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19 mai 2015

Côté cour, côté jardin

Suite à la démolition du mur qui commençait à s'écrouler chez le voisin, il n'y avait plus de séparation entre la cour du château et la propriété voisine.
Un entreprise a finalement été retenue pour installer une clôture en panneaux de grillage qui sépare la cour du terrain mitoyen et de la traversière des tilleuls.
Nous y avons ajouté des panneaux brise-vue pour préserver la tranquillité des habitations longeant cette cour qui sert de parking pour le personnel de l'école et du centre de loisirs.


Plus loin, nous avons déplacé une des réserves d'eau des jardins partagés. Celle qui se trouvait dans l'angle du terrain a rejoint celle du milieu, pour la rapprocher des parcelles cultivées et donc en faciliter l'arrosage.


15 mai 2015

Dégradations, vandalisme et compagnie

Les actes délictueux ou simplement inciviques ne manquent pas. Il y a les habituels vols de végétaux dans les espaces publics, parfois des actes moins courants mais toujours désagréables.

Par exemple des barrières de chantier, probablement volées on ne sait où, ont servi de filet pour le but de foot. Au passage, le fossé derrière les plantations sert de dépotoir à diverses ordures (bouteilles, emballages d'aliments énergisants, etc) .

Dans la salle polyvalente, un des projecteurs de scène a vu une de ses prises pliée à angle droit et quasiment arrachée, le projecteur presque démonté de son support. C'est quand même un appareil situé au ras du plafond...

Un morceau de véhicule, découpé et chargé de détritus a été déposé en bord de la route de Coupvray et incendié. La trace brune au sol sur la photo est bien la traînée d'essence qui a servi à allumer le feu.

Enfin, une effraction tout en délicatesse pour les vestiaires de l'ancien terrain de foot. Ces locaux ne contiennent rien, les braqueurs se sont fatigués pour rien et se sont partagés le vide formé par les mailles des filets de buts. C'est du niveau de leur opération de grande envergure: nul !

D'autres individus semblent passer beaucoup de temps à nous épier pour profiter du moindre instant de baisse de vigilance pour nous voler du matériel. Les appareils sont généralement attachés mais une faille a été repérée et immédiatement exploitée pour subtiliser un souffleur, instrument éminemment utile pour nettoyer après passage de la débroussailleuse.

Tout cela n'est qu'une petite partie de ce qu'il se passe sur la commune, cette incivilité et cette délinquance deviennent de plus en plus difficiles à vivre. Encore une fois, la vigilance reste très importante.

08 mai 2015

Des ruches personnalisées

Dans le cadre des activités péri-scolaires, M. le Maire a présenté aux enfants le monde des abeilles.

L'apiculture fait partie de ces fondamentaux de la culture biologique, qui correspond avec le programme scolaire des écoles primaires. Si la vie des abeilles y est expliquée, leur habitat l'est également sous forme de ruches qui sont présentées en détail pour leur constitution et fonctionnement.
Pour chaque groupe d'enfants, une ruche a été mise à leur disposition pour la décorer. Les ruches se sont ainsi parées de couleurs, de motifs et du nom des enfants.


Les peintures à l'eau ne pouvant être exposées aux intempéries, les ruches ont été recouvertes à l'extérieur d'une lasure non toxique en 4 couches pulvérisées au pistolet.

Les ruches ont été mises en places et peuplées peu après, elles sont désormais visibles dans le rucher communal, près de la tour Taratte, accessible par la rue Charles Vaillant, avec prudence bien sûr.


08 mars 2015

Les poubelles de l'arpent de Rome

Les habitants de l'arpent de Rome devaient monter leurs déchets jusqu'aux conteneurs placés dans l'ex-abribus sur l'allée St Éloi. Face aux abus incessants de riverains indélicats qui envahissaient ces conteneurs qui ne leur étaient pas destinés, le système de collecte a été modifié.

Les habitants de l'arpent de Rome ont reçu des conteneurs individuels (ordures ménagères et tri sélectif des emballages), qui seront collectés par une mini-benne de ramassage. Les gros conteneurs sur St Éloi ont été retirés, l'ancien abribus suivra prochainement.

Ainsi, tout le monde devra sortir SA poubelle et n'ira plus poser de déchets en vrac au pied des conteneurs.

Les poubelles sont des outils indispensables à l'hygiène en empêchant les animaux de fouiller dedans et de répandre les déchets, avec les conséquences que ça peut avoir. Les déchets doivent être placés dans des sacs pour éviter de souiller les conteneurs et ceux-ci doivent être lavés si un sac fuit et libère des substances salissantes. La "corvée de poubelle" est nettement moins désagréable quand les bacs sont propres !

Pour info: les conteneurs sont normalement remis de manière nominative et sont identifiés par un code barre et un numéro gravé (juste au-dessus de l'étiquette). Il est possible que les conteneurs aient été mélangés à la livraison, aussi vous est-il recommandé de noter les numéros qui vous pourraient vous être utiles pour faire une déclaration en cas de vol (indispensable pour le remplacement).
En cas de vol: déclaration à la police et demande de remplacement auprès du Sietrem.

 Une étiquette sur chaque conteneur de tri sélectif indique ce qu'il est possible de mettre dedans. Si cette étiquette devient illisible, des dépliants sont disponibles à l'accueil de la mairie.

20 janvier 2015

Déchets verts: bilan 2014

Comme chaque année, voici le point sur la collecte des déchets verts en 2014.

