du sol nécessaire à en faire une route et la signalisation en place le destine à retourner à sa vocation première: la desserte agricole.

A ceux qui choisiraient de contrevenir à cette signalisation revient la responsabilité totale d'assumer ce choix au regard d'éventuels dégâts au véhicule ou d'une verbalisation.


  • Place de la Mairie
    La modification du parking a été l'occasion de faire appliquer un marquage au sol pour matérialiser les places. Ces dernières sont perpendiculaires à l'axe de la rue Braille et de dimensions suffisantes pour tous les véhicules légers. Par respect envers les autres usagers, il serait bon que chacun prenne soin de garer correctement son véhicule car on en a souvent vu prendre trois places pour une seule voiture.
    Deux nouveautés cependant: la création obligatoire d'une place réservée aux personnes à mobilité réduite, et la réouverture de l'accès à la deuxième cour de la Mairie, qui abrite le service technique. Cet accès est clairement identifié par un marquage au sol "stationnement interdit", valable de jour comme de nuit pour permettre la sortie de nos matériels en cas d'intervention urgente. Autant dire que ceux qui se croient tout permis se verront immédiatement délestés des quelques euros prévus par le code de la route, voire même pire, par une visite à la fourrière !

  • La signalisation fait l'objet d'une surveillance constante. Une balise marquant un massif de rétrécissement/stationnement rue Charles Vaillant a été arrachée une nuit et nous avons dû remplacer l'ensemble poteau/panneau/fixations dont certains éléments n'ont pas été retrouvés...
Dépose du poteau plié



La situation est rétablie à la normale

Vandalisme: des plantations arrachées

Il y a décidément des gens qui ne respectent rien à Chalifert ! 7 des jardinières rues Vaillant/Braille/Pasteur ont vu leurs plantes arrachées et jetées à terre.


Il n'y a même pas le vol pour origine de ces actes, c'est de la nuisance pure.

Certaines plantes se sont retrouvées sur la route et ont été écrasées par les voitures, d'autres sur le trottoir ou dans le caniveau ont été épargnées et replantées.
Plusieurs jardinières ont depuis une triste mine, elles resteront ainsi comme signe aux Chaliférois qu'il y a des personnes mal intentionnées dans leur voisinage, qui agissent la nuit et pourraient ne pas s'arrêter là et commettre des actes bien plus graves.