07 mai 2014

L'escalade revient à l'école

 Les travaux dans la cour de l'école, ayant vu le déplacement de l'entrée dans le bâtiment avec le création d'un escalier extérieur, ont généré un recoin entre cet escalier et l'abri en bois.

Ce recoin compliquait fortement la surveillance des enfants, déjà rendue difficile par la configuration en L de la cour et il a été décidé de supprimer cet angle mort en remplaçant l'abri en bois par un auvent adossé au mur et clôturé.
Nous avons donc dû détruire l'abri en bois pour laisser la place à l'auvent construit par une entreprise.
 Cet auvent terminé, nous y avons ramené les murs d'escalade qui se trouvaient sous l'ancien préau puis posé un grillage et un portillon d'accès fermant à clé.
La pose des murs d'escalade a nécessité la confection d'un rail support spécial et d'une base maçonnée pour compenser la pente du sol.

Les tapis de sécurité ont retrouvé leur place contre les murs et des protection en mousse ont été ajoutées sur les poutres moyennant là aussi quelques modifications.

Ces murs ont ensuite été rejoints par les vélos, trottinettes et autres jeux précédemment stockés dans la cour de la bibliothèque quand c'était encore l'école maternelle. Le groupe scolaire voit donc son transfert complet avec cette dernière opération.



29 mars 2014

Le téléphone ne pleurait même plus

Certains ont pu se demander pourquoi nous avons ouvert une tranchée dans une propriété privée et un trottoir allée Saint Jacques. Il s'agissait d'une opération ponctuelle pour un dépannage de réseau de télécommunication.

C'est une mission exceptionnelle qui n'entre pas normalement dans nos attributions mais qui a été entreprise pour accélérer la remise en service de lignes téléphoniques arrachées par des ouvriers indélicats qui n'ont bien sûr pas signalé l'incident, comme si personne n'allait s'en rendre compte !
Ces lignes passent sous une propriété privée affectée d'une servitude qui permet d'accéder aux installations en question. Cette propriété étant en travaux de construction, d'autres réseaux ont été installés et l'ouverture du sol à cette occasion est probablement à l'origine de l'incident, avec pour résultat l'interruption totale des communication pour les habitants du chemin de la Haillette.
Devant la complexité de l'affaire (on ne sait pas qui est responsable de quoi et qui doit intervenir), nous avons dû ouvrir nous-mêmes une tranchée pour tenter de repérer la cassure pour qu'un spécialiste en télécoms effectue la réparation.
 Un indice sur le chantier nous fait craindre des dégâts plus importants qu'une simple coupure puisque nous retrouvons en surface environ 2 mètres de nappe de fils arrachés ! Nous ne sommes pas parvenus à utiliser les fourreaux en place, probablement écrasés ou bouchés, et nos recherches après ouverture de la tranchée sur toute la longueur entre les deux chambres enterrées n'ont pas permis de trouver de cassure évidente des fourreaux, ces derniers étant noyés dans du béton !
Le plus simple a finalement été de poser une nouvelle paire de fourreaux pour que les techniciens télécoms puissent passer un nouveau câble.

Ces travaux ont été compliqués par un sol difficile et plusieurs pannes sur notre pelle hydraulique, heureusement sans gravité et réparées rapidement à chaque fois.
Une "chambre de tirage", dont vous ne voyez habituellement que les plaques en surface, permet de tirer les câbles dans les fourreaux enterrés et de procéder à des raccordements. Celle-ci était désaffectée et au mauvais endroit, nous l'avons retirée. Trop lourde pour être manipulée ou transportée par nos propres moyens, nous avons dû la démolir sur place.

Cette intervention n'avait rien de spécialement compliqué mais elle représente bien l'aide que peut apporter un service technique réactif, même en dehors de son champ d'action habituel. Les conditions étaient ici très particulières, elle ne peuvent pas s'appliquer à d'autres situations: nous n'aurions pas pu intervenir sur un incident touchant le réseau d'eau ou d'électricité ou dans une propriété sans servitude. Cette fois c'était possible et nous avons rempli notre mission de service pour l'intérêt collectif.



25 mars 2014

Mise en lumière

Depuis qu'elle n'est plus loué pour les fêtes privées à causes des nuisances que cela engendrait, la salle polyvalente Claude Perryer sert surtout pour les activités sportives et éducatives de l'école ou de clubs et associations ainsi que pour les spectacles de fin d'années de l'école ou du centre de loisirs.

Cette salle a cependant un potentiel extensible aux événements culturels, du fait de ses équipements de projection audio-visuelle notamment. Malgré l'essai peu concluant de ciné-club, la capacité de la salle à accueillir des présentations d'artistes a été confirmée par l'installation d'un système d'éclairage mettant en valeur les œuvres exposées. Cet éclairage complète les cimaises murales et les grilles mobiles et se présente sous la forme de rails très discrets fixés au faux-plafond. Les luminaires s'y fixent à volonté aux endroits voulus et peuvent être orientés vers les murs ou les grilles.
Passage des câbles d'alimentation dans le faux-plafond
 Le système employé comporte d'énormes transformateurs qu'il n'était pas imaginable de laisser apparents. Une modification des connecteurs entre rails et alimentation a permis une discrétion du montage très satisfaisante et ne compromettant pas la sécurité.
Modification de la connectique
 La capacité du système est actuellement de 49 points lumineux répartis sur 36 mètres linéaires de support (mur + grilles). L'installation électrique a été prévue avec une marge confortable permettant une extension de deux files de rails supplémentaires pouvant porter la capacité théorique à 77 points lumineux sur 60 mètres linéaires moyennant des grilles supplémentaires. Une variante sur le type de luminaire pourrait encore modifier cette capacité.
Premiers essais, il n'y a pas encore tous les luminaires.
La première exposition de peintures et sculptures a validé sans problème ce nouvel éclairage et augure de prochaines manifestations dans cette salle qui offre tout ce qu'il faut pour devenir un lieu attractif pour les artistes et les visiteurs...

15 mars 2014

Les phytos communaux !

Si vous suivez l'actualité de la commune et lisez les comptes-rendus des conseils municipaux que nous plaçons dans les panneaux d'affichage, vous aurez peut-être remarqué une délibération concernant la réduction de notre usage de produits phytosanitaires sur le territoire communal. Qu'en est-il exactement ?

Les produits phytosanitaires, au sens large de la définition, comprennent les divers pesticides et les désherbants, mais pas les engrais. S'ils ont tous leur utilité, leur usage a malheureusement des effets secondaires nocifs pour l'environnement, et donc pour nous tous. Le "Grenelle de l'environnement" a mis en avant la nécessité d'une prise de conscience généralisée suivie d'actes concrets de diminution de ce type de produits.

Au niveau des collectivités, cela passe par une mise sous condition d'adhésion à une démarche de réduction des phytos pour pouvoir bénéficier de subventions sur les travaux d'adduction d'eau potable et d'assainissement d'eaux usées. Le procédé est plus proche du chantage que de l'incitation, et surtout bien ignorant de la réalité en ce qui concerne Chalifert.

Tout le stock phyto du service.
Avouez que vous en avez plus !

La photo de cet article montre notre stock de ces fameux produits: c'est bien moins que pour beaucoup de particuliers, et la plupart ne servent pas. Dans le lot: une bouteille d'engrais (hors phyto, donc) et divers produits qui dorment gentiment dans leur emballage car peu, si ce n'est jamais employé. Le bidon blanc est un désherbant professionnel qui représente la consommation moyenne en 2012 et 2013 pour toute la commune. C'est déjà extrêmement peu, mais si on compare avec la quantité de 0 (zéro) employée en 2010 et 2011, cela montre que Chalifert n'a pas grand chose à se reprocher en la matière et que la démarche de réduction des quantités sera intéressante à voir... Les boîtes de désherbant en poudre sont des produits grand public, tellement dilués à la fabrication et tellement inefficaces que nous ne les avons pas entièrement utilisés.

Nous avons même essayé d'être à la page, en testant le désherbage thermique, vous nous avez peut-être vus traîner une bouteille de gaz et un brûleur sur les trottoirs de la ville. La technique est efficace si on l'applique très régulièrement. Malheureusement, elle demande beaucoup de temps et ne convient pas pour des grandes surfaces comme les trottoirs non revêtus de Chalifert. Le désherbage thermique aura probablement un avenir moyennant quelques progrès, tant sur la voirie que sur le matériel et l'organisation de son utilisation. Cela détruit immédiatement la partie visible des herbes (mais pas les racines, donc ça repousse), mais également les graines, donc ça limite la prolifération. Ça ne pollue pas l'eau et ne porte pas atteinte aux insectes comme les abeilles. Il y a des difficultés comme la flamme qui peut dégrader les matériaux plastiques pouvant être dégradés (gouttières, gaines de câbles) ou les matériaux durs (enrobé, béton, revêtements muraux), le vent qui dissipe fortement l'énergie calorifique, la fumée dégagée, et la génération de gaz à effet de serre à partir de gaz fossile, qui n'est pas des moindres défauts mais pourrait être contourné s'il existait une filière de gaz naturel issu de la méthanisation, un autre sujet bien vaste.
Il existe des alternatives, actuellement marginales, qui ne demandent qu'à être développées, peut-être qu'on les verra un jour à Chalifert.
désherbeur thermique pro

Sur le front des insecticides, nous n'avons qu'un vieux fond de bouteille d'anti-pucerons pour rosiers. Il nous est difficile de compter sur les coccinelles, celles-ci étant victimes d'une variété d'origine étrangère (de couleur orange) qui les remplace mais pas dans le bon sens. Ces bestioles ont établi des colonies sur les murs et fenêtres château et, centre de loisirs, cantine et école oblige, la lutte ne s'y fait qu'avec un produit bio100% végétal.
Ah, oui, il y a des phytos biologiques sans dangers, il faudra les réduire aussi ?
    Toujours dans le domaine des insectes, il y a une situation où nous n'avons pas eu le choix: l'élimination d'un nid de frelons asiatiques près du château. La dangerosité de ces insectes a imposé leur destruction rapide. Ce n'est qu'un acte ponctuel et non pas une pratique régulière susceptible d'être réduite par un programme qui n'a pas pris la peine de conduire un diagnostic de la situation, ni même un audit des pratiques locales, pour passer directement à des mesures dont l'efficacité et même l'applicabilité laissent dans l'expectative.

Le ton de cet article est volontairement narquois, car s'il y a certainement des communes qui utilisent couramment des produits chimiques pour entretenir leurs espaces verts, à Chalifert, on en est plutôt à la débroussailleuse et à la binette, donc on rigole !
Pourquoi on utilise du désherbant certaines années et pas d'autres ? La réponse est très simple, quand on n'en utilise pas, les herbes prolifèrent au point qu'on ne parvient plus à les gérer. Le traitement herbicide n'est, en ce qui concerne Chalifert, utilisé que pour les endroits où le traitement mécanique ou manuel ne suffit plus ou n'est pas applicable ( recoins, pied de poteaux, allées gravillonnées (cimetière, trottoirs). L'application se fait avec un pulvérisateur à dos équipé d'un déflecteur limitant la diffusion du produit aux endroits voulus.

Vous pouvez donc être assurés que si Chalifert subit une pollution par des produits phytosanitaires, le service technique se trouve bien bas dans la liste des utilisateurs de ces produits et que la délibération citée au début de cet article n'est pas une sanction contre un éventuel abus mais l'acceptation forcée d'un critère d'éligibilité à des subventions.







22 février 2014

Déchets verts: bilan 2013

L'année 2013 se solde par une nouvelle augmentation de la quantité de déchets verts collectés. C'est autant d'éléments qui sont réellement recyclés et retournent à la nature.

39 tournées de ramassage ont été effectuées, avec cette année un total de 33,1 tonnes !

Ce volume comprend la collecte spéciale des sapins de noël et les collectes ordinaires des déchets verts de particuliers. Ces derniers évoluent au fil des saisons mais les quantités sont très variables quand certains entreprennent des gros travaux (élagage, abattage).
Les ramassages effectués par nos soins pour l'entretien des espaces verts ne sont pas inclus, il ne sont comptabilisés que depuis cette année, à part.



26 refus de collecte ont été formalisés par le dépôt d'une fiche explicative dans la boîte aux lettres. Les causes sont toujours les mêmes:
- déchets en sacs plastique
- liens de fagots synthétiques (ou en fil électrique)
- conteneur trop lourd
- mélange avec des ordures ou gravats
- déchets trop tassés dans le conteneur
- présentation en vrac
A savoir: ces incidents sont systématiquement signalés et notés dans un récapitulatif nous permettant d'expliquer le refus.

Face à la mauvaise foi de certains qui contestent notre refus, ou prétendent que nous ne sommes pas passés, nous pourrions être amenés à filmer nos tournées en vidéo et/ou à peser certains conteneurs pour prouver nos dires car il est trop facile de nous accuser sans preuve, nous apporterons donc les nôtres !
On peut ne pas voir un conteneur caché par un véhicule ou être distraits par un fait de la circulation, mais certains peuvent aussi oublier de sortir leurs déchets, s'en rappeler en nous voyant passer, les sortir et appeler en mairie pour dire qu'on n'est pas passés... oui, on commence à savoir à qui on a affaire. L'erreur est humaine, malheureusement la mauvaise foi aussi.

Mais restons positifs: le système chaliférois est efficace grâce à la proximité de la plateforme de compostage qui permet un cycle court avec très peu de transport et d'éviter de faire appel à un organisme extérieur qui serait probablement plus coûteux pour une prestation assurément moins fiable et surtout moins souple.
Tout ce qui est collecté est transformé en compost pour la réutilisation par des agriculteurs, des paysagistes ou des jardiniers. Autant de fumure bio qui se substitue aux intrants chimiques industriels. 33 tonnes qui n'engorgent pas le traitement des ordures ménagères, 33 tonnes qui ne finissent pas en décharge.
Pour autant, il n'y a pas de course au tonnage, le compostage individuel reste une voie à privilégier dans la mesure des besoins de chaque jardin. Le surplus, ou ce qui est difficile à composter pouvant naturellement être confié à la collecte.

Surtout, si vous avez un doute ou une question, venez nous en parler avant, ça évitera les malentendus.
N'oubliez pas de consulter la page des déchets verts (dates, présentation des déchets, ce qui est accepté et refusé, etc).

09 février 2014

Un métier dangereux

Il a déjà été fait référence dans ce blog à la polyvalence nécessaire pour travailler dans un service technique communal. Un autre aspect de ce métier est sa dangerosité, diffuse mais réelle.

Nous sommes exposés aux risques que courrent tous les travailleurs qui utilisent des outils (coupures, brûlures, usage de produits chimiques), mais également à ceux spécifiques à la présence sur la voierie (proximité des véhicules, traversées innombrables, inhalation des gaz d'échappement et des poussières...).

Le port de charges lourdes est fréquent, ce qui nous expose au mal de dos et aux risques liés à la manipulation de ces charges (basculement, écrasement).

Lors de la collecte des déchets verts, c'est le risque de se piquer sur des épines qui traversent les gants, pour le ramassage des déchets sur voie publique, c'est le risque de se piquer ou couper sur des bouts de verre, de ferraille, ou des aiguilles. Si on ne voit pas vraiment d'aiguilles à Chalifert, on a par contre vu plusieurs fois des matériels médicaux souillés (bandelettes de glycémie), même dans les déchets verts ! Pour le risque d'infection, on est servis...

Travailler dehors, c'est bien, mais c'est aussi souvent dur et risqué. Dire qu'on est à l'air libre, est vrai, dire qu'on est à l'air pur ne l'est pas. L'Est parisien, du fait des vents dominants, contient déjà des polluants dilués d'une bonne part de l'Île de France, mais travailler dans les rues, c'est être exposé aux émanations non encore diluées des véhicules qui passent.
Beaucoup plus vicieux: le soleil ! Notre métier a été reconnu comme présentant un risque élevé de cancer de la peau suite à l'exposition répétée et prolongée aux ultraviolets solaires.
Le travail en extérieur, c'est la chaleur en été, avec le risque de déshydratation, le froid et l'humidité en hiver, le chaud et froid au printemps et à l'automne, le tout avec les risques de maladies associées.

Le travail en espaces verts n'est pas sans dangers: rencontres avec des animaux (rongeurs, insectes, sangliers...), travail en hauteur, avec des engins dangereux (tronçonneuse), exposition au risque de chute de branches...

Une spécificité de notre travail est de devoir intervenir dans toutes sortes de situations, notamment en dehors de l'ordinaire: arbres couchés, fils tombés à terre, déblaiements d'obstacles. Nous travaillons souvent dans des conditions incertaines, pour ne pas dire périlleuses, on dira que ce sont des situations risquées. Un bon exemple est la sécurisation de la structure de l'ancienne bibliothèque, qui a commencé à s'effondrer après les opérations de désamiantage. Il nous a fallu étayer, et donc travailler sous la charpente instable, entre les sacs de déchets contaminés.

Plus grave, toujours dans ce même bâtiment, lors de la préparation à la démolition, nous avons décollé les dalles de moquettes. Ce n'est que plus tard que des analyses ont montré que la peinture de sol, arrachée avec la colle, contenait elle aussi de l'amiante. Le désamiantage a donc été modifié pour retirer aussi cette peinture, mais nous y avons été exposés. Ce n'est la faute à personne dans ce cas car personne ne soupçonnait la présence d'amiante dans la peinture, mais c'est un fait, le risque s'est avéré.
Par contre, nous sommes parfois exposés au "risque amiante" parce que des salopards, et le mot est volontaire, déposent des déchets en fibrociment, soit aux encombrants, soit dans la nature et que c'est à nous que revient le "privilège" de ramasser ce poison.

Encore plus grave: les agressions.
Les insultes sont monnaie courante de la part des automobilistes intolérants. L'occupation de la voierie pour nos interventions est inévitable et nous essayons de la limiter mais il y a un minimum incompressible pour notre sécurité, et encore, il n'est pas toujours respecté puisque les "écrasements" volontaires des protections ne sont pas rares.
Ce sont aussi des Chaliférois qui nous prennent à partie, le plus souvent pour des raisons qui ne nous concernent pas, nous sommes des cibles faciles. Ce blog montre pourtant que nous ne restons pas inactifs, contrairement à la triste réputation de la profession.

Ce sont enfin des gens de passage en voiture qui commettent les actes les plus graves: Jean-Pierre et Jean-Claude ont reçu un pétard dans les jambes il y a quelques années, Kévin s'est récemment retrouvé pointé avec une arme à feu ! Vraie ou factice, peu importe, c'est inacceptable.
Ce ne sont que quelques exemples de la face cachée de notre métier. Toutes les municipalités font leur possible pour offrir un cadre de vie sûr aux habitants, mais ces efforts ont un coût humain. Il serait vraiment apprécié que les habitants, en retour, fassent en sorte que ce coût ne soit pas exagéré en évitant d'augmenter les risques "naturels" du métier. Ne pas rejeter de produits dangereux car on a bien assez de menaces qui pèsent sur nous...


30 décembre 2013

Affaissement allée St Eloi

Le sol a naturellement tendance à évoluer au fil des saisons; la pluie, la sécheresse, le gel et dégel en sont les principales causes, ainsi que le relief du terrain. La circulation, les constructions et les travaux ajoutent aux contraintes, avec parfois des effets spectaculaires.

Après un épisode allée Jean de la Fontaine, c'est sur l'allée St Eloi que les ennuis se présentent maintenant, le long d'une propriété en travaux. Tous les éléments sont là pour causer un problème: une voie en cuvette sans évacuation d'eau, un sol détrempé venant du subir un gel/dégel, fragilisé par la tranchée de pose des bordures en béton, le stationnement de véhicules, le passage d'engins et poids-lourds, une retenue par un mur ancien suivi d'une pente en terre plutôt abrupte et elle-même fragilisée par une tranchée. Tout cela fait vraiment beaucoup de facteurs simultanés au même endroit et il n'est pas étonnant que le terrain ait fini par céder.

Si la chaussée semble intacte en surface, l'écartement de la bordure laisse apparaître un vide important, ainsi que des crevasses inquiétantes sur tout l'accotement.
Un balisage a été mis en place pour obliger les véhicules à s'écarter du bord, le stationnement est interdit de l'autre côté pour permettre de maintenir la circulation.

Malheureusement, notre suivi montre que le terrain évolue assez rapidement et d'autres mesures pourraient être prises pour sécuriser la zone.
La plus grande prudence est de mise à cet endroit, serrez bien sur la gauche et ne vous attardez pas sur place.
Piétons: ne vous approchez pas, le risque d'effondrement est réel. Ne laissez pas les enfants et animaux s'approcher de la zone balisée.


Le balisage a déjà été heurté et sévèrement abîmé, autant dire que les conducteurs qui prennent le risque de s'en approcher autant prennent également celui de se retrouver en contrebas, enterrés sous les éboulis du talus. Mieux vaut faire demi-tour et des manoeuvres que de se fourvoyer dans une situation aussi dangereuse que ridicule aux conséquences forcément négatives...