10 décembre 2011

Déchets verts: bilan 2011

Cette année est la première où nous avons ramassé les déchets verts chaque semaine au lieu d'un lundi sur deux. On aurait pu penser que le volume habituel serait réparti et que chaque tournée serait plus légère, il n'en a rien été...

En effet, si le tonnage enlevé l'année dernière était de 10,250 tonnes, cette année, il s'élève à 22,580 tonnes !
Si en 2010 la moyenne de poids des tournées s'est établi à 531 kg, en 2011, cette moyenne est montée à 645 kg. Cette moyenne n'est pas représentative de ce qu'est une tournée de ramassage car il n'y a pas de tournée type. A titre d'exemple, la première de la saison a demandé 4 tours (ramassage/déchargement) pour 1,48 tonne et 5 heures de travail alors que la dernière n'a demandé que 45 minutes pour 100 kg...
Nous avons constaté que plus d'habitants utilisaient le service, certains ponctuellement sur d'assez gros volumes, d'autres plus régulièrement sur des quantités moindres. C'est autant de matière qui sera rendue à la terre, pour les jardins ou pour usage agricole.
Ce qui amène à une constatation regrettable: il y a trop souvent des déchets indésirables mélangés aux déchets verts, et ce parfois volontairement. Nous retrouvons pratiquement chaque semaine des gravats, des ordures ménagères ou autres bien cachés au fond des contenants.
Certains auront peut-être constaté un certain durcissement de nos exigences de tri, conséquence d'un relèvement des exigences de la plateforme de compostage. Les déchets y sont désormais triés systématiquement par des hommes qui y trouvent des choses incroyables. Nous avons pu y voir des déchets plastiques en quantités incroyables, mais aussi des rouleaux de grillage et même des bordures de trottoir en pierre !
Nous attirons donc votre attention sur la nécessité de trier très soigneusement vos déchets verts et d'en retirer tout ce qui n'est pas strictement végétal au sens de coupes de plantes. Les canisses en roseau et planches de meubles n'ont rien à faire ici et doivent être déposés en déchetterie ou aux encombrants.
Même les liens synthétiques utilisés pour le tuteurage des pieds de tomate doivent être retirés. Pour tout vous dire, le déchargement des camions est surveillé et s'il y a trop de déchets indésirables de visibles, le tout est refusé et rechargé dans le camion retourné à son expéditeur...
Pourquoi le tri devient-il aussi sévère ? Premièrement parce que la filière déchets verts n'a pas vocation a traiter les déchets en tous genres des indélicats. Mais surtout pour une question de qualité du produit obtenu. Car si le compost est utilisé par de nombreux paysagistes, l'immense majorité est répandue dans les champs, lesquels produisent des aliments qui finissent dans votre assiette ! Le tri est donc dans votre intérêt.
 
Halte au n'importe quoi !

Certains auront peut-être trouvé un petit papier dans leur boîte aux lettres pour motiver un refus de collecte. C'est un moyen simple de passer le message en expliquant ce qui ne va pas. Il n'y a rien de bien compliqué dans les règles de présentation des déchets verts, c'est pourquoi les refus de collecte sont enregistrés en mairie pour éviter tout malentendu.
Nos exigences diffèrent un peu de celles du Sietrem: nous sommes plus tolérants sur la longueur des branchages car nous n'avons pas à les passer dans le compacteur d'une benne mais il y a une limite raisonnable comme pour tout. Cela concerne surtout le poids et le volume de certains contenants ou fagots; notre camion est plus haut que les bennes à ordures et dans certains cas, même à deux, le chargment est trop difficile.

Merci à ceux qui jouent le jeu, peut mieux faire aux autres. Mention spéciale à ceux qui se sont procuré un composteur individuel et tout notre mépris à ceux qui préfèrent encore jeter leurs déchets dans le fossé en face de chez eux.

Retour de l'éclairage du passage piéton rue Vaillant

L'éclairage du passge piéton situé rue Charles Vaillant, juste avant l'intersection avec la route de Lesches avait été accidenté il y a plusieurs mois, certainement par un camion. Le boîtier était tellement abîmé qu'on ne pouvait même plus l'ouvrir. L'accès y est trop compliqué avec une simple échelle.
Nous avons donc profité de la nacelle louée pour le remplacement des ampoules et l'élagage pour forcer l'ouverture et procéder à la dépose du luminaire.