L'utilité du service est indiscutable et continue à prendre de l'ampleur, en témoigne l'augmentation continue du tonnage collecté, porté à 48,73 tonnes ! C'est autant d'éléments organiques qui seront transformés en nutriments pour la terre en diminution des engrais chimiques.
C'est d'ailleurs pour préserver la propreté de ces nutriments que nous sommes très vigilants sur le contenu des récipients collectés car ces nutriments finissent par nous, par vous revenir. Les refus de collecte ont été moins nombreux, on en recense trois grandes catégories:
- Les déchets présentés en vrac, déposés à même le sol sans aucun conditionnement.
- Les déchets mélangés à des ordures diverses.
- Les mauvais emballages (liens ou sacs en plastique).
     Le refus de la première catégorie est une question d'efficacité et de respect. Pour le reste, c'est une question de santé. Tout le monde reconnaît l'intérêt des produits bio, mais peu savent que s'il n'y a pas d'engrais ou de pesticides ajoutés par les agriculteurs de la filière bio, la terre peut être polluée par le compost à cause des déchets divers et variés que certains s'obstinent à vouloir évacuer sans effort.

Le service de collecte des déchets verts à Chalifert est unique parmi les communes de Marne et Gondoire, car non seulement il est assuré par la commune et non pas une entreprise délégataire, mais en plus il est d'une qualité environnementale élevée dans le sens où ce que nous déposons à la plateforme de compostage est bien plus propre que ce qui vient d'ailleurs. Si tout le monde faisait comme nous, le traitement des déchets verts serait plus facile et le compost serait exempt de polluants. C'est en tout cas l'exemple que nous essayons de donner, avec votre aide sous forme de déchets bien triés.

Ces quantités ne comprennent pas l'entretien des espaces verts publics.
RAPPEL:
La collecte des déchets verts se fait désormais toute l'année; tous les lundis sauf jours de neige.
Nous pouvons donc débarrasser les branches élaguées (présentées en rondins ou en fagots de poids raisonnable et attachés par de la ficelle biodégradable), durant la période hivernale où se fait la taille des arbres.

09 janvier 2015

L'ancien captage du lavoir Canet détruit.

La maçonnerie de l'ancien captage du lavoir de la ruelle Canet était désaffecté depuis longtemps, muré et en mauvais état. Il a été retrouvé éventré de nombreuses pierres jetées dans le bassin du lavoir.

L'acte de vandalisme est donc incontestable, il ne s'agit pas d'un effondrement naturel. Ce qui est grave, c'est que cet acte a laissé un trou béant dans le sol, dangereux pour les animaux ou les passants, enfants ou adultes. Il ne pouvait évidemment pas rester ainsi et a donc été démoli pour sécuriser l'endroit.
Cette démolition a généré un volume significatif de gravats, de la terre a remplacé le vide laissé par la maçonnerie enlevée.


Le talus a donc été reconstitué et l'herbe effacera les traces d'un élément d'origine de ce lavoir qui cumule les malchances depuis que son captage actuel s'est presque tari l'été dernier, probablement suite à un mouvement de terrain.


20 décembre 2014

Déchets verts: la collecte devient permanente

La collecte des déchets verts à Chalifert fonctionne plutôt bien. Quelques ajustements ont amélioré le service rendu mais il reste possible de faire encore mieux.
 
Un regard sur les dépôts qui continuent après la fin prévue des ramassages saisonniers, ainsi que sur les pratiques des communes voisines, a montré qu'il serait utile de prolonger la période de collecte. En effet, on peut constater que si l'entretien des jardins change de nature, il ne disparaît pas avec le froid et la taille des arbres est la suite logique de la chute des feuilles. Il est donc logique d'adapter le service au besoin.

Par conséquent, nous mettons en place, à titre d'expérience, le maintien de la collecte de déchets verts au rythme actuel, soit tous les lundis matin, dans les conditions habituelles (voir la page dédiée). Cette expérience est bien entendu conditionnée au temps et la collecte n'aura pas lieu en cas de neige ou de verglas car nous serons alors mobilisés pour assurer le dégagement des routes.

Parmi les avantages, on peut citer le fait de pouvoir travailler à son rythme et de ne plus être obligé d'avoir fini de tailler les haies avant la date du dernier passage (on voit nettement l'augmentation de volume en fin de saison). De même, cela évitera à ceux qui taillent leurs arbres d'avoir à faire des aller-retours à la déchetterie. Même chose pour ceux qui ne taillent pas et qui trouvent des branches cassées après un coup de vent...
Cela veut dire également que pour les utilisateurs, le début de saison ne sera plus marqué par l'attente de la reprise du service de collecte. En cas de climat favorable, les déchets pourront désormais être évacués dès que nécessaire.

Nous espérons que cette extension du service de ramassage vous sera utile, auquel cas elle sera reconduite.

 Un prochain article fera le bilan de la saison 2014, comme il est maintenant habituel sur ce blog

15 décembre 2014

Une haie pour le parking du stade

La terre du fossé qui sépare le parking du plateau sportif a formé un merlon qui a été végétalisé pour matérialiser la différence entre les deux zones.

Ce merlon a d'abord été recouvert d'une bâche de culture qui laisse passer l'air et l'eau mais empêche la prolifération des herbes et préserve l'humidité du sol. Il a fallu attendre quelques mois pour arriver à une saison propice aux plantations.
 En deux parties séparées par un passage piéton, le merlon fait 95 mètres de long pour 2 à 3 mètres de large.

Quand est venue la saison des plantations, les végétaux ont été choisis et leur disposition prévue reportée sur la bâche pour assurer un positionnement régulier.
 Les arbustes ont finalement été mis en place et agrémentent désormais l'endroit.

Les plants sont évidemment petits pour l'instant, ils devraient cependant s'étoffer rapidement quand les beaux jours reviendront. Ils seront alors surveillés pour que leurs dimensions restent dans des proportions gérables.


17 octobre 2014

L'objet du délit

On a souvent à se plaindre de dépôts sauvages de déchets divers un peu partout à Chalifert, ce qu'on trouve sort parfois de l'ordinaire.

Nous avons récemment découvert un coffre fort abandonné dans la nature, son état ne laissant aucun doute sur sa provenance frauduleuse. L'objet étant parfaitement identifiable, il a été signalé à la police qui a fait les constatations d'usage et a pu lier ce coffre à un cambriolage ayant eu lieu deux jours plus tôt.
Vue la violence de l'arrachage de la porte de ce coffre (et le poids), on peut déduire que les cambrioleurs sont particulièrement bien équipés et déterminés. Autant dire que ce genre d'individus est à éviter. Si lors d'une promenade vous rencontrez quelqu'un qui dépose des objets suspects dans la nature, soyez extrêmement prudents et ne vous manifestez pas. Tout au plus notez le signalement des personnes et leur véhicule mais ne prenez pas le risque de vous en approcher: elles peuvent devenir dangereuses car parfaitement conscientes des risques encourus !


Nous avons "hébergé" le coffre pendant l'enquête, puis une autorisation administrative de destruction nous a été remise afin de ferrailler légalement cet objet volé (levée des notions de recel et de dissimulation de preuve).

Ce n'est pas la première fois que nous avons affaire à des objets volés, nous procédons çà la restitution directe lorsque le propriétaire est identifiable, par le biais de la police dans les autres cas.
Dommage que la tranquillité de Chalifert serve de couverture pour les malfrats qui viennent s'y débarrasser des restes de leurs rapines.


18 septembre 2014

Danger dans les poubelles

Le Sietrem, organisme qui gère le traitement des déchets pour Chalifert et de nombreuses autres communes, signale un accident de collecte d'ordures ménagères qui n'aurait jamais dû arriver.

Le 5 septembre 2014, lors d'une tournée dont la localisation n'a pas été précisée, deux "rippeurs" de la société Derichebourg ont reçu au visage des projections d'un produit dangereux lorsque une bouteille de déboucheur de canalisations a été écrasée par le compacteur de la benne. Gravement brûlés, ils ont évidemment été hospitalisés et ils risquent des séquelles permanentes aux yeux.

Une enquête de police a été lancée pour déterminer les responsabilités dans cette affaire et celui ou celle qui a jeté cette bouteille de produit dangereux va avoir de sérieux ennuis...
Les projection de produit n'ont ici touché que les agents de collecte mais ils auraient aussi pu atteindre des passants, vous, vos enfants.

Le Sietrem précise que ce genre d'accident n'est malheureusement pas rare et rappelle régulièrement les consignes de tri des déchets. Il existe une filière pour chaque type de déchets, toutes financées par la fiscalité donc avantageuses pour chacun, et rien ne peut justifier les mélanges.
Les mélanges, justement, ça peut aussi être différents produits chimiques qui se combinent une fois libérés dans un conteneur et génèrent un produit extrêmement dangereux dont les émanations ne laissent aucune chance à celui qui les respire. Certains gaz ainsi libérés étaient utilisés pendant la première guerre mondiale comme gaz de combat envoyés sur les tranchées adverses !

Pensez donc aux hommes qui débarrassent vos déchets pour gagner leur vie et ne rajoutez pas le danger à la pénibilité de leur travail. Merci pour eux.

Ci-dessous des exemples de produits qui ne doivent jamais être mis à la poubelle mais plutôt déposés en déchetterie. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.


Vous pouvez trouver en mairie, sur la table basse à l'accueil, des documentations utiles sur l'élimination des déchets par le Sietrem (les déchets acceptés/refusés), les déchetteries et leurs horaires d'ouverture, etc.

A noter qu'il y a tout de même une anomalie dans le fait d'acheter des produits pour en jeter la majeure partie ensuite. Il y aurait des pratiques alternatives qui consisteraient d'abord à acheter des quantités moindres, à choisir des produits moins nocifs ou des méthodes permettant de s'en passer. Ensuite, lorsqu'il y a des restes, pourquoi ne pas proposer des échanges avec ses voisins ? Le marché du bricolage est tel qu'il y a forcément près de vous quelqu'un qui pourrait faire usage d'un reste de peinture, de décapant, de plâtre...

15 mars 2014

Les phytos communaux !

Si vous suivez l'actualité de la commune et lisez les comptes-rendus des conseils municipaux que nous plaçons dans les panneaux d'affichage, vous aurez peut-être remarqué une délibération concernant la réduction de notre usage de produits phytosanitaires sur le territoire communal. Qu'en est-il exactement ?

Les produits phytosanitaires, au sens large de la définition, comprennent les divers pesticides et les désherbants, mais pas les engrais. S'ils ont tous leur utilité, leur usage a malheureusement des effets secondaires nocifs pour l'environnement, et donc pour nous tous. Le "Grenelle de l'environnement" a mis en avant la nécessité d'une prise de conscience généralisée suivie d'actes concrets de diminution de ce type de produits.

Au niveau des collectivités, cela passe par une mise sous condition d'adhésion à une démarche de réduction des phytos pour pouvoir bénéficier de subventions sur les travaux d'adduction d'eau potable et d'assainissement d'eaux usées. Le procédé est plus proche du chantage que de l'incitation, et surtout bien ignorant de la réalité en ce qui concerne Chalifert.

Tout le stock phyto du service.
Avouez que vous en avez plus !

La photo de cet article montre notre stock de ces fameux produits: c'est bien moins que pour beaucoup de particuliers, et la plupart ne servent pas. Dans le lot: une bouteille d'engrais (hors phyto, donc) et divers produits qui dorment gentiment dans leur emballage car peu, si ce n'est jamais employé. Le bidon blanc est un désherbant professionnel qui représente la consommation moyenne en 2012 et 2013 pour toute la commune. C'est déjà extrêmement peu, mais si on compare avec la quantité de 0 (zéro) employée en 2010 et 2011, cela montre que Chalifert n'a pas grand chose à se reprocher en la matière et que la démarche de réduction des quantités sera intéressante à voir... Les boîtes de désherbant en poudre sont des produits grand public, tellement dilués à la fabrication et tellement inefficaces que nous ne les avons pas entièrement utilisés.

Nous avons même essayé d'être à la page, en testant le désherbage thermique, vous nous avez peut-être vus traîner une bouteille de gaz et un brûleur sur les trottoirs de la ville. La technique est efficace si on l'applique très régulièrement. Malheureusement, elle demande beaucoup de temps et ne convient pas pour des grandes surfaces comme les trottoirs non revêtus de Chalifert. Le désherbage thermique aura probablement un avenir moyennant quelques progrès, tant sur la voirie que sur le matériel et l'organisation de son utilisation. Cela détruit immédiatement la partie visible des herbes (mais pas les racines, donc ça repousse), mais également les graines, donc ça limite la prolifération. Ça ne pollue pas l'eau et ne porte pas atteinte aux insectes comme les abeilles. Il y a des difficultés comme la flamme qui peut dégrader les matériaux plastiques pouvant être dégradés (gouttières, gaines de câbles) ou les matériaux durs (enrobé, béton, revêtements muraux), le vent qui dissipe fortement l'énergie calorifique, la fumée dégagée, et la génération de gaz à effet de serre à partir de gaz fossile, qui n'est pas des moindres défauts mais pourrait être contourné s'il existait une filière de gaz naturel issu de la méthanisation, un autre sujet bien vaste.
Il existe des alternatives, actuellement marginales, qui ne demandent qu'à être développées, peut-être qu'on les verra un jour à Chalifert.
désherbeur thermique pro

Sur le front des insecticides, nous n'avons qu'un vieux fond de bouteille d'anti-pucerons pour rosiers. Il nous est difficile de compter sur les coccinelles, celles-ci étant victimes d'une variété d'origine étrangère (de couleur orange) qui les remplace mais pas dans le bon sens. Ces bestioles ont établi des colonies sur les murs et fenêtres château et, centre de loisirs, cantine et école oblige, la lutte ne s'y fait qu'avec un produit bio100% végétal.
Ah, oui, il y a des phytos biologiques sans dangers, il faudra les réduire aussi ?
    Toujours dans le domaine des insectes, il y a une situation où nous n'avons pas eu le choix: l'élimination d'un nid de frelons asiatiques près du château. La dangerosité de ces insectes a imposé leur destruction rapide. Ce n'est qu'un acte ponctuel et non pas une pratique régulière susceptible d'être réduite par un programme qui n'a pas pris la peine de conduire un diagnostic de la situation, ni même un audit des pratiques locales, pour passer directement à des mesures dont l'efficacité et même l'applicabilité laissent dans l'expectative.

Le ton de cet article est volontairement narquois, car s'il y a certainement des communes qui utilisent couramment des produits chimiques pour entretenir leurs espaces verts, à Chalifert, on en est plutôt à la débroussailleuse et à la binette, donc on rigole !
Pourquoi on utilise du désherbant certaines années et pas d'autres ? La réponse est très simple, quand on n'en utilise pas, les herbes prolifèrent au point qu'on ne parvient plus à les gérer. Le traitement herbicide n'est, en ce qui concerne Chalifert, utilisé que pour les endroits où le traitement mécanique ou manuel ne suffit plus ou n'est pas applicable ( recoins, pied de poteaux, allées gravillonnées (cimetière, trottoirs). L'application se fait avec un pulvérisateur à dos équipé d'un déflecteur limitant la diffusion du produit aux endroits voulus.

Vous pouvez donc être assurés que si Chalifert subit une pollution par des produits phytosanitaires, le service technique se trouve bien bas dans la liste des utilisateurs de ces produits et que la délibération citée au début de cet article n'est pas une sanction contre un éventuel abus mais l'acceptation forcée d'un critère d'éligibilité à des subventions.







22 février 2014

Déchets verts: bilan 2013

L'année 2013 se solde par une nouvelle augmentation de la quantité de déchets verts collectés. C'est autant d'éléments qui sont réellement recyclés et retournent à la nature.

39 tournées de ramassage ont été effectuées, avec cette année un total de 33,1 tonnes !

Ce volume comprend la collecte spéciale des sapins de noël et les collectes ordinaires des déchets verts de particuliers. Ces derniers évoluent au fil des saisons mais les quantités sont très variables quand certains entreprennent des gros travaux (élagage, abattage).
Les ramassages effectués par nos soins pour l'entretien des espaces verts ne sont pas inclus, il ne sont comptabilisés que depuis cette année, à part.



26 refus de collecte ont été formalisés par le dépôt d'une fiche explicative dans la boîte aux lettres. Les causes sont toujours les mêmes:
- déchets en sacs plastique
- liens de fagots synthétiques (ou en fil électrique)
- conteneur trop lourd
- mélange avec des ordures ou gravats
- déchets trop tassés dans le conteneur
- présentation en vrac
A savoir: ces incidents sont systématiquement signalés et notés dans un récapitulatif nous permettant d'expliquer le refus.

Face à la mauvaise foi de certains qui contestent notre refus, ou prétendent que nous ne sommes pas passés, nous pourrions être amenés à filmer nos tournées en vidéo et/ou à peser certains conteneurs pour prouver nos dires car il est trop facile de nous accuser sans preuve, nous apporterons donc les nôtres !
On peut ne pas voir un conteneur caché par un véhicule ou être distraits par un fait de la circulation, mais certains peuvent aussi oublier de sortir leurs déchets, s'en rappeler en nous voyant passer, les sortir et appeler en mairie pour dire qu'on n'est pas passés... oui, on commence à savoir à qui on a affaire. L'erreur est humaine, malheureusement la mauvaise foi aussi.

Mais restons positifs: le système chaliférois est efficace grâce à la proximité de la plateforme de compostage qui permet un cycle court avec très peu de transport et d'éviter de faire appel à un organisme extérieur qui serait probablement plus coûteux pour une prestation assurément moins fiable et surtout moins souple.
Tout ce qui est collecté est transformé en compost pour la réutilisation par des agriculteurs, des paysagistes ou des jardiniers. Autant de fumure bio qui se substitue aux intrants chimiques industriels. 33 tonnes qui n'engorgent pas le traitement des ordures ménagères, 33 tonnes qui ne finissent pas en décharge.
Pour autant, il n'y a pas de course au tonnage, le compostage individuel reste une voie à privilégier dans la mesure des besoins de chaque jardin. Le surplus, ou ce qui est difficile à composter pouvant naturellement être confié à la collecte.

Surtout, si vous avez un doute ou une question, venez nous en parler avant, ça évitera les malentendus.
N'oubliez pas de consulter la page des déchets verts (dates, présentation des déchets, ce qui est accepté et refusé, etc).

09 février 2014

Un métier dangereux

Il a déjà été fait référence dans ce blog à la polyvalence nécessaire pour travailler dans un service technique communal. Un autre aspect de ce métier est sa dangerosité, diffuse mais réelle.

Nous sommes exposés aux risques que courrent tous les travailleurs qui utilisent des outils (coupures, brûlures, usage de produits chimiques), mais également à ceux spécifiques à la présence sur la voierie (proximité des véhicules, traversées innombrables, inhalation des gaz d'échappement et des poussières...).

Le port de charges lourdes est fréquent, ce qui nous expose au mal de dos et aux risques liés à la manipulation de ces charges (basculement, écrasement).

Lors de la collecte des déchets verts, c'est le risque de se piquer sur des épines qui traversent les gants, pour le ramassage des déchets sur voie publique, c'est le risque de se piquer ou couper sur des bouts de verre, de ferraille, ou des aiguilles. Si on ne voit pas vraiment d'aiguilles à Chalifert, on a par contre vu plusieurs fois des matériels médicaux souillés (bandelettes de glycémie), même dans les déchets verts ! Pour le risque d'infection, on est servis...

Travailler dehors, c'est bien, mais c'est aussi souvent dur et risqué. Dire qu'on est à l'air libre, est vrai, dire qu'on est à l'air pur ne l'est pas. L'Est parisien, du fait des vents dominants, contient déjà des polluants dilués d'une bonne part de l'Île de France, mais travailler dans les rues, c'est être exposé aux émanations non encore diluées des véhicules qui passent.
Beaucoup plus vicieux: le soleil ! Notre métier a été reconnu comme présentant un risque élevé de cancer de la peau suite à l'exposition répétée et prolongée aux ultraviolets solaires.
Le travail en extérieur, c'est la chaleur en été, avec le risque de déshydratation, le froid et l'humidité en hiver, le chaud et froid au printemps et à l'automne, le tout avec les risques de maladies associées.

Le travail en espaces verts n'est pas sans dangers: rencontres avec des animaux (rongeurs, insectes, sangliers...), travail en hauteur, avec des engins dangereux (tronçonneuse), exposition au risque de chute de branches...

Une spécificité de notre travail est de devoir intervenir dans toutes sortes de situations, notamment en dehors de l'ordinaire: arbres couchés, fils tombés à terre, déblaiements d'obstacles. Nous travaillons souvent dans des conditions incertaines, pour ne pas dire périlleuses, on dira que ce sont des situations risquées. Un bon exemple est la sécurisation de la structure de l'ancienne bibliothèque, qui a commencé à s'effondrer après les opérations de désamiantage. Il nous a fallu étayer, et donc travailler sous la charpente instable, entre les sacs de déchets contaminés.

Plus grave, toujours dans ce même bâtiment, lors de la préparation à la démolition, nous avons décollé les dalles de moquettes. Ce n'est que plus tard que des analyses ont montré que la peinture de sol, arrachée avec la colle, contenait elle aussi de l'amiante. Le désamiantage a donc été modifié pour retirer aussi cette peinture, mais nous y avons été exposés. Ce n'est la faute à personne dans ce cas car personne ne soupçonnait la présence d'amiante dans la peinture, mais c'est un fait, le risque s'est avéré.
Par contre, nous sommes parfois exposés au "risque amiante" parce que des salopards, et le mot est volontaire, déposent des déchets en fibrociment, soit aux encombrants, soit dans la nature et que c'est à nous que revient le "privilège" de ramasser ce poison.

Encore plus grave: les agressions.
Les insultes sont monnaie courante de la part des automobilistes intolérants. L'occupation de la voierie pour nos interventions est inévitable et nous essayons de la limiter mais il y a un minimum incompressible pour notre sécurité, et encore, il n'est pas toujours respecté puisque les "écrasements" volontaires des protections ne sont pas rares.
Ce sont aussi des Chaliférois qui nous prennent à partie, le plus souvent pour des raisons qui ne nous concernent pas, nous sommes des cibles faciles. Ce blog montre pourtant que nous ne restons pas inactifs, contrairement à la triste réputation de la profession.

Ce sont enfin des gens de passage en voiture qui commettent les actes les plus graves: Jean-Pierre et Jean-Claude ont reçu un pétard dans les jambes il y a quelques années, Kévin s'est récemment retrouvé pointé avec une arme à feu ! Vraie ou factice, peu importe, c'est inacceptable.
Ce ne sont que quelques exemples de la face cachée de notre métier. Toutes les municipalités font leur possible pour offrir un cadre de vie sûr aux habitants, mais ces efforts ont un coût humain. Il serait vraiment apprécié que les habitants, en retour, fassent en sorte que ce coût ne soit pas exagéré en évitant d'augmenter les risques "naturels" du métier. Ne pas rejeter de produits dangereux car on a bien assez de menaces qui pèsent sur nous...


23 juin 2013

Déchets verts: bilan 2012

Comme chaque année, le collecte des déchets verts à Chalifert a fait l'objet d'un suivi des quantités ramassées et recyclées.

Pour 2012, le total collecté atteint la valeur de 28 tonnes !
Pour rappel, ces déchets sont confiés à une filière de traitement qui en fait du compost, lequel est utilisé en amendement des sols pour l'agriculture ou les jardins potagers. Il est facile d'en déduire que pour avoir de bon produits à manger, il faut que ces amendements soient exempts de polluants.
Or, les Chaliférois sont assez indisciplinés à ce sujet et nous repérons beaucoup de déchets indésirables, que nous retirons immédiatement. Malheureusement, il doit nous en échapper encore pas mal.
Le constat est regrettable, le mélange d'ordures avec les déchets verts est une pratique courante et une visite de la plateforme de compostage suffit à comprendre rapidement l'ampleur de l'inconscience collective.

Nous sollicitons toute votre attention pour éviter de mélanger à vos déchets verts des déchets tels que plastiques, emballages divers, fils de fer, pots en céramique, plantes artificielles, etc. Dites-vous bien qu'une partie de votre santé en dépend...

Pour information:
A comparer avec les 10,25 tonnes de 2010 et 22,58 tonnes de 2011, ces 28 tonnes confirment l'utilité de la collecte. Cependant, on peut s'interroger sur la signification de ces chiffres: la forte augmentation entre 2010 et 2011 correspond à passage d'une collecte sur inscription à une collecte systématique. Il est plus difficile d'analyser l'augmentation de 2011 à 2012 car s'il y a quelques nouveaux utilisateurs du service, certains autres l'utilisent beaucoup moins, ayant opté pour un composteur individuel. Ne sont pas comptabilisés ici les déchets verts déposés en déchetterie, ceux déposés directement à la plateforme de compostage par les habitants, ni ceux issus de notre service suite à élagages et tailles, encore moins ceux en dépôt sauvage dans la nature ou dans les ordures ménagères...

11 février 2013

Chacun ses arbres, chacun ses responsabilités

Il arrive un jour où les arbres ne fléchissent plus, ne se redressent plus... ils se couchent. Gare à ce qui se trouve à proximité.

C'est ce qui s'est produit pour l'arbre qui trônait au milieu du terrain communal de l'ancien lavoir du chemin du Pré de la Fontaine. Il n'était pas en mauvaise santé mais présentait un trop forte prise au vent, sans la protection d'autres arbres et le couple racine/terrain ne suffisait plus à le maintenir en place.

L'arbre s'est couché sur le grillage d'un riverain, ne causant heureusement pas d'autres dégâts, et a été laissé en place le temps d'approvisionner de quoi réparer.
Les branchages ont ensuité été coupés pour dégager la clôture, dont le segment écrasé a été remplacé par du neuf. 
 Le gel partiel du sol a été mis à profit pour entrer sur le terrain avec la chargeuse hydraulique et retirer la souche.
 La dépouille de l'arbre a été transportée à la plateforme de compostage où elle sera préparée pour être rendue à la terre (sic).

Nous avons donc assumé la responsabilité de réparer un bien privé dégradé par un arbre "public", tout comme l'inverse serait de mise le cas échéant. Cela rappelle la responsabilité de chacun concernant l'entretien de la végétation sur sa propriété, vis-à-vis des tiers, qu'ils soient privés ou collectivités. Pour être plus précis, les végétaux doivent être taillés de sorte à ne pas encombrer les voies de circulation, exemples à voir notamment allée Saint Eloi et chemin de Meaux, et ne pas présenter de risque de chute sur la voie publique ou sur un propriété tierce. La responsabilité civile des propriétaire est engagée en cas d'accident, ce qui peut coûter plus cher qu'un entretien préventif...

13 novembre 2012

Quelques travaux hors routine


Notre travail consiste souvent à refaire les mêmes choses et ce blog serait sans intérêt si on ne faisait qu'y lire toujours la même chose. C'est pourquoi la publication de messages n'est pas régulière, il faut avoir matière à dire quelque chose qui n'ait pas déjà été fait. Voici donc un petit lot d'actions ponctuelles:

Lors d'une tournée de nettoyage, des objets ont été repérés dans les broussailles entre la route de Lesches et le passage au dessus du canal tunnel entre les deux écluses. Ces objets se sont révélés être des valises volées dans le véhicule d'un représentant qui a pu être identifié et contacté pour restitution.  

A l'école, nous avons dû modifier des étagères pour permettre de conserver l'usage d'un meuble de rangement. Nous avons dû également reposer des étagères après peinture du local. Comme nous n'avons pas été écoutés, il a fallu repercer toutes les fixations qui ont été bouchées alors qu'on avait demander à les conserver...

 Lors d'un nettoyage du local chaufferie du château, une fuite sur le circuit d'eau potable passant par là a été détectée et,  bien sûr, réparée.

Dans la cour de l'école, un couvercle de regard télécom a été malencontreusement scellé lors de la pose, il a fallu être créatif pour trouver le moyen de l'ouvrir.
 Cela sans compter toutes sortes d'interventions comme le remplacement de luminaires défectueux, la peinture de vieux meubles réemployés dans la nouvelle maternelle, la modification de diverses fixations, la manutention des cartons de fournitures...

 Une nouvelle campagne de travaux en nacelle a été menée pour l'entretien de l'éclairage public et de l'élagage. Pour l'éclairage, il s'agit principalement de remplacement d'ampoules, mais aussi le changement complet d'un luminaire sur le parking de la place du Colombier en remplacement d'un défectueux. Chemin de Meaux, un luminaire a été trouvé en grave défaut électrique, un second  suspecté de la même chose. Ils ont depuis été réparés par l'entreprise qui installe les illuminations de fin d'année.
 L'élagage a cette fois été un peu plus radical que d'habitude puisque plusieurs arbres menaçants ont tout simplement été abattus. Notamment l'abre mort à l'entrée du chemin de halage (terrains de sport), plusieurs arbres posés sur les lignes électriques du chemin de Meaux, et un arbre trop près d'un poteau allée Saint Eloi. En d'autres endroits, l'élagage a juste servi à dégager des branchages des lignes téléphoniques et à retirer du lierre des poteaux. 
Abattre un grand arbre entouré de fils électriques sans rien casser,
 c'est rock'n roll !

La présence de la nacelle a été mise à profit pour rediriger les phares d'éclairage de l'ancien terrain d'entraînement de foot vers les courts de tennis.

10 juin 2012

300.000 habitants de plus à Chalifert !

Ce samedi, la population de Chalifert s'est vue augmentée d'environ 300 000 abeilles, occupant 6 ruches installées entre le champ du haut de la rue Charles Vaillant et la tour Taratte.

Pour accueillir ces ruches, une petite partie du champ de blé a été creusée et la terre remplacée par de la grave de béton recyclé sur géotextile pour que le sol ne soit pas envahi par la végétation. Pendant ce temps là, les ruches neuves recevaient une protection, colorée, à la cire d'abeille.

Nathalie applique la cire de protection colorée.
Nous avons posé une clôture pour empêcher l'approche des ruches pour des raisons évidentes de sécurité. Il vaut mieux éviter d'aller déranger les habitantes car elles savent se défendre. A contrario, elles ne représentent pas de danger spécifique pour le voisinage, il suffira juste de ne pas laisser refroidir ses gâteaux sucrés sur le bord de la fenêtre car les fourmis ne seront plus seules sur l'affaire !
Le scellement des piquets du grillage.

Les abeilles jouent un rôle capital dans l'écosystème végétal puisqu'avec quelques autres insectes, elles permettent la fécondation de nombreuses espèces végétales. Leur place est donc parmi les fleurs mais ce n'est pas acquis. En effet, l'usage immodéré de divers pesticides depuis des décennies a mis a mal la population des abeilles partout dans le monde et si l'on n'y prend garde, leur disparition serait une catastrophe écologique et alimentaire. Car il n'y a pas que le miel, la cire et autres qui nous viennent des abeilles: leur action de pollinisation conditionne la production d'autres aliments...
L'endroit est charmant !

Des potelets barrent le chemin d'accès à tout véhicule. S'il n'est pas interdit d'aller voir, une certaine tranquilité s'impose tout de même.
Une pancarte sur la clôture se veut très explicite sur ce qui se passe par là. Ici comme ailleurs, quelques règles simples peuvent éviter les problèmes: ne pas s'approcher inutilement, ne pas se déguiser en fleur (éviter les vêtements trop colorés), ne pas sentir le sucre, ne pas faire de gestes brusques qui pourraient être pris pour une agression.

Les abeilles ont été implantées dans les ruches par colonies déjà constituées. Les ruches comportent un dispositif permettant de les nourrir avec du sirop en l'absence de fleurs à butiner et quand le miel est récolté. Il y a plusieurs apiculteurs amateurs à Chalifert, ils sont conseillés par d'autres, très expérimentés. Outre l'intérêt écologique, cette démarche est également pédagogique car elle illustre différents mécanismes biologiques indispensables.

Les abeilles emménagent...
M. le Maire Laurent Simon ne manquera certainement pas de communiquer publiquement sur l'évolution du rucher. Les demandes d'informations et/ou de visites sont à lui adresser directement.





01 février 2012

Elagage des arbres du centre-ville

Après la chute des feuilles, une taille des branches est nécessaire pour que les arbres restent "sous contrôle", si ce n'est en forme, du moins en hauteur.
Cette taille n'avait pas été faite l'année dernière et certaines branches avaient atteint un diamètre assez important pour nécessiter l'emploi de la tronçonneuse.
A l'échelle ou avec un échafaudage, il faut grimper en équilibre précaire pour atteindre la zone de coupe.
L'échafaudage léger fait gagner du temps...
 Le vent, la pluie, la circulation, le stationnement et les obstacles divers rendent difficile l'accès à certains arbres et exigent une certaine réflexion pour choisir la meilleure voie d'attaque.
...mais l'échelle reste souvent la seule solution.

Tombera, tombera pas ?

Plusieurs de ces arbres sont creux et très malades malgré les repousses et feuillages qui reviennent chaque année. L'élagage a également pour but de leur éviter la surcharge et la casse.

Les branchages coupés ont nécessité de nombreux voyages à la plateforme de compostage de déchets végétaux.
Les arbres ainsi taillés présentent pour quelques temps leur aspect fantômatique d'hiver qui sera ensuite remplacé par des pousses de brindilles, de bourgeons, de feuilles, ce sera le printemps...
Les "coraux" urbains ne se voient qu'en hiver...

10 décembre 2011

Déchets verts: bilan 2011

Cette année est la première où nous avons ramassé les déchets verts chaque semaine au lieu d'un lundi sur deux. On aurait pu penser que le volume habituel serait réparti et que chaque tournée serait plus légère, il n'en a rien été...

En effet, si le tonnage enlevé l'année dernière était de 10,250 tonnes, cette année, il s'élève à 22,580 tonnes !
Si en 2010 la moyenne de poids des tournées s'est établi à 531 kg, en 2011, cette moyenne est montée à 645 kg. Cette moyenne n'est pas représentative de ce qu'est une tournée de ramassage car il n'y a pas de tournée type. A titre d'exemple, la première de la saison a demandé 4 tours (ramassage/déchargement) pour 1,48 tonne et 5 heures de travail alors que la dernière n'a demandé que 45 minutes pour 100 kg...
Nous avons constaté que plus d'habitants utilisaient le service, certains ponctuellement sur d'assez gros volumes, d'autres plus régulièrement sur des quantités moindres. C'est autant de matière qui sera rendue à la terre, pour les jardins ou pour usage agricole.
Ce qui amène à une constatation regrettable: il y a trop souvent des déchets indésirables mélangés aux déchets verts, et ce parfois volontairement. Nous retrouvons pratiquement chaque semaine des gravats, des ordures ménagères ou autres bien cachés au fond des contenants.
Certains auront peut-être constaté un certain durcissement de nos exigences de tri, conséquence d'un relèvement des exigences de la plateforme de compostage. Les déchets y sont désormais triés systématiquement par des hommes qui y trouvent des choses incroyables. Nous avons pu y voir des déchets plastiques en quantités incroyables, mais aussi des rouleaux de grillage et même des bordures de trottoir en pierre !
Nous attirons donc votre attention sur la nécessité de trier très soigneusement vos déchets verts et d'en retirer tout ce qui n'est pas strictement végétal au sens de coupes de plantes. Les canisses en roseau et planches de meubles n'ont rien à faire ici et doivent être déposés en déchetterie ou aux encombrants.
Même les liens synthétiques utilisés pour le tuteurage des pieds de tomate doivent être retirés. Pour tout vous dire, le déchargement des camions est surveillé et s'il y a trop de déchets indésirables de visibles, le tout est refusé et rechargé dans le camion retourné à son expéditeur...
Pourquoi le tri devient-il aussi sévère ? Premièrement parce que la filière déchets verts n'a pas vocation a traiter les déchets en tous genres des indélicats. Mais surtout pour une question de qualité du produit obtenu. Car si le compost est utilisé par de nombreux paysagistes, l'immense majorité est répandue dans les champs, lesquels produisent des aliments qui finissent dans votre assiette ! Le tri est donc dans votre intérêt.
 
Halte au n'importe quoi !

Certains auront peut-être trouvé un petit papier dans leur boîte aux lettres pour motiver un refus de collecte. C'est un moyen simple de passer le message en expliquant ce qui ne va pas. Il n'y a rien de bien compliqué dans les règles de présentation des déchets verts, c'est pourquoi les refus de collecte sont enregistrés en mairie pour éviter tout malentendu.
Nos exigences diffèrent un peu de celles du Sietrem: nous sommes plus tolérants sur la longueur des branchages car nous n'avons pas à les passer dans le compacteur d'une benne mais il y a une limite raisonnable comme pour tout. Cela concerne surtout le poids et le volume de certains contenants ou fagots; notre camion est plus haut que les bennes à ordures et dans certains cas, même à deux, le chargment est trop difficile.

Merci à ceux qui jouent le jeu, peut mieux faire aux autres. Mention spéciale à ceux qui se sont procuré un composteur individuel et tout notre mépris à ceux qui préfèrent encore jeter leurs déchets dans le fossé en face de chez eux.

04 décembre 2011

Un effort de présentation

Quelques plates-bandes de la rue Charles Vaillant ont reçu un traitement paysager dans le but de rendre plus agréable le passage dans cette rue très fréquentée.

C'est mieux bêché et désherbé !

Alors que certains emplacement étaient entretenus par les riverains, et on les en remercie, d'autres étaient tout simplement en friche ou étaient dévastés par le passage de véhicules. Trois plates-bandes ont été bêchées, à la main pour les plus grandes, la dernière ayant requis l'intervention d'un engin mécanique tant la terre était compacte. Et encore, même l'engin a eu du mal !

Une belle longueur...


Ces plates-bandes sont maintenant disponibles pour les riverain qui souhaitent les fleurir à leur convenance, certains ont déjà commencé leurs plantations. Un lit d'écorce de pin maritime a été déposé pour freiner la pousse d'herbes indésitrables, conserver l'humidité et protéger du froid.

Mise en place du paillage à l'écorce de pin.

Une de ces "planches" a été plantée de jeunes pieds d'arbustes variés, sélectionnés pour la diversité de leurs coloris et floraison ainsi que pour la persistance de leur feuillage. Il faudra attendre le retour des beaux jours pour qu'ils s'étoffent et occupent l'espace qui leur a été donné.
En cours de plantation.

Une pierre a été placée à l'angle de cette parcelle qui a été "roulée" par deux fois pendant notre travail, dont l'une lors d'une absence de moins d'un quart d'heure. Le coupable identifié, la pierre se chargera de lui arracher une roue s'il lui prenait l'envie de recommencer à saccager cet espace vert communal. Jusqu'à présent, la dissuasion est efficace...
Reste a espérer que les passants respecteront aussi ces plantations d'agrément en ne laissant pas les enfants les piétiner ou les arracher et en le laissant pas leurs chiens gratter le sol. Ne pas y jeter de détritus, ce serait bien aussi...
Pour finir, nous avons pris en charge l'entretien des plantations de la rue des Coulommières, mises en place et entretenues jusqu'alors par la commune de Chessy suite à un accord passé lors de l'aménagement de la rue. Cet accord étant venu à son terme, vous aurez peut-être vu Jean-Pierre et Jean-Claude effectuer la taille des arbustes.


 Note: Le paillage à l'écorde de pin acidifie le sol. Si cela aide à limiter les mauvaises herbes, cela présente aussi l'inconvénient de dégrader certaines plantes d'ornement. A défaut d'utiliser de l'écorce de coco, neutre, sur toute la surface, on peut en limiter l'usage au pied des plantes utiles et laisser le reste en écorce de pin. On peut également appliquer un amendement calcaire sur le sol pour neutraliser l'acidité. L'acide n'est libéré qu'en très faible quantité et son action se traduit par une décoloration du feuillage des plantes les plus sensibles, rien de bien grave ni d'irréversible.