Tout le côté gauche est tordu

Et les vitres ne sont même pas cassées !
Les dégâts concernent principalement la tôlerie mais aussi le chassis interne, de 4 millimètres d'épaisseur, tordu également. Même si la collision s'est produite très lentement, on a du mal à imaginer comment l'ensemble n'a pas été complètement arraché.
Après un démontage total, tous les éléments tordus ont été redressés avec les moyens du bord. Le résultat n'est pas optimal mais permet au moins de refermer le boîtier. Le circuit électrique n'a demandé qu'une réparation mineure et après remontage et essai, nous avons pu procéder à la repose.


Pour la repose, c'est avec un échafaudage léger que l'intervention à eu lieu


L'éclairage est de nouveau opérationnel et nous avons pu éviter l'achat d'un nouveau luminaire là où beaucoup de communes auraient choisi un remplacement pur et simple. A l'heure du développement durable, on essaye de faire durer les choses...

04 décembre 2011

Un effort de présentation

Quelques plates-bandes de la rue Charles Vaillant ont reçu un traitement paysager dans le but de rendre plus agréable le passage dans cette rue très fréquentée.

C'est mieux bêché et désherbé !

Alors que certains emplacement étaient entretenus par les riverains, et on les en remercie, d'autres étaient tout simplement en friche ou étaient dévastés par le passage de véhicules. Trois plates-bandes ont été bêchées, à la main pour les plus grandes, la dernière ayant requis l'intervention d'un engin mécanique tant la terre était compacte. Et encore, même l'engin a eu du mal !

Une belle longueur...


Ces plates-bandes sont maintenant disponibles pour les riverain qui souhaitent les fleurir à leur convenance, certains ont déjà commencé leurs plantations. Un lit d'écorce de pin maritime a été déposé pour freiner la pousse d'herbes indésitrables, conserver l'humidité et protéger du froid.

Mise en place du paillage à l'écorce de pin.

Une de ces "planches" a été plantée de jeunes pieds d'arbustes variés, sélectionnés pour la diversité de leurs coloris et floraison ainsi que pour la persistance de leur feuillage. Il faudra attendre le retour des beaux jours pour qu'ils s'étoffent et occupent l'espace qui leur a été donné.
En cours de plantation.

Une pierre a été placée à l'angle de cette parcelle qui a été "roulée" par deux fois pendant notre travail, dont l'une lors d'une absence de moins d'un quart d'heure. Le coupable identifié, la pierre se chargera de lui arracher une roue s'il lui prenait l'envie de recommencer à saccager cet espace vert communal. Jusqu'à présent, la dissuasion est efficace...
Reste a espérer que les passants respecteront aussi ces plantations d'agrément en ne laissant pas les enfants les piétiner ou les arracher et en le laissant pas leurs chiens gratter le sol. Ne pas y jeter de détritus, ce serait bien aussi...
Pour finir, nous avons pris en charge l'entretien des plantations de la rue des Coulommières, mises en place et entretenues jusqu'alors par la commune de Chessy suite à un accord passé lors de l'aménagement de la rue. Cet accord étant venu à son terme, vous aurez peut-être vu Jean-Pierre et Jean-Claude effectuer la taille des arbustes.


 Note: Le paillage à l'écorde de pin acidifie le sol. Si cela aide à limiter les mauvaises herbes, cela présente aussi l'inconvénient de dégrader certaines plantes d'ornement. A défaut d'utiliser de l'écorce de coco, neutre, sur toute la surface, on peut en limiter l'usage au pied des plantes utiles et laisser le reste en écorce de pin. On peut également appliquer un amendement calcaire sur le sol pour neutraliser l'acidité. L'acide n'est libéré qu'en très faible quantité et son action se traduit par une décoloration du feuillage des plantes les plus sensibles, rien de bien grave ni d'irréversible.


27 novembre 2011

Des corbeilles à papier un peu partout

Un nouvel arrivant à Chalifert, professionnel du mobilier urbain, nous a offert un lot de corbeilles d'occasion dont notre village était assez dépourvu. C'est une démarche assez rare pour être signalée et saluée.

Une des nouvelles corbeilles en place
Ce sont des conteneurs fixes, fermés à clé, et vraiment conçus pour être vidés facilement, ce qui n'est pas le cas des anciens modèles. Il ssont scellés dans de petites dalles de béton, ancrées par des piquets métalliques ou par des bordures du support.

Les anciens modèles faisaient peine à voir !

Ces corbeilles sont à votre disposition aux implantations suivantes:
- 1 place de la Mairie.
- 1 à l'entrée du parking de la place du Colombier.
- 3 sur la place du Colombier, entre les bancs et à l'entrée de l'école.
- 1 à l'entrée du chemin de halage.
- 1 à l'entrée du city-stade.
- 1 à l'abribus rue Charles Vaillant.
- 2 route de Jablines, au dégagement-parking et près de la pompe à eau.
- 1 allée saint Jacques sur l'accès aux terrains de tennis.
  
Nous effectuons toujours des tournées de ramassage des déchets divers plusieurs fois par semaine et on trouve toujours autant de saletés. La photo ci-dessous montre dans quel état on trouve le préau de l'école chaque semaine, malheureusement l'extérieur est souvent pareil. On voit même, depuis que les nouvelles corbeilles sont posées, des tas de détritus déposés volontairement à côté ! Peut-on oser espérer que les jardinières de la place du Colombier ne servent plus de dépotoir ?

Petite précision: les corbeilles sont là pour vous débarasser de déchets banals comme les mouchoirs jetables, les enballages de bombons, pour vider le cendrier de la voiture... Essayez dans la mesure du possible de déposer les emballages type bouteilles en verre, plastique ou métal dans des conteneurs de tri sélectif. Il serait dommage que l'apparition de corbeilles à papier nuise au tri des déchets...

20 novembre 2011

Travaux de nacelle

Deux ou trois fois par an, nous utilisons une nacelle de location pour diverses interventions en hauteur infaisables à l'échelle. C'est notamment le cas du remplacement des ampoules d'éclairage public. Cette fréquence de remplacement permet de relever la fiabnilité de l'éclairage avec des ampoules récentes, certaines portant une marque disparue depuis près de dix ans ! Cela n'empêche malheureusement pas des défaillances quelques jours seulement après la tournée de remplacement...

L'entretien du réseau d'éclairage ne se limite pas au remplacement des lampes, les câbles d'alimentation sont par endroits pris par la végétation, ce qui nécessite une taille sévère des arbres et herbes grimpantes.

Taille des brachages pris dans les fils électriques.
Ci-dessus, rue Jean de la Fontaine, en dessous, chemin de Meaux. Une fois les opérations prioritaires effectuées, le temps restant y est passé à tailler les nombreux arbres se prenant dans les fils.
Débarrassé de cet amas végétal,  le fil est remonté de près d'un métre !

 Il n'y a pas que l'éclairage public qui soit envahi par la végétation. Ici, un bâtiment appartenant à la commune recouvert de lierre. Les pousses avaient pris des volets, des tuiles, la cheminée et l'antenne TV.
 La configuration des lieux ne permettant pas d'approcher le véhicule porteur plus près, la photo ci-dessous illustre le résultat: il n'a pas été possible de tout retirer. Le retrait du reste est désormais à la discrétion du  voisin.
                                          

Il y a encore de nombreux endroits où la végétation encombre les réseaux aériens. Nous ne pouvons intervenir que sur celui de l'éclairage public, ceux de l'électricité domestique et du téléphone, appartenant à leurs exploitants, ne sont pas de notre compétence. Concernant le réseau d'éclairage public, la quantité à traiter est tellemnt importante que nous n'avons pas d'autre choix que de fractionner nos interventions. Les nacelles sont des engins difficiles à louer car très demandés. La disponibilité n'est pas le seul problème; le coût en est assez élevé et le budget correspondant forcément limité. Nous nous efforçons de rentabiliser au mieux chaque utilisation de nacelle et à défaut de pouvoir tout traiter rapidement, nous faisons en sorte que ce soit fait pour un bout de temps. Progressivement, nous parviendrons à un équilibre entre locations d'engins et besoins en taille.

A noter:
Nos interventions ne concernent que les arbres et végétaux du domaine public. Tout ce qui est sur propriété privée incombe aux propriétaires et relève de la responsabilité civile.

06 novembre 2011

Les élections se préparent longtemps à l'avance

Il n'y a pas si longtemps que cela, les panneaux d'affichage électoral étaient en bois, une planche d'aggloméré clouée sur deux piquets. Efficace mais rustique, c'est le moins qu'on puisse dire. C'était moche, lourd, encombrant et difficile à faire tenir debout.

Puis vinrent les panneaux métalliques, en acier galvanisé. Ils ont été livrés avec des fourreaux à sceller pour un montage et un démontage facile mais nous n'avions pas eu le temps nécessaire pour une pose correcte et la précipitation ne donne jamais rien de bon et les panneaux n'étaient pas droits ni faciles à poser/déposer. Fort heureusement, le remaniement a tôt fait disparaître l'horrible barre de béton au pied de la haie du terrain de boule.
L'agrandissement du parking terminé, il fallait mettre en place un nouveau dispositif de support des panneaux pendant que le temps s'y prêtait. Ne disposant plus de tous les fourreaux d'origine, il a été choisi d'en réaliser d'autres par nous-mêmes.
Débit, assemblage et soudure en série
Un travail de serrurerie sans grande difficulté a permis de créer un jeu complet de fourreaux parfaitement adaptés en dimension et permettant de compenser la pente de la rue Braille.

En cours de pose des fouureaux, des panneaux en place proUvent l'efficacité du système
Les fourreaux sont jumelés pour faciliter l'alignement, surtout au moment de les sceller dans le béton. Pour cela, un traçage préalable a été réalisé au sol avant le forage des trous et un gabarit spécial a été réalisé pour placer les fourreaux à la verticale avec le bon entraxe. Les panneaux sont ainsi alignés et bien droits.

Un gabarit sur mesure pour régler l'entraxe et la verticalité sur deux plans.


Les panneaux ont vu leur broche d'alignement allongée pour compenser la pente du sol alors qu'ils sont prévus pour un sol horizontal. Une peinture de galvanisation à froid protège le rajout.

Les fourreaux sont obturés par des bouchons en plastique empêchant les débris divers de les remplir.

Si les panneaux métalliques sont plus grands et aussi lourds que ceux en bois, ils sont plus faciles d'entretien (décollage des affiches au nettoyeur haute pression au lieu de grattage à la spatule puis peinture). Le système des fourreaux a été prévu pour pouvoir être étendu si le nombre de panneaux devait être augmenté.





28 octobre 2011

Réparation du pilier Place du Colombier

Les piliers du portique d'entrée du parking place du Colombier ne sont pas tout jeunes. Pourtant, ils sont les témoins du passé de cet endroit et ont été conservés lors de l'aménagement de la place comme éléments de décor.
Si les deux montrent des signes évidents de dégradation dûe au climat, l'un a également souffert du passage de véhicules mal maîtrisés. Ainsi, 3 moellons ont-ils été arrachés à la base, laissant un spectacle désolant.



Les moellons ont été récupérés et stockés près de deux ans avant que l'on puisse s'occuper de ce problème.


3 pierres manquantes et celle de base déscellée !
  Au moment de remettre la première pierre en place, celle du dessous se révèle être déscellée. Après son démontage, on s'aperçoit que le mortier d'origine est totalement dégradé, imposant donc son remplacement total.


Remontage en cours avec les pierres d'origine, soigneusement conservées.
 Le remontage a été effectué au mortier à la chaux, matériau traditionnel des constructions anciennes qui a la propriété de durcir dans le temps grâce à une réaction chimique interne. La réparation se veut donc durable.


Le résultat, l'ednuit du haut n'est pas encore sec.
 La partie supérieure a reçu une reprise d'enduit de façade ton pierre, dont la teinte a été légèrement modifiée pour s'approcher de celle de l'ancien revêtement. 


Vue depuis le carrefour.
 Le reste de l'enduit a été utilisé pour recharger le côté du pilier, là où se trouvait l'ancien muer d'enceinte des dépendances de la ferme. L'autre pilier a également reçu quelques retouches de mortier et d'enduit, ce dernier incomplètement car il n'était pas prévu au départ du chantier.
Certes, ce n'est pas une restauration dans les règles de l'art et le résultat n'est pas à la hauteur des bâtisseurs d'autrefois, mais c'est une démarche de préservation dans la mesure de nos moyens et que le temps et la pollution se chargeront de patiner jusqu'au jour où tout cela passera totalement inaperçu